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Histoires et vie du Haut-Berry

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Si ma généalogie était ... un poète. La fusillade des Fours à Chaux, le Maquis de Veaugues. Pour ce 8 mai, je reviens sur un monument du sancerrois, devant lequel je suis passée quelque fois mais dont je ne connaissais pourtant pas l'histoire exacte. Celui-ci se trouve sur le bord d"une route, entre Veaugues et Neuvy. Il s'agit en fait d'un monument commémoratif en mémoire de maquisards fusillés. Je suis allée fouiller dans les documents sur internet pour essayer de reconstituer cette histoire. Agrandir le plan Quelques éléments sur la seconde guerre mondiale dans le Cher Le site du musée de la résistance et de la déportation du Cher nous apporte quelques éléments sur la répression allemande dans le département du Cher.

. - De l’été 1940 à avril 1942 : une répression en zone Nord menée par la Wehrmacht et les douaniers allemands à la ligne de démarcation. - A partir d’avril 1942 : installation à Bourges de la Gestapo et recours à des agents français. . - A partir du 6 juin 1944 la période des combats et des représailles jusqu’à la libération du département le 13 septembre 1944. P comme protestant en 1573 à Sancerre. Je vous ai déjà raconté que je suis tombée par hasard sur une branche protestante dans ma généalogie.

P comme protestant en 1573 à Sancerre

Article ici. Je vais maintenant aborder un évènement plus ancien, qui a laissé des marques à Sancerre : le siège de 1573, lors de la quatrème guerre de religions. Sancerre est en effet devenu un haut lieu du protestantisme dans le Berry, et plus globalement en France. Sancerre, ville rebelle, était surnommée à l’époque la Petite Rochelle. Dès la fin 1572, de nombreux protestants vinrent à Sancerre qui accueillait les « réformistes ». Nouvelle tactique : assiéger Sancerre. Cette histoire a été racontée par un ministre protestant, Jean de Léry dans son Histoire mémorable du siège de Sancerre.

Deux cents ans plus tard, Sancerre fera encore parler d’elle pour s’opposer cette fois à la Révolution Française d’où le terme « Petite Vendée Sancerroise ». Le dirigeable République à Jussy le Chaudrier. En fouillant dans des cartes postales anciennes, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un dirigeable accidenté à Jussy le Chaudrier.

Le dirigeable République à Jussy le Chaudrier

Il me fallait mieux connaître cet évènement ! Le république était un dirigeable militaire mis en service en 1908, avant de réaliser différentes campagnes. Ornements de toiture. Mémoire visuelle. S’intéresser à la généalogie, c'est aussi se pencher sur la mémoire de manière générale.

Mémoire visuelle

Cartes postales de villages, anciens métiers et leurs savoir-faire. Il ne faut pas non plus oublier la mémoire "vidéo". L'INA possède un site bien connu, où l'on peut notamment retrouver le journal anniversaire de sa naissance.Pour ceux qui comme moi font leurs recherches en région Centre, un site permet de préserver la mémoire en région Centre : Les points marquants de ce site : il est possible d'effectuer une recherche par mot-clé ou sur une carte. D comme Daktulosphaira. Daktulosphaira vitifoliae est plus connu sous le nom de phylloxera.

D comme Daktulosphaira

Ce petit insecte venu d'Amérique se nourrit en piquant les racines des vignes et a commencé à s'attaquer aux vignobles français à partir du milieu du XIXème siècle. En 1885, coup de massue dans le sancerrois : des vignes de Sancerre, Verdigny et Veaugues sont touchées. Les nombreuses tentatives pour sauver le vignoble furent en pure perte : sulfure de carbone, arrosage des vignes pour noyer le puceron ... mais il fallut arracher comme partout ailleurs, et on avait perdu bien du temps !

Le vignoble ne sera sauvé qu'en utilisant des prote-greffe résistants au phylloxera en provenance des Etats-Unis. Pendant un temps le sancerrois a porté les cicatrices de cet épisode comme on peut le voir sur ces carte postales. De nombreux habitants quittèrent la terre. L comme la Loire et ses dangers. L'idée de cet article m'est venu en lisant un commentaire sur un acte de décès.

L comme la Loire et ses dangers

Celui-ci concerne François BLONDEAU, fils de Henri BLONDEAU et Marie BEAUVOIS (sosa 524 et 525). Alors que je cherchais un peu plus de renseignement sur les enfants de ce couple habitant Sury-en-Vaux, je trouve un acte de décès à Bannay, situé à quelques kilomètres. Il est en date du 6 août 1756. Il est dit qu'avec la permission du bailly de Sancerre, François Blondeau venant de St Satur en charrette tiré par 4 chevaux s'est noyé dans la Loire en crue depuis le 19 décembre. Il a été découvert par un marinier à St Thibault. Une preuve de plus que la Loire était (et peut toujours être) bien dangereuse. Jean DECHOUX est décédé à 13 ans en 1752 à Bannay. Mais nul besoin d'avoir un fleuve à proximité pour se noyer, j'ai rencontré de nombreuses noyades dans des mares, de petites rivières et même dans des fontaines.