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Evaluation RAPIDE

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Un projet de robot pour collecter les déchets en mer. Le drone laisse rêveur quant à l'avenir de la lutte contre la pollution marine Tout problème possède une solution, dit l’adage. Le fait est qu’il pourrait prochainement se vérifier en matière de pollution marine. Témoins inquiétants de la pollution, qui ne cesse de s’aggraver depuis plusieurs décennies, les fonds marins parsemés de plastiques en tous genres pourraient bien trouver leur salut grâce au projet de « Marine Drone ». À l’image du « septième continent », immense amas de débris flottant dans l’Océan Pacifique au milieu de courants favorables à son expansion et dont la superficie dépasse désormais les trois millions de kilomètres carrés, les déchets plastiques auraient pu – et malheureusement peuvent toujours – devenir un fléau insurmontable pour nos si précieux océans.

Des solutions futuristes irréalisables pour la lutte contre la pollution marine ? Sur le papier, il est difficile de reprocher quoi que ce soit au drone. Un écologiste est assassiné chaque semaine. Un rapport de l'ONG Global Witness a dénombré 701 défenseurs de l'environnement assassinés dans le monde au cours de la dernière décennie Triste bilan… La défense de l’environnement n’est pas toujours sans risque. Doux euphémisme, notamment dans les pays où les pouvoirs publics jugent qu’elle va à l’encontre de ce qu’on appelle communément les intérêts supérieurs de la nation et où la presse n’est pas libre. Les meurtres de militants anti-déforestation qui se sont multipliés ces derniers mois au Brésil, démontrent que certains, dans le mauvais sens du terme, ne badinent pas avec l’écologie. Rares toutefois sont ceux qui sont en mesure d’en nommer ne serait-ce qu’un seul.

En Russie et en Chine, des journalistes ont par ailleurs été molestés ou ont fait l’objet de menaces pour avoir eu l’outrecuidance de dénoncer des scandales environnementaux. Paradoxalement peu médiatisé, le phénomène n’en est pas moins très préoccupant. Le contrôle des ressources naturelles est passible de mort. 3 banques françaises dans le top 20 des banques climaticides selon plusieurs ONG. A l’occasion du sommet de Durban (Afrique du Sud), plusieurs ONG, dont les Amis de la Terre France, ont présenté une liste des banques « tueuses du climat » finançant le secteur du charbon. Parmi elles, trois établissements français investissent dans cette industrie polluante. Nommée « Bankrolling climate change », l’étude pointe du doigt les institutions bancaires qui ont octroyé des prêts à l’exploitation du charbon et à sa transformation en électricité et qui participent ainsi au réchauffement climatique.

Entre 2005, date de l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto, et septembre 2011, les organisations ont décortiqué les rapports annuels des entreprises productrices de charbon et des sociétés d’électricité obtenue à partir de cette ressource fossile. Orienter les banques vers des prêts responsables Ces financements sont vivement controversés, le charbon est responsable de milliards de tonnes d’émissions de CO2 au niveau mondial et de rejets de particules de suie et de mercure. Coup d’envoi de l'opération « Vacances Propres » Entre 15 et 20 000 tonnes de déchets se retrouvent dans la nature chaque année « Rituel » annuel, l’opération « Vacances Propres » a vocation à sensibiliser plaisanciers et touristes aux affres de la pollution. Moins d’un mois après la sortie du rapport de l‘Agence européenne de l’Environnement qui vantait la qualité des eaux continentales européennes, l’opération « Vacances Propres » a été lancée pour réduire encore plus la quantité de déchets générés par les vacanciers.

Pour ce faire, 3 700 collecteurs vont être installés et des sacs-poubelles seront fournis aux touristes. Campagne de sensