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Résilience

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Résilience. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Le mot résilience désigne de manière générale la capacité d'un organisme, un groupe ou une structure à s'adapter à un environnement changeant. Il est utilisé dans plusieurs contextes : Résilience (écologie) Après un incendie, l'écosystème forestier a une certaine capacité à « cicatriser » et à se reconstituer. Cette capacité de résilience écologique varie selon le contexte biogéographique et historique. Colonisation d'un sol incendié par de jeunes plants de pins d’Alep, une espèce résiliente aux feux : ses cônes sérotineux s’ouvrent sous l’action de la chaleur libérant une grande quantité de graines. La résilience écologique est la capacité d'un système vivant (écosystème, biome, population, biosphère) à retrouver les structures et les fonctions de son état de référence après une perturbation[1].

Une faible résilience peut conduire un système écologique, à changer profondément de structure et de fonctionnement après une perturbation. Cette faible résilience peut être une caractéristique intrinsèque du système écologique ou être favorisée par sa dégradation liée à des activités humaines[2]. Colonisation spontanée d'un champ après arrêt de la culture, en Pologne. G. Renaturation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot renaturation désigne des opérations d'aménagements restauratoires ou de gestion restauratoire puis conservatoire consistant à restaurer le « bon » état écologique et paysager de sites que l'on estime dégradés par les activités humaines ou par l'absence de certains animaux (grands ou petits herbivores, fouisseurs, etc.). Renaturation des pistes de l'aéroport désaffecté de Franckfort-Bonames.Elles ont simplement été disloquées pour permettre aux graines et racines d'espèces pionnières et facilitatrices de croître.

La renaturation est une des bases de la restauration écologique, complément essentiel à la conservation[1]. Typologie selon les contextes et enjeux[modifier | modifier le code] Selon les cas une opération de renaturation s'appuie sur : Ce néologisme évoque son équivalent allemand de « Renaturierung ». Les Anglais parlent aussi de « mitigation » Exemples d'application[modifier | modifier le code] Colloques Livres/Documents, études. Plan de restauration. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les plans de restauration concernent souvent des espèces, mais parfois aussi des milieux particuliers (tels que par exemple les gros-bois, vieux-bois et bois-mort (objectif d'un des plans faisant suite au Grenelle de l'Environnement en France). Un tel plan devrait permettre de retrouver quelques arbres anciens, sénescents et morts de diamètres dépassant ceux qui intéressent l'exploitation commerciale, comme ceux qui ont survécu ici dans la hêtraie ancienne de Reinhardswald en Allemagne.

Contenus[modifier | modifier le code] Chaque plan définit et programme la mise en œuvre d'actions coordonnées, nécessaires à la restauration d’espèces menacées sur le territoire concernée (national et européen par exemple en Belgique). Il liste généralement : Espèces-cibles[modifier | modifier le code] Un tel plan peut concerner toutes sortes d'espèces ; animales, végétales ou fongiques. Aires de travail[modifier | modifier le code] Flore. Résilience (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Arbre qui pourrait être perçu comme un symbole de résilience : sa cime a été coupée, et néanmoins il vit et se déploie Du verbe latin resilio, ire, littéralement « sauter en arrière », d'où « rebondir, résister » (au choc, à la déformation). Les premières publications dans le domaine de la psychologie datent de 1939-1945. Werner et Smith, deux psychologues scolaires américaines à Hawaï, travaillent avec des enfants à risque psychopathologique, condamnés à présenter des troubles.

La notion de résilience s'oppose parfois à la notion de « coping » (Paulhan & al., 1995) (en anglais to cope = se débrouiller, s'en sortir). Dans le domaine de l'assistance aux collectivités en cas de catastrophe (naturelle ou causée par l'homme), on parle également de communautés résilientes. La résilience serait le résultat de multiples processus qui viennent interrompre des trajectoires négatives. On parle également de résilience bioéconomique. Résilience communautaire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La résilience communautaire est la capacité d'une communauté de continuer à vivre, fonctionner, se développer et s'épanouir après un traumatisme ou une catastrophe. Une communauté résiliente est donc un groupement de personnes structuré et organisé pour s'adapter rapidement au changement, surmonter un traumatisme, tout en maintenant sa cohésion et des relations ouvertes avec le reste du monde.

La résilience communautaire se veut l'application concrète du concept de résilience à l'échelle d'une communauté. C'est-à-dire qu'un groupe de personnes s'organise de manière à être capable non seulement de surmonter les différentes catastrophes possibles, mais surtout, d'améliorer son quotidien en tissant à nouveau du lien social, en misant davantage sur la solidarité. Par exemple, une des nombreuses possibilités est la mise en place d'un potager communautaire. Qu'est-ce que la résilience communautaire : bases et définitions[modifier | modifier le code]