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Histoire

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1917, année russe. La chute de l’Empire. En quelques mois, la Russie passe d’un régime tsariste à un pouvoir bolchévique. Comment cela a-t-il été possible ? Analyse de l’historien russe Alexandre Choubine dans le cadre de notre série sur le centenaire. Aujourd’hui, les théories de la révolution sont nombreuses. Quelles sont, selon vous, les causes des révolutions en général, et de la révolution russe en particulier ? Comme chacun sait, Marx a dit que “les révolutions sont les locomotives de l’Histoire”. L’image est belle, mais fausse, selon moi. Les révolutions sont les béliers de l’Histoire. En particulier, les révolutions sont étroitement liées à la modernisation, au passage d’un système agricole traditionnel à une société industrielle, citadine. Car nous avions alors des élites plutôt têtues. L’égoïsme des élites aurait pu être surmonté si un groupe audacieux s’était formé au sein du pouvoir pour inscrire ces problèmes à l’ordre du jour.

Witte était un libéral, bien sûr. Où est passée la Douma ? Israël-Palestine. Pourquoi les Arabes ont perdu la guerre des Six-Jours. Le célèbre ex-député arabe israélien Azmi Bishara s’interroge sur les raisons de la défaite des armées arabes contre l’État hébreu en 1967 et souligne les conséquences désatreuses de cette guerre. La guerre de juin 1967 a permis à Israël d’occuper en six jours des territoires équivalents à trois fois sa superficie [de 1948], dont le reste de la Palestine historique, la Cisjordanie et la bande de Gaza [voir encadré ci-dessous]. C’est d’ailleurs juin 1967 plutôt que mai 1948 [date de la création d’Israël] qui marque la véritable émergence de l’État hébreu.

Celui-ci demeurait jusque-là un projet inachevé au regard du mouvement sioniste. En effet, c’est cette guerre qui a convaincu les “Juifs de la diaspora” qu’Israël était un projet viable. L’immigration juive s’est alors accélérée, les investissements extérieurs ont afflué. Azmi Bishara Cet article est réservé aux abonnés Pour lire les 85% restants. La Méditerranée, secourable ou mortelle? Dix-sept cents migrants au moins sont morts noyés en Méditerranée au cours du seul premier semestre de 2017. Beaucoup d’autres n’ont survécu pour atteindre leur but, du Sud au Nord, que grâce à l’action des forces navales de divers pays de l’union européenne, ou de la générosité d’organisations...

Bonjour ! Dix-sept cents migrants au moins sont morts noyés en Méditerranée au cours du seul premier semestre de 2017. Beaucoup d’autres n’ont survécu pour atteindre leur but, du Sud au Nord, que grâce à l’action des forces navales de divers pays de l’union européenne, ou de la générosité d’organisations non-gouvernementales. . - Chanson « En Méditerranée », Georges MOUSTAKI, 1971. - Lecture d’une lettre de PIE II à MEHMED II par Jean-Luc DEBATTICE dans l’émission « Histoire de », de Michel COOL, sur France Culture, le 16 décembre 2005. - Lecture d’un extrait de « Don Quichotte » de CERVANTES, lu par Roger BLIN dans "les Lundis de l’histoire", le 15 mai 1967. - Jocelyne DAKLIA, Lingua franca.

Fin d’un modèle associatif laïc. Recensé : Jean-Paul Martin, La Ligue de l’enseignement : une histoire politique (1866-2016), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, 605 p., 29 €. Le livre que Jean-Paul Martin signe ici, avec la collaboration de Frédéric Chateigner et Joël Roman, répond à une commande des dirigeants de la Ligue de l’enseignement, soucieux d’offrir au public un ouvrage de référence sur leur mouvement. Qui mieux que J. P. Martin pouvait en effet retracer l’histoire longue et complexe de cette nébuleuse associative ? L’auteur souligne dès l’introduction combien le délai imposé fut pour lui contraignant. Il en résulte un livre dense, parfois aussi touffu que l’enchevêtrement des réseaux de la Ligue, qui met surtout l’accent sur l’histoire politique du mouvement.

La genèse du « modèle associatif laïc » La première partie décrit les débuts de la Ligue de l’enseignement « des origines à 1914 ». Elle adopte ainsi une position où Jean-Paul Martin voit le fondement du « modèle associatif laïc ». La guerre et ses raisons (3/4) : Echange entre Timothy Snyder et Christian Ingrao. Histoire du mécénat (1/3) : Qui était Mécène? Une nouvelle semaine qui s'ouvre aujourd'hui dédiée à l'histoire du mécénat. Ce matin on parle de la figure de Mécène, qui a consacré sa vie aux artistes mais qui a été également conseiller de l'Empereur Auguste. En deuxième partie on va parler encore d'un grand mécène, Chtchoukine. La fondation Louis Vuitton à Paris lui consacre une exposition unique avec l'ensemble des tableaux que le mécène russe avait ressemblé tout le long de sa vie.

