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Ubérisation de l'économie

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Non, les avocats ne sont pas « ubérisables » ! - Oh my code ! Après le transport, la restauration et l’hôtellerie, l’ « ubérisation » s’attaque à des pans de l’économie qu’on pensait intouchables et inaltérables comme celui du droit.

Non, les avocats ne sont pas « ubérisables » ! - Oh my code !

De nouvelles plateformes juridiques se créent sur la Toile et semblent proposer une offre comparable à celle des avocats. Il n’en est rien. Pour reprendre le célèbre slogan de Canada Dry, « ça ressemble à du droit, ça emprunte le vocabulaire du droit… mais ça n’est pas du droit ». Ce mirage juridique doit donc être dénoncé avant que les « justiciables-internautes » ne s’y laissent piéger. Vous avez dit « ubérisation » ? Ce néologisme est aujourd’hui repris par tous les grands patrons, journalistes et économistes sans oublier les politiques. L’ubérisation (ou le « changement rapide des rapports de force grâce au numérique ») est accueillie favorablement par tous les consommateurs en quête d’économies, et fait trembler depuis plusieurs mois toutes les professions réglementées, sans exception… A titre d’illustrations : Libération - Uber, la bataille des transports urbains. Pia Poppenreiter, la créatrice de l’Uber du sexe.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Cécile Boutelet (Berlin, correspondance) A 28 ans, l’Autrichienne lance en Allemagne Ohlala, une application permettant de passer une soirée avec une femme moyennant paiement.

Pia Poppenreiter, la créatrice de l’Uber du sexe

Elle est obligée de le répéter à chaque interview : oui, Pia Poppenreiter est son vrai nom. Il faut dire que la blague est facile : la jeune Autrichienne de 28 ans, dont le patronyme associe en allemand les mots « copuler » et « cavalier » est devenue en quelques mois la star de la scène Sex Tech (pour sexe et technologie) berlinoise. C’est début 2014 qu’elle a bouleversé ce petit milieu en lançant Peppr, la première application permettant de réserver des prestations sexuelles en quelques clics. Une trouvaille qui lui avait valu l’attention des médias du monde entier. Airbnb et les collectivités locales : une difficile cohabitation à l'étranger. Les échanges tendus entre Airbnb et Paris, la première ville sur le site de locations touristiques entre (soit disant) particuliers, ne constituent pas une exception : à l’étranger aussi, l’encadrement des activités d’Airbnb reste compliqué, quand il existe.

Airbnb et les collectivités locales : une difficile cohabitation à l'étranger

En effet, les cas médiatisés de velléités de régulation ne doivent pas faire oublier que la majorité des 190 pays et des 34000 villes présents sur la plate-forme affichent un certain désarroi face aux pratiques et services de ce nouvel acteur, sans savoir par quel bout du code aborder le problème. Dans l’État de New York, la législation remonte à 2010, et interdit de louer moins de 30 jours, sauf si le propriétaire habite dans le logement. L’enjeu est fort : la Grosse Pomme est la deuxième ville citée sur Airbnb, avec 32200 offres. Pourtant, le cas est loin d’être apaisé, entre main tendue et lobbying. [Data] Airbnb squatte les villes touristiques. Il n’y a pas qu’à Paris que la présence d’Airbnb croît : la plateforme de locations de chambres et de logements entre particuliers, du moins c’est le concept initial, se développe aussi dans les autres communes françaises très touristiques, sans que cela les inquiète outre mesure, à ce jour.

[Data] Airbnb squatte les villes touristiques

Pourtant, la récolte de la taxe de séjour et cette nouvelle concurrence pour les offices de tourisme, qui servent de centrale de réservation, sont des sujets qui n’ont rien de virtuel. Mais l’offre de chaque territoire présente ses particularités : nombre d’offres, type de biens, prix moyen par nuit, capacité d’accueil… Les villes contactées ont une vision floue de l’offre de la plateforme, quand elles en ont une. Il est pourtant possible d’en avoir une première approche en explorant les données. L'ubérisation de l'économie au coeur des Enjeux E-Commerce. L'engouement du public pour ces nouvelles formes de consommation pousse les entreprises à reconsidérer leur rôle et à intégrer de nouveaux modèles, analyse la Fevad.

L'ubérisation de l'économie au coeur des Enjeux E-Commerce

Deuxième vague de la révolution numérique, l'ubérisation de l'économie s'apprête à bouleverser de très nombreux secteurs d'activité. Les spécialistes parlent d'ailleurs de "plateformisation de l'économie", observant que de nouveaux acteurs utilisent Internet pour orchestrer cette désintermédiation. Leurs plateformes mettent en relation les clients et les professionnels, mais aussi les clients entre eux, jusqu'à les transformer en concurrents des professionnels. "Les entreprises traditionnelles ont d'abord porté un regard amusé sur ce phénomène émergent, se souvient Marc Lolivier, délégué général de la Fevad. Uber et Airbnb sont-ils de droite ou de gauche ? Economie du partage ou de la précarité ?

Uber et Airbnb sont-ils de droite ou de gauche ?

Aux Etats-Unis, le débat sur les valeurs d’Uber et Airbnb creuse les clivages entre démocrates et républicains. En France, la question commence tout juste à être abordée. Dans la guerre des taxis contre les VTC et autres UberPop, il n’est pas toujours si facile de savoir de quel côté se trouve le progrès. Le progrès technologique, l’innovation, sont clairement du côté de ces nouveaux entrants avec leurs applis tellement pratiques de mise en relation avec un chauffeur. Quant au progrès social, le débat fait rage :