Bodleian Library MS. Arab. c. 90. Portulans de la méditerranée. Un portulan est une carte marine manuscrite ; contrairement à la mappemonde du Moyen Age, il ne s’agit pas d’une représentation théologique du monde, mais bien d’un instrument de navigation ; il apparaît avec la généralisation de l’usage de la boussole au XIIIème siècle en Méditerranée.
Le premier portulan connu date de 1290 ; il s’agit de la “carte pisane” de Gênes. Au XIVème et XVème siècles, Majorque et Barcelone deviennent les grands centres de la cartographie et reçoivent les influences du monde arabe et du monde juif. L’école marseillaise de cartographie doit son origine à la famille Oliva, originaire de Majorque et qui s’établit en deux ports méditerranéens : Messine et Marseille. L’école marseillaise devint florissante au XVIIème siècle et témoigne à la fois du savoir-faire du maître cartographe et de l’esthétique baroque. Abraham Cresques ? Atlas de cartes marines, dit [Atlas catalan]. Title : Abraham Cresques ?
Atlas de cartes marines, dit [Atlas catalan]. Author : Cresques, Abraham (1325-1387). Auteur du texte Publication date : 1370-1380 Type : manuscript manuscript Language : catalan Format : Majorque. - Ecriture minuscule. - Décoration : Douze peintures à pleine page ; dessin à la plume ; peinture couvrante aux couleurs vives (bleu, vert, orange, mauve, jaune d’or, ocre, rose, rouge) ; plusieurs motifs peints à l’or bruni avec rehauts de couleur, argent bruni.
Description : Numérisation effectuée à partir d'un document original. Description : Collection numérique : Europeana Regia : manuscrits de la librairie de Charles V et de sa famille Collection numérique : Europeana Regia : manuscrits de la librairie de Charles V et de sa famille Description : Cet atlas de cartes marines en langue catalane a été réalisé en 1375 environ, date qui apparaît dans le calcul du nombre d’or. Atlas Catalan, Abraham Cresques - XIVème siècle. La Méditerranée vue par les musulmans au Moyen – Age. Au Moyen – Age, les musulmans contrôlaient un vaste territoire qu’ils sillonnaient grâce à l’Océan Indien et à la Mer Méditerranée.
L’islam était une religion tolérante et qui poussait les croyants à réfléchir et à se cultiver. Associée à l’attrait du commerce, cette soif de connaissance a donné naissance à de nombreux livres de géographie et à de nombreuses cartes. « La mer de Roum (Méditerranée) baigne Tarsous, Adanah, Massissah, Antioche, Latakieh, Tripoli, Saida, Sour (Tyr) et d’autres villes de la côte de Syrie, l’Egypte, Alexandrie et la côte du Maghreb.
Plusieurs auteurs des Tables, dans leurs ouvrages astronomiques, comme Mohammed fils de Djabir el-Boutani et d’autres, disent que la longueur de cette mer est de cinq mille milles, et que sa largeur varie de huit cents à sept cents et même à six cents milles et moins, selon que la mer est resserrée par le continent ou le continent resserré par la mer. WordPress: J'aime chargement… Articles similaires Alain Ducellier (1934 - 2018) The Largest Medieval Map. L’Europe dans la cartographie arabe médiévale. 1Entre l’oeuvre géographique de Ptolémée – véritable pierre angulaire de la cartographie occidentale et orientale – et la redécouverte de ce savoir et savoir-faire en Europe à la Renaissance plus d’un millénaire s’est écoulé durant lequel ce désir de représenter le monde ou ses parties a été réalisé par des savants arabo-musulmans.
Il est tentant de voir comment le continent européen a pu être conçu et imaginé depuis l’autre côté de la Méditerranée quand on sait qu’à cette altérité culturelle se superposait un antagonisme religieux. La littérature géographique et cartographique arabe se développe surtout à partir du IXe siècle, c’est aussi à partir de ce moment que nous allons observer l’évolution des images élaborées. 2D’abord, dans la conscience arabo-musulmane médiévale l’Europe ne constitue pas une entité bien définie ou délimitée. 3Pour nos observateurs, tous ces peuples font bien partie du Dâr al-harb, du domaine de la guerre, et finiront par se convertir à l’islam.
Figure 1.