L'émission est co-animée par Anaïs Kien Intervenants Clément Chillet : Maître de conférences en histoire ancienne à l’Université de Grenoble Sa thèse qui sera bientôt publiée par L’école française de Rome s’intitule : De l’Etrurie à Rome, Mécène et la fondation de l’empire Anne Baldassari : Conservatrice du patrimoine, ex-directrice du musée Picasso de Paris et commissaire d'exposition.

Gilles Jacob : "Sessue Hayakawa recevait tout le cinéma hollywoodien : Charlie Chaplin, Griffith, Cecil B. DeMille..." Dans son dernier livre, Gilles Jacob nous raconte l'histoire d'un homme, Sessue Hayakawa : son histoire vraie, l'itinéraire d'une star du cinéma tombée dans l'oubli et dont la vie parcourt le 20ème siècle, de Tokyo à Los Angeles, de Paris à New-York, dans un monde en profond bouleversement.

Aujourd'hui, dans Paso Doble : Gilles Jacob pour Un homme cruel, aux éditions Grasset. Résumé de l'éditeur : C'est l'histoire vraie d’une star tombée dans l’oubli. Un comédien qui fut aussi renommé que Charlie Chaplin ou Rudolf Valentino, un personnage de légende qui n’occupe plus aujourd’hui que quelques lignes dans les histoires du cinéma. Et pourtant, quelle vie que la sienne! Né au Japon en 1889, parti très jeune pour l'Amérique, Sessue Hayakawa devient, dès les années 1910, au temps du muet, la première grande star d'origine asiatique de Hollywood. C'est l’histoire d’un des derniers nababs du cinéma, dont les réceptions fabuleuses dans son château californien firent la une des journaux de l’époque. Le jardin et ses créateurs - Bibliographie.

L’art du jardin a toute une histoire. Espace organisé et composé, il revêt en Europe de multiples facettes : jardins clos de l’Antiquité et du Moyen-Age, jardins peuplés de statues de la Renaissance, jardins géométriques, « à la française » du 17e siècle, jardins paysagers, « à l’anglaise », du 18e siècle. Au 19e siècle, les jardins deviennent des parcs, ouverts à tous, et sont des espaces de respiration au cœur de la ville. Aujourd’hui prime la diversité des expériences. Elles s’appuient notamment sur le respect de l’environnement et la biodiversité. A l’occasion du quatrième centenaire de la naissance d’André Le Nôtre (1613-1700), concepteur des jardins de Versailles, les « Rendez-vous aux jardins » 2013 mettent à l’honneur les créateurs de jardins.

Vous pouvez télécharger la bibliographie complète en bas de la page. France. Baridon, Michel Les jardins : paysagistes, jardiniers, poètes. Cet ouvrage propose un voyage dans l’histoire des jardins du monde entier. Actualité du XIXe siècle. Recensé : Emmanuel Fureix, François Jarrige, La modernité désenchantée, La Découverte 2015, 390 p., 25 €. Ceci n’est pas un manuel sur le XIXe siècle, pourrait-on dire, en paraphrasant Magritte, à la première lecture de La modernité désenchantée. L’ouvrage des deux dix-neuvièmistes reconnus que sont E.

Fureix et F. Jarrige est autrement plus ambitieux, et cherche à « esquisser un état des lieux (incomplet) de la façon dont les historiens d’aujourd’hui renouvellent les lectures du XIXe siècle, dans sa singularité » (p. 12). Enjeux du XIXe siècle Comme le confessent les deux auteurs, leur projet doit beaucoup à l’historien des idées François Dosse, codirecteur de la jeune collection « Écritures de l’histoire », qui publie l’ouvrage. Sur l’approche et l’intention des auteurs Fureix et Jarrige commencent par rappeler à quel point le XIXe a sécrété une idée ambivalente du « progrès » et de la « modernité », suscitant la « foi » autant que les « inquiétudes ». Conclusions. L’affaire Dreyfus et la naissance des intellectuels. Durant l'affaire Dreyfus, les intellectuels ont joué un rôle novateur. Avec deux documentaires, diffusés sur France Culture en 1997, faisant entendre la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, retour sur cette affaire pour comprendre les raisons de l'engagement politique et collectif des intellectuels.

A l’occasion de la Journée Spéciale « La France est-elle toujours la patrie des intellectuels ? », retour en archives sur l’émergence du groupe des intellectuels dans l’opinion publique au moment de l’Affaire Dreyfus. Dans un diptyque documentaire alternant témoignages, éclairages historiques, extraits de films, le documentariste Stéphane Bou relate les faits de l’Affaire Dreyfus autant qu’il interroge la mémoire de cette affaire qui plongea la France dans une crise républicaine sans précédent. Arrêté en 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est accusé de haute trahison et “d’intelligences avec une puissance étrangère”, en l’occurrence l’Allemagne.

Pétition des intellectuels Écouter La France divisée. Dante, Homosexuality and the Middle Ages. » Les leçons de l'histoire. Hegel. « On dit aux gouvernants, aux hommes d’Etat, aux peuples de s’instruire principalement par l’expérience de l’histoire. Mais ce qu’enseignent l’expérience et l’histoire, c’est que peuples et gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire et n’ont jamais agi suivant des maximes qu’on en aurait pu retirer. Chaque époque se trouve dans des conditions si particulières, constitue une situation si individuelle que dans cette situation on doit et l’on ne peut décider que par elle. Dans ce tumulte des événements du monde, une maxime générale ne sert pas plus que le souvenir de situations analogues, car une chose comme un pâle souvenir est sans force en face de la vie et de la liberté du présent. A ce point de vue, rien n’est plus fade que de s’en référer souvent aux exemples grecs et romains, comme c’est arrivé si fréquemment chez les Français à l’époque de la Révolution.

Rien de plus différent que la nature de ces peuples et le caractère de notre époque (...). Idées principales : NO QUEENS IN AFRIKA. MEDIEVAL. Notre fin de siècle appartient à la bicyclette. Inventée par le Baron Karl Drais von Sauerbronn, qui conçut en 1817 la draisienne, sorte de trottinette à courir debout, le vélocipède bénéficia en 1860 du génie des Frères Michaux qui adaptèrent le système de la manivelle à pied des rémouleurs et fixèrent cette pédale au moyeu de la roue avant.

Dans les années 1890 , la bicyclette ressemble déjà beaucoup à notre vélo moderne (sauf le dérailleur). Elle est alors devenue un véritable phénomène de société, dont Le Progrès illustré se fait l'écho avec humour. Je vous le dis, en vérité, notre fin de siècle appartient, à la bicyclettedéclare Jacques Mauprat dans son édito du 13 septembre 1891.

La bicyclette est l'avenir de l'homme... Le Progrès illustré du 25 avril 1897 : les joyeusetés de la bicyclette... Trois mots célèbres, modifiés, à peine conteraient ses destinées : Hier, qu'était-elle? Le gouvernement y voit apparemment un signe extérieur de richesse... Et de la femme ! Progrès Illustré n°129 n°129 du 4 juin 1893 Anne Meyer. L'orientalisme, une passion du XIXe siècle. La France du XVIIIe siècle a traduit les Mille et Une Nuits, vu paraître les Lettres persanes de Montesquieu (1721), découvert avec enchantement la pierre de Rosette. Dans le sillage de la campagne napoléonienne d’Égypte (1798-1801), le XIXe siècle se passionne pour l’Orient qu’il s’efforce d’explorer. Si les pays orientaux deviennent une source d’inspiration parfois fantasmée pour les artistes, les scientifiques tentent pour leur part d’en comprendre les cultures avec la rigueur de leur temps : l'Orient devient un objet d’études historiques, culturelles, ethnographiques, linguistiques.

Apprendre les langues et reconstituer leurs racines communes, traduire les récits mythologiques, recenser les croyances, rendre accessible les littératures les plus lointaines… la recherche d’alors suit différentes pistes dont la trace est aujourd’hui encore visible en bibliothèques. Les artes moriendi ou l’art du bien mourir à (...) Page d'introduction : "Car il convient tous mourir une fois... " Page en lien : La danse macabre ou danse des morts Au XIIIe siècle, l’apparition du purgatoire, associé à l’idée de jugement des âmes, permet le développement d’une spiritualité nouvelle, fondée sur le salut et le rachat. La mort est alors appréhendée comme un moment crucial qu’il faut bien préparer. Du XVe au XIXe siècle, le genre littéraire du bien mourir fait florès, à travers des textes variés. L’Ars moriendi primitif (XVe siècle - début du XVIe siècle) « Scientia bene moriendi » (la science du bien mourir) : l’expression apparaît pour la première fois sous la plume de Jean Gerson, elle constitue le titre de la troisième partie de son Opusculum tripartitum (1404).

La Bibliothèque municipale de Lyon conserve un exemplaire de l’Opusculum, en latin et en français, probablement imprimé à Lyon, vers 1508. Jean de Gerson, Linstruction des curez pour instruire le simple peuple..., Lyon ? L'ars moriendi. Érasme, Des. La danse macabre ou danse des morts. Page d'introduction : "Car il convient tous mourir une fois... " Page en lien : Les "artes moriendi" ou l’art du bien mourir à l’époque moderne À la fin du Moyen-Âge – époque confrontée en permanence à la mort, due à la guerre de Cent Ans (1337-1453), à la famine et à la peste – la mort montre son visage, dans l’art et dans la littérature. C’est dans ce contexte tourmenté qu’apparaît la « danse macabre » ou « danse des morts », un thème qui réunit la peinture, la musique, la poésie et la chorégraphie. « Mort n’espargne petit, ne grand » : les origines de la danse macabre Nous sommes à Paris, en 1485.

La danse macabre s’inscrit dans un mouvement initié dès le XIIe siècle. Au XIIIe siècle, le Dit des trois morts et des trois vifs met en scène trois jeunes nobles qui rencontrent trois cadavres. Le sentiment d’égalité devant la mort et la crainte de l’enfer sont au coeur de ces poèmes. La danse macabre de Guy Marchand s’inspire de la fresque des Innocents. Danse macabre des hommes.

L'ivrogne.