DDOC T 2016 0278 BUDIN. L'archétype de l'elfe en fantasy française à travers l'œuvre de Jean Louis Fetjaine, La trilogie des elfes l'intégrale. Boule Roy Emilie 2014 memoire. 2015 Le nouveau pays des merveilles. Héritage et renouveau du merveilleux dans la culture de jeunesse contemporaine. Fantasy - BnF. Qu'est ce que la Fantasy ? Un "petit peuple" au grand pouvoir. Les fées et les elfes médiévaux étaient de taille humaine et les histoires leur prêtent d’ailleurs souvent des liens amoureux avec des représentants de notre espèce, attirés dans leur royaume.
Chez J.R.R. Tolkien, ces mêmes elfes sont grands et nobles, les nains, gobelins et trolls de belle stature. Rien à voir avec les nains de Blanche-Neige (Disney, 1937), les elfes de maison ou les gobelins de la banque Gringotts dans Harry Potter (J.K. Rowling, 1997-2007), ou encore avec les Trolls aux toupets multicolores popularisés auprès des enfants par des jouets et un dessin animé (Dreamworks, 2016). Tolkien protestait justement contre cette miniaturisation très prisée par l’Angleterre victorienne (la reine Victoria était surnommé "The Faerie Queen"), et dont Shakespeare est un des grands inspirateurs, avec les personnages de Toile d’Araignée, Fleur des pois et Graine de moutarde, minuscules serviteurs de Titania dans Le Songe d’une nuit d’été (1594-1595). Des peuples pour des mondes magiques. A côté de ces incontournables de la fantasy "épique", de nombreuses figures sont récurrentes : les géants, associés à l’origine du monde, et dont il ne reste que de rares spécimens qui vivent à l’écart des hommes (chez George Martin ou J.K.
Rowling) ; les homme-arbres, à la façon des Ents de Tolkien, gardiens de la magie ancienne, opposés à la technologie, comme les esprits sylvestres dans Princesse Mononoké (Hayao Miyazaki, 1997) ; des change-formes, comme le Beorn du Hobbit ou les wargs du Trône de fer, qui possèdent des pouvoirs totémiques. Certains univers, notamment en fantasy pour la jeunesse, multiplient les peuples mais aussi les créatures animales, sans qu’il y ait vraiment de distinction franche entre les deux – les centaures sont aussi sages que sauvages chez J.K. Rowling ou C.S. Histoire des récits merveilleux pour enfants. La riche production de "classiques" anglais de la fantasy pour la jeunesse se perpétue au XXe siècle.
Nombre d’entre eux sont écrits par des femmes, comme la prolifique et talentueuse Edith Nesbit (Cinq enfants et moi, 1902, L’Histoire de l’Amulette, 1906). Pamela L. Travers est célèbre pour la série des Mary Poppins à partir de 1934, et Enid Blyton, plus connue pour Le Club des Cinq, a commencé sa carrière avec des réécritures de mythes avant de publier à la fin des années 1930 les séries Le Fauteuil magique et La Forêt enchantée. Chaque fois, le merveilleux surgit dans le quotidien des enfants comme un joyeux bouleversement. Dans les décennies suivantes, de beaux ouvrages intimistes, Tom et le jardin de minuit (Philippa Pearce, 1958) et Charlotte sometimes (“Charlotte parfois” de Penelope Farmer, 1969), font se rencontrer plusieurs temporalités.
Le monde de Warcraft, best seller des jeux en ligne. Les elfes. Bigot Pécot, Maëlle, La fantasy en bibliothèque Histoire, représentation et mise en valeur du genre. Fantasy pour la jeunesse Bibliographie. 2 Isabelle Olivier La fantasy pour la jeunesse, une redondance. La fantasy pour la jeunesse, stagnation ou mutation ? Parmi les a priori générés par la fantasy, le postulat du caractère répétitif et stéréotypé de ses publications revient si continuellement qu’il apparaît incontournable à qui prétend se pencher sur l’état contemporain de ce genre.
Pour une bonne part d’ailleurs, il est indiscutable : petit(e)s sorciers/sorcières surdoué(e)s et jeunes dragonniers semblent bien, depuis une quinzaine d’années, s’être multipliés au point d’envahir littéralement les rayons des librairies et des bibliothèques, avec les volumes innombrables de leurs aventures en série. Rien de plus normal qu’un tel constat concernant une littérature « de genre » (dont le contrat de lecture impose le respect d’un certain nombre de codes) et de « grande diffusion » (dont le modèle économique ne valorise pas la prise de risque), à plus forte raison quand elle vise les jeunes lecteurs, réputés à tort ou à raison plus sensibles à la familiarité rassurante des héros récurrents et des scénarios immuables.
Hybridations inédites. Light-elves, Dark-elves, and Others: Tolkien's Elvish Problem. In chapter 15 of C.
S. Lewis's 1938 novel Out of the Silent Planet, Elwin Ransom the philologist for the first time encounters a sorn, one of the tall, intellectual species that inhabits the highlands of Mars. They fall into a discussion of Oyarsa, the spiritual being who rules the planet, and Augray the sorn tells him that Oyarsa is an eldil. The eldila seem insubstantial to humans and Martians, Augray explains, but this is a mistake. The eldila can go through walls and doors not because they themselves are insubstantial but because to them our material world is insubstantial. What, one may well ask, are "albs" and "devas"? Tolkien's connections with this passage are multiple. What the word and the passage show is that Tolkien had considered the whole problem of the variant forms of "elf" in Germanic languages, and presumably talked about it.
The problems take a certain amount of explanation. Commentators often forget that Snorri was not writing a pagan text.