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Green-Washing

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Quand McDo devient écolo ou l'art du «greenwashing» Le changement de logo de McDonald's (capture d'écran Dailymotion - decideurstv - cc) Du même auteur J'ai (re)commencé à parler de décroissance, et je prépare un (très) long billet pour tenter d'expliquer où en sont les organisations politiques qui s'en réclament, quelles sont leurs idées, et comment elles comptent les mettre en œuvre. En attendant, la précampagne présidentielle est déjà lancée, et cette semaine a vu la déclaration hypermédiatisée de la candidature de Nicolas Bertrand Hulot, déjà quasiment assuré de représenter les Verts, et qui va devoir s'employer à faire oublier son lourd passé d'hélicologiste sponsorisé par les multinationales, et notamment par l'industrie nucléaire.

C'est pas gagné. Martine Aubry plaide pour une « agriculture de proximité » - VIE POLITIQUE. Pêche durable : MSC, l'écolabel qui encourage le massacre. Amelie Lescroel est chercheur en écologie et co-signataire de la lettre ouverte « Fishing for Data in the Ross Sea » (Science, décembre 2010). Sylvain Angerand est chargé de campagne pour les Amis de la terre France. Ils ont envoyé cette tribune à Rue89. Chez Carrefour, le poisson est à la fête : du 17 au 23 février, l’enseigne de distribution lance sa semaine de communication « Les Jours bleus ».

L’objectif est de promouvoir l’écolabel MSC censé garantir aux consommateurs que leur poisson est issu d’une pêche durable. Problème : depuis quelques mois, ce label est au cœur d’une controverse scientifique grandissante. MSC, cela veut dire Marine Stewardship Council ; on peut traduire ça par « pêche durable ». Le logo de l’écolabel Marine Stewardship Council (MSC). Or, pour continuer à vendre, il faut rassurer le consommateur. Des autorisations injustifiées Plus récemment, une polémique a éclaté sur le colin d’Alaska, un poisson en bonne place sur les étals de Carrefour. Martine Aubry : "Je suis altermondialiste" - Politique. Martine Aubry, qui participe au Forum social mondial de Dakar (FSM), a souhaité "construire un autre monde" et a prôné le "volontarisme pour faire changer les choses", critiquant l'absence de "vision" des leaders du G20. "Si altermondialisme signifie qu'on veut un autre monde, oui je suis altermondialiste", a déclaré Martine Aubry mardi 8 février à la presse, avant de participer à un débat sur l'eau.

"Trois ans après la crise rien ne se passe, aucune conséquence n'a été tirée, c'est un autre monde qu'il faut mettre en place", a-t-elle ajouté, justifiant sa présence au FSM par la volonté "d'être là sur le terrain avec tous ceux qui se battent dans le monde". "Le volontarisme peut changer les choses, que ce soit celui d'un peuple ou d'un homme", a ajouté la responsable socialiste.

La suite après la publicité "Les hommes et femmes qui se battent ici ne sont pas des extrémistes" "Aujourd'hui, on a l'impression que les dirigeants n'ont pas de vision (...) (Nouvelobs.com avec AFP) Jean-Louis Borloo, écolo de façade. (Jean-Louis Borloo - Jean-Louis Aubert (MEDEF) - Wikimedia Commons - cc) Du même auteur Il paraît que Borloo pourrait capter des voix écologistes à l'occasion d'une élection. Eh oui, on lui sait gré du Grenelle de l'environnement. Faisons court et simple : Borloo est un écolo comme ma grand-mère s'appelait Bonaparte. Borloo, c'est par exemple le gars qui a délivré silencieusement et l'air de rien des permis à des sociétés américaines pour sonder le sous-sol du Bassin Parisien.

Ce dernier contient en effet des schistes bitumeux susceptibles de générer de fortes quantités de pétrole. Il y a juste quelques petits inconvénients : le procédé d'extraction de cet or noir est monstrueux en consommation d'eau et polluant au possible. Il existe une pétition, je le rappelle, qui en est à plus de 32 000 signatures. La pub Areva, com' maladroite ou "greenwashing" calculé ? Les riverains choqués par la dernière campagne de pub d’Areva ne sont pas les seuls. Cinq plaintes ont été déposées devant le jury de déontologie publicitaire.

Quelles chances ont-elles d’aboutir à l’interdiction du spot lancé le 5 janvier ? Le clip célébrant les dix ans du groupe avait été validé par l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP). Mais plusieurs particuliers, dont des personnalités (les avocats Corinne Lepage et Arnaud Gossement) et un réseau associatif (Sortir du nucléaire) en contestent le caractère « loyal et explicite ». Les plaignants dénoncent un « greenwashing » (ou écoblanchiment, tentative de donner une image écologique d’une entreprise), voire une « désinformation » du public.

Areva avait déjà vu, en 2009, un de ses slogans suspendu (« L’énergie au sens propre ») après une plainte déposée par les Verts. Cette fois, c’est l’ensemble du clip que les plaignants visent. Pour Stéphane Martin, directeur de l’ARPP : Pour Arnaud Gossement : La SNCF s’imprègne de « l’écomobilité » En fin de semaine dernière, la SNCF a organisé la deuxième édition des Rendez-vous Clients sous le signe du thème fédérateur de « l’écomobilité » : services, projets R&D et financement.

La compagnie ferroviaire a repris une batterie d’initiatives liées au développement durable. En guise d’illustration, la SNCF s’associe à GreenCove, qui exploite le site www.123envoiture.com et se présente comme la première plate-forme de covoiturage en France (345 000 membres). En 2009, cette société avait signé un premier partenaire dans BNP Paribas.

Deux fonctionnalités ont été développées pour le compte du réseau Transilien de la SNCF (347 gares franciliennes) : l’affichage en gare des offres de covoiturage existantes autour de la gare et celles disponibles aux prochains arrêts du train dans lequel l’utilisateur se trouve via un téléphone mobile. Dans une dimension « green », l’auto-portage (dispositif de location de voiture à très courte durée, combinée au réseau TER) débute.