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Infrapolitique

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La rue est à nous : La reconquête de l’espace public par Pauline Graulle. Se cloîtrer chez soi quand l’extérieur est un champ de bataille.

La rue est à nous : La reconquête de l’espace public par Pauline Graulle

En frappant une nouvelle fois en pleine rue, l’attentat de Nice a touché le cœur même de nos modes de vie – se promener en famille, s’émerveiller devant la beauté d’un feu d’artifice. Et a abîmé cette liberté fondamentale dont jouissent les pays en paix : vaquer, l’esprit serein, dans l’espace public. Face à cette pulsion de mort, la société n’a pas (encore) cédé au « grand renfermement ». Au contraire, même, elle a sonné la reconquête. Après les attentats de 2015, une frénésie de marches, de manifestations et de sit-ins s’est emparée de la France. Investir l’espace public n’est jamais neutre. Au lendemain du 13 novembre a circulé cette émouvante vidéo où des personnes étrangères les unes aux autres se serraient dans les bras place de la République.

«Je suis le peuple» : Tahrir, contrechamp dans les champs. Comment, lorsque l’on bêche la terre loin du tumulte de la place Tahrir, a-t-on vécu les révolutions successives qui ont tourmenté l’Egypte ?

«Je suis le peuple» : Tahrir, contrechamp dans les champs

Dans son premier long métrage, la Française Anna Roussillon, qui a grandi au Caire, filme un contrechamp radical aux images en direct de foules en colère puis en liesse. Fille d’un chercheur et d’une galeriste, cette arabophone a posé ses valises et sa caméra chez Farraj, un modeste paysan de la vallée de Louxor. Je suis le peuple,projeté dimanche au Mucem de Marseille, marche très fort en festivals (primé à Hambourg, Belfort, Hongkong…), s’imposant comme un exceptionnel tableau à taille humaine des deux ans et demi d’instabilités politiques qui ont récemment émaillé l’Egypte. Pouls. A l’origine, Anna Roussillon, dont une grand-mère était égyptienne, avait l’envie de «faire un truc près de Louxor, en rapport avec le tourisme de masse». Ici, les femmes ne s’autorisent pas à parler politique. Espoirs. Quentin Descamps. En Seine-Saint-Denis, l'injustice climatique rejoint les luttes sociales et raciales - Page 2.

C’est une rencontre internationale devant la mairie de La Courneuve, mais aucun grand élu n’y participe.

En Seine-Saint-Denis, l'injustice climatique rejoint les luttes sociales et raciales - Page 2

Infra-politique des groupes subalternes. « Les formes culturelles ne disent peut-être pas ce qu’elles savent, ne savent peut-être pas ce qu’elles disent, mais elles font ce qu’elles ont l’intention de faire — à tout le moins dans la logique de leur pratique. » Paul Willis, Learning to Labour « [L’exécution du hallebotage après les vendanges] exaspéra les esprits au dernier point ; mais il existe un si grand espace entre la classe qui se courrouçait et celle qui était menacée, que les paroles y meurent, on ne s’aperçoit de ce qui s’y passe que par les faits, elle travaille à la manière des taupes. » Balzac, Les paysans Dans le domaine des sciences sociales où les néologismes sont déjà légion, d’aucuns diraient envahissants, on hésite à en inventer un de plus.

Infra-politique des groupes subalternes

Le terme infra-politique, cependant, semble être approprié pour évoquer l’idée que nous avons affaire à un domaine discret de la lutte politique. Le terme infra-politique est, je crois, approprié pour une autre raison. Le texte caché : une posture vaine ? Raconter la vie. LE BUEN VIVIR – Pour imaginer d’autres mondes. LE BUEN VIVIR Pour imaginer d’autres mondes Par Alberto Acosta Collection thématique Amérique latine, format 12×20 cm, 196 pages, 12 € Après Amérique latine, laboratoire pour un socialisme du XXI° siècle de Marta Harnecker et Equateur, de la République bananière à la Non-République de Rafael Correa, les Editions Utopia continuent à porter à la connaissance du public francophone les évolutions importantes qui sont actuellement en cours dans beaucoup de pays d’Amérique latine, expliquées et commentées par les acteurs de ces changements.

LE BUEN VIVIR – Pour imaginer d’autres mondes

Le « Buen Vivir », que l’on peut traduire par « vie bonne » ou « bien vivre », est un principe central de la vision du monde des peuples indigènes de la région andine. Véritable philosophie de vie, il est compris comme le vivre ensemble dans la diversité et l’harmonie avec la nature, pour reprendre les mots du préambule de la Constitution équatorienne.