Expositions photo. Russian Tea Room. L’avis de Time Out Publié le: Lun jan 7 2013 Dissimulé sous de gros lainages soviétiques, exhibé par un concupiscent Wonderbra ou timidement divulgué par une jupe un peu trop courte, le corps humain fait des apparitions révélatrices à la Russian Tea Room.
Au fil d'un accrochage habile, qui réunit les photographes slaves qu’elle soutient depuis ses débuts, la galeriste Liza Fetissova explore librement la manière dont la représentation du corps a pu refléter les mutations plus ou moins subtiles des moeurs et de la sexualité en (ex-)URSS, avant et après la chute du Mur. Papillonnant d’une époque à l’autre sans prétendre à l'exhaustivité, une quarantaine de tirages prend ainsi dans les replis de la chair la mesure du changement. Fondation Henri Cartier-Bresson. Dorothea Lange, 'Migrant Mother', Nipomo, Californie, 1936 © Library of Congress / Courtesy Howard Greenberg Gallery La note de Time Out: <strong>Evaluation: </strong><span class='lf-avgRating'>4</span>/5 L’avis de Time Out Berenice Abbott, Walker Evans, Jerome Liebling, Lee Friedlander, Lisette Model, Dorothea Lange… Tous ont séduit Howard Greenberg et fini chez lui, bien au chaud, dans l’une des collections les plus ahurissantes au monde.
Figure majeure du marché de la photographie, le New-Yorkais compile depuis plus de trente ans une mine d’or couleur sépia, noir et blanc.