Dans quelles mesures de nouvelles formes de solidarité peuvent-elles émerger au sein de la mondialisation ?
C'est ce à quoi ces documents répondent.
Solution 2: Taxe Tobin: une taxe sur les transactions financières. Solution 1 : Le financement participatif est-il le futur de la solidarité ?
1Le crowdfunding (ou financement participatif dans sa déclinaison française) est un phénomène planétaire dont la croissance, par les temps qui courent, dénote : + 160 % en France en 2013 et déjà 66 millions d’euros collectés au 1er trimestre 2014, 7 milliards de dollars collectés dans le monde depuis dix ans et une prévision de 1 000 milliards de dollars levés à horizon 2020 selon le magazine Forbes.
Apparu en France il y a quelques années, ce secteur fait aujourd’hui l’actualité en raison d’une loi entrée en vigueur le 1er octobre 2014. La France est ainsi devenue l’un des premiers pays à se doter d’un arsenal législatif encadrant cette activité, de moins en moins marginale dans l’univers du financement de projets. Aujourd’hui, chacun peut faire usage du financement participatif en France, à son bénéfice ou à celui d’autrui, et ce en toute légalité. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Argent, solidarité et pouvoir. 1Instrument incontournable dans toute opération de développement, l’argent soulève des questions d’une redoutable complexité quant à sa fonction sociale et son rôle réel au niveau des collectivités humaines concernées.
Pendant plusieurs décennies, la plupart des projets de développement rural en Afrique se sont fixés pour principal objectif l’accroissement du revenu monétaire des paysans (défini souvent avec une précision suspecte) : tel était le critère le plus sûr de leur « viabilité » et de leur « crédibilité » (tout au moins auprès des bailleurs de fonds). De nos jours, on prête certes une attention croissante aux problèmes de la « qualité de la vie » et à l’importance de « besoins sociaux » difficilement quantifiables en termes monétaires. Mais peut-on réellement décrypter la logique à la base des comportements et choix quotidiens de familles rurales confrontées à la pression permanente de besoins aussi aigus qu’hétérogènes ?
Tab. 3 Ventilation des crédits par type d’affectation. Démocratie, solidarité et mondialisation. D.
Held, « The Transformation of Political Community : Rethinking Democracy in the Context of Globalization », dans I. Shapiro et C. Hacker-Cordon (dir.), Democracy’s Edges, Cambridge, Cambridge University Press, 1999, p. 90. K. Banting et W. K. Il faudrait aussi s’interroger sur la répartition de la richesse à l’intérieur des démocraties libérales. D. L’idée centrale du cosmopolitisme est que tous les êtres humains sont égaux en tant que personnes morales et que les devoirs moraux ne sont pas limités par les frontières.
R. L’étendue de ce principe est cependant sujette à débats. T. M. Ibid., p. 268-269 ; J. Voir notamment M. L'économie sociale et solidaire peut-elle tous nous sauver? Une cité de 2 000 habitants vivant en espace clos… Des usines où se réconcilient le capital et le travail… Un lieu où les ouvriers ont les mêmes droits que leurs patrons pourvu qu’ils coopèrent Enième utopie de l’économie sociale et solidaire ?
Oui et non… Une expérience picarde qui a déjà fait ses preuves… C’était à la fin du XIXe siècle, Le Familistère de Guise. Jean-Baptiste André Godin, premier bobo de l’économie sociale ? D’autres avant lui avaient déjà tenté de mettre un peu de morale dans l’économie… (Cf. D’autres le feront après – Proudhon ou Charles Gide… Economie solidaire : une question politique. Mondialisation. Quelles responsabilités pour plus de solidarité ? Avant propos Le mot mondialisation est sur toutes les lèvres.
On en parle en bien des lieux, il est l’objet d’une interrogation croissante, d’une préoccupation partagée par de nombreux acteurs, tant du côté de la recherche, des pouvoirs publics que du secteur associatif et des citoyens. De nombreuses études sont consacrées au processus de mondialisation, reflétant la diversité des positions à son égard. En concevant celle que nous présentons ici, nous avons été animés par une triple préoccupation : faire un travail de vulgarisation, utile pour les associations comme pour les personnes, qui incite à mener une réflexion rigoureuse allant au-delà des idées manichéennes ou trop simples ;examiner la mondialisation en partant de ceux qui sont laissés pour compte dans le processus actuel de mondialisation ;rappeler combien il est indispensable d’assumer nos responsabilités et au niveau personnel et au niveau collectif… Nous espérons que, si modeste soit-il, ce travail puisse rendre service. 1.
Article Solidarité. Des voix sur la solidarité internationale. 1Le GRDR affiche, pour ses quarante ans, une nouvelle devise : “Les migrations, une ressource durable pour des territoires solidaires.”
Mais les mots des salariés du GRDR pour caractériser leur “employeur” sont multiples : “Une ONG professionnelle, technique avec une faible dimension politique”, “une école du développement qui transfère des compétences”. Deux images sont également proposées, celle de la tortue “par sa longévité et son histoire, par son rythme lent dans le changement, par sa carapace et sa vulnérabilité”, et celle de la ruche, car “elle bourdonne d’idées, de travail collectif et sait faire du miel et le partager”. Nous retiendrons également la construction suivante : “le GRDR est une association professionnelle du développement, promotrice de citoyenneté, de solidarité et de liens de proximité”.