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École

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Les familles populaires, l’école et la lecture. L’étude de Séverine Kakpo sur « Les devoirs à la maison » dans les familles populaires mérite de retenir l’attention, tant pour son apport informatif original que pour le champ de réflexion qu’ouvrent ses observations et ses analyses [1]. Cette recherche se situe au confluent de deux préoccupations anciennes de la sociologie de l’éducation : la première concerne l’évolution du rapport des familles populaires à l’école, la seconde ce qu’il en est réellement du travail scolaire à la maison [2].

La prise en main des apprentissages S’agissant du premier de ces deux registres, on sait aujourd’hui que c’est dès les années 1960 que s’amorce la grande mutation du statut de l’école pour les milieux populaires. Entre 1963 et 1972 le souhait que les enfants obtiennent au moins un bac passe, dans les familles ouvrières, de 15 à plus de 60%. C’est avec un retard inévitable que la sociologie s’est emparée de ces transformations. L’enquête menée par S. Les modalités du travail à la maison. Les inégalités scolaires se construisent aussi dans la classe. Créé en 2001, le réseau Reseida, animé par Jean-Yves Rochex, travaille sur la question de l’inégalité scolaire en s’intéressant plus spécifiquement aux inégalités d’accès aux apprentissages.

Son équipe de chercheurs essaye d’ouvrir ce que certains appellent « la boîte noire » de l’école : regarder non pas seulement les inégalités une fois produites mais étudier leur fabrication dans l’ordinaire des classes, quand des élèves inégalement préparés à faire face à ce qu’on leur demande sont confrontés à des tâches préparées par des enseignants, eux-mêmes inégalement conscients des différences entre élèves… Pour cet ouvrage (1), les chercheurs ont suivi pendant plus d’un an des classes de grande section maternelle et CP, d’une part, et de CM2 d’autre part.

Toujours en essayant de mettre au jour des phénomènes récurrents qui contribuent à la production de l’inégalité scolaire. Quels phénomènes avez-vous mis au jour ? Jean-Yves Rochex. Jean-Yves Rochex. Comment comprendre cela ? Décrochage scolaire, de quoi parle-t-on ? Par Françoise Solliec Depuis quelques années, la problématique du décrochage scolaire mobilise la scène de l’éducation nationale. Comment identifier les décrocheurs ? L’école est-elle responsable de ces échecs ? Comment prévenir le décrochage ? Dans le foisonnement des analyses, des initiatives et des acteurs, nous tentons ici de tracer quelques pistes. Quelques documents pour s’y retrouver Depuis plusieurs décennies, le nombre de jeunes de plus de 16 ans quittant le système scolaire sans qualification (ni CAP, ni BEP, ni baccalauréat), interpelle chercheurs et pouvoirs publics. « Maintenant que l'insertion professionnelle et sociale se trouve largement indexée sur le diplôme que l'on possède, sur le fait d'avoir en quelque sorte ce brevet de normalité sociale que constitue le long passage par l'école, celui que ne passe pas par l'école, qui n'y réussit pas qui n'a pas de diplôme, a toute chance de se retrouver dans une grande difficulté.

L'entretien La revue Foéven n°162, décembre 2011. Décrochage scolaire. L’ennui en contexte scolaire. Représentations sociales et attributions à l’école primaire. Dynamique de groupes et place de l'école.