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Philosophie

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Alexis de Tocqueville. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alexis de Tocqueville Sociologue occidental Époque contemporaine Alexis de Tocqueville par Théodore Chassériau (1850). Alexis-Henri-Charles Clérel, vicomte de Tocqueville, généralement appelé par convenance Alexis de Tocqueville, né à Paris le 29 juillet 1805 et mort à Cannes le 16 avril 1859[1], est un philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français. Raymond Aron et Raymond Boudon entre autres, ont mis en évidence son apport à la sociologie[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code] Né à Paris le 29 juillet 1805 dans une famille légitimiste de la noblesse normande, Alexis de Tocqueville compte plusieurs aïeux illustres de la noblesse normande. Après un exil en Angleterre, ils rentrent en France durant l'Empire, et Hervé de Tocqueville devient pair de France et préfet sous la Restauration. La pensée de Tocqueville[modifier | modifier le code] Arthur Schopenhauer. Signature Arthur Schopenhauer (/aʁtyʁ ʃɔpɛn‿awœʁ[2] ; en allemand : /ˈʔaʁtʊʁ ˈʃɔpn̩ˌhaʊ̯ɐ/[3] Écouter) est un philosophe allemand, né le 22 février 1788 à Danzig[n 2] et mort le 21 septembre 1860 à Francfort-sur-le-Main[n 3].

La philosophie de Schopenhauer a eu une influence importante sur de nombreux écrivains, philosophes ou artistes du XIXe siècle et du XXe siècle, notamment à travers son œuvre principale publiée pour la première fois en 1819, Le Monde comme volonté et comme représentation. Biographie[modifier | modifier le code] Dantzig, ul. Św. Ducha (anciennement Heiligegeistgasse) – Maison natale d'Arthur Schopenhauer Portrait de jeunesse de Schopenhauer. Après ses études classiques, qui l’ont familiarisé avec l’Antiquité, il s’inscrit en 1809 à l’université de Goettingue (Göttingen). En 1813, il soutient donc sa grande thèse, dont le titre exact est De la quadruple racine du principe de raison suffisante à l'université d'Iéna. Il fait une dépression en 1823. Emmanuel Kant. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emmanuel Kant Philosophe occidental Époque moderne Biographie[modifier | modifier le code] Emmanuel Kant naît en 1724 à Königsberg en Prusse-Orientale (actuellement Kaliningrad en Russie) dans un milieu modeste : son père, d'origine écossaise, est sellier, et sa mère, décrite par Kant comme une femme très intelligente, est foncièrement piétiste.

Il est le quatrième d'une famille de onze enfants. Il fréquente durant sept ans le Collegium Fridericianum, dirigé par Franz Albert Schultz, pasteur piétiste qui considère la piété de l'âme comme supérieure au raisonnement. C'est là qu'il découvre Newton et la physique, preuve selon lui qu'une science a priori de la nature est possible (c’est-à-dire les mathématiques et la physique)[2]. En 1746, la mort de son père l’oblige à interrompre ses études pour donner des cours : il est engagé comme précepteur par des familles aisées et il accomplit cette tâche durant neuf ans.

Karl Popper. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Popper. Karl R. Popper Philosophe occidental XXe siècle Biographie[modifier | modifier le code] Karl Popper est né de parents juifs convertis au protestantisme. Puis il étudie à l'Université de Vienne. En 1936, il donna des conférences en Grande-Bretagne, où il rencontra ses compatriotes Hayek et Gombrich. Début 1946, il revint s'installer à Londres. Il était membre de la British Academy. Il prit sa retraite d'enseignant en 1969 et mourut le 17 septembre 1994, sans avoir eu le temps de rédiger la préface de son dernier recueil de conférences Toute vie est résolution de problèmes.

Sa pensée[modifier | modifier le code] Philosophie des sciences[modifier | modifier le code] Le problème de la démarcation[modifier | modifier le code] Cette critique de l'induction conduit Popper à remettre en cause l'idée (que l'on attribue un peu rapidement à tous les positivistes) de vérification. Friedrich Nietzsche. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Wilhelm Nietzsche Philosophe allemand Époque contemporaine Friedrich Wilhelm Nietzsche (prononcé en allemand [ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə], souvent francisé en [nit͡ʃ]) est un philologue, philosophe et poète allemand né le à Röcken, en Saxe-Anhalt, et mort le à Weimar, en Allemagne.

Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Professeur de philologie à l'université de Bâle dès l'âge de 24 ans, il obtient un congé en 1879 pour raison de santé. Présentation générale de son œuvre[modifier | modifier le code] Martin Heidegger. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Martin Heidegger Philosophe allemand Époque contemporaine Martin Heidegger, né le à Messkirch et mort le à Fribourg-en-Brisgau, est un philosophe allemand important. Après ce qu'il appelle le « tournant » de sa pensée dans les années 1930, il s'intéresse aux questions de langage et à l'exégèse des textes historiques, ce qui l'amène à étudier ses prédécesseurs Kant et Nietzsche, mais aussi les présocratiques, la poésie de Hölderlin, le règne de la technique et bien d'autres sujets.

Il est également l'un des philosophes les plus controversés, notamment à cause de son attitude durant la période 1933-1934 où il fut recteur de l'université de Fribourg et adhérent au Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), dont il se serait éloigné par la suite. Biographie[modifier | modifier le code] Un résumé biographique est fourni en introduction des Cahiers de l'Herne[2]. Premières années[modifier | modifier le code] La tombe de Heidegger. Jürgen Habermas. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jürgen Habermas Philosophe et sociologue XXe siècle Jürgen Habermas (, Düsseldorf) est un théoricien allemand en philosophie et en sciences sociales. Il est avec Axel Honneth l'un des grands représentants de la deuxième génération de l'École de Francfort, et développe une pensée qui combine le matérialisme historique de Marx avec le pragmatisme américain, la théorie du développement de Piaget et Kohlberg, et la psychanalyse de Freud.

Habermas considère « la réconciliation de la modernité qui se divise d’elle-même[1] » comme le motif de son œuvre monumentale. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et études[modifier | modifier le code] Habermas voit le jour à Düsseldorf, mais grandit à Gummersbach, une petite ville située tout près, où son père, Ernst Habermas, était secrétaire général du bureau urbain de la chambre de commerce et d’industrie de Cologne. Habermas et l'école de Francfort (1956-1966)[modifier | modifier le code] Arthur Schopenhauer. Søren Kierkegaard. Denis Diderot. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Jeune homme, prends et lis. Si tu peux aller jusqu'à la fin de cet ouvrage, tu ne seras pas incapable d'en entendre un meilleur.

Comme je me suis moins proposé de t'instruire que de t'exercer, il m'importe peu que tu adoptes mes idées ou que tu les rejettes, pourvu qu'elles emploient toute ton attention. Un plus habile t'apprendra à connaître les forces de la nature ; il me suffira de t'avoir fait essayer les tiennes. » Mal connu de ses contemporains, tenu éloigné des polémiques de son temps, peu enclin à la vie des salons et mal reçu par la Révolution, Diderot devra attendre la fin du XIXe siècle pour recevoir enfin tout l'intérêt et la reconnaissance de la postérité dans laquelle il avait placé une partie de ses espoirs.

Biographie Jeunesse (1713-1728) Ses parents mariés en 1712 eurent six enfants dont seulement quatre atteignirent l'âge adulte. De 1723 à 1728, Denis suit les cours du collège jésuite, proche de sa maison natale. John Rawls. Rawls élabore sa théorie durant une période marquée par la guerre du Viêt Nam et la lutte pour les droits civiques, où les États-Unis sont traversés par de profonds mouvements culturels et sociaux. Axée sur les notions d'éthique et de justice, son œuvre renoue avec une tradition contractualiste délaissée, et prolonge la réflexion libérale en cherchant à articuler rationnellement liberté individuelle et solidarité sociale[1]. Sa pensée est largement commentée et critiquée dans le monde anglo-saxon. Biographie[modifier | modifier le code] John Borden (Bordley) Rawls naît dans une famille aisée de Baltimore, Maryland.

Il est le deuxième des cinq enfants de William Lee Rawls et de Anna Abell Stump. Il entre en 1939 à l'université de Princeton, où il commence à s'intéresser à la philosophie, mais est appelé à servir dans l'armée américaine (infanterie) dans le Pacifique et en Nouvelle-Guinée lors de la Seconde Guerre mondiale. Philosophie[modifier | modifier le code] Selon J. Hannah Arendt. Signature Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] le 14 octobre 1906 à Hanovre et morte le 4 décembre 1975 dans l'Upper West Side (New York), est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. C'est pourquoi elle se disait « politologue » (« political scientist »)[3] plutôt que philosophe. Son refus de la philosophie est notamment évoqué dans Condition de l'homme moderne où elle considère que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s'interpréterait aisément comme une série d'essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d'une évasion définitive de la politique »[4].

Biographie[modifier | modifier le code] Vie et études en Allemagne[modifier | modifier le code] Jean-Paul Sartre. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Œuvres principales Compléments Jean-Paul Sartre, né le dans le 16e arrondissement de Paris et mort le dans le 14e arrondissement[1], est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l'œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970.

Intransigeant et fidèle à ses idées, il a toujours rejeté les honneurs ; il a notamment refusé le prix Nobel de littérature en 1964 ; exception notable, il a cependant accepté le titre de docteur honoris causa de l'Université de Jérusalem en 1976. Sa relation particulière avec Simone de Beauvoir est un autre élément de sa notoriété. Biographie[modifier | modifier le code] « Je n’essaie pas de protéger ma vie après coup par ma philosophie, ce qui est batard, ni de conformer ma vie à ma philosophie, ce qui est pédantesque, mais vraiment, vie et philo ne font plus qu’un. » Carnets de la drôle de guerre — Sartre autres.

Raymond Aron. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Aron. Raymond Aron Philosophe occidental XXe siècle Raymond Aron (à gauche) en 1966. Raymond Claude Ferdinand Aron, né le 14 mars 1905 à Paris et mort le 17 octobre 1983 à Paris, est un philosophe, sociologue, politologue, historien et journaliste français. Pendant trente ans, il est éditorialiste au quotidien Le Figaro. Il garde néanmoins tout au long de sa vie un ton modéré. Famille[modifier | modifier le code] Raymond Aron est issu d'une famille juive et d'un milieu plutôt aisé des deux côtés. Cette fortune a permis aux trois enfants Aron de mener une vie aisée et de faire des études. Études[modifier | modifier le code] En 1928, il est reçu 1er à l'agrégation de philosophie, alors que Sartre est recalé à l'écrit, avant d'être à son tour reçu 1er l'année suivante, et avec un total de points supérieur à Aron l'année précédente[13].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code] Ulrich Beck. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Beck. Ulrich Beck Ulrich Beck (né le à Stolp, aujourd'hui Słupsk en Pologne) est un sociologue allemand, auteur de La société du risque (1986). Œuvre[modifier | modifier le code] Dans La Société du risque (1986), Ulrich Beck constate un changement dans la configuration de la société, en raison du développement industriel et technologique, où la question centrale est désormais la répartition du risque. Beck insiste en partie sur la tolérance au risque qui, selon lui, en baissant, augmente la demande d'assurabilité. Concepts[modifier | modifier le code] « Effet ascenseur » (elevator effect)« Société du risque » (risk society)« Seconde modernité » (second modernity)« Modernité réflexive » (reflexive modernization)« Cosmopolitisme méthodologique » Positions politiques[modifier | modifier le code] Ulrich Beck a exprimé a de nombreuses reprises des positions en faveur d'un Etat supranational et d'un Parlement mondial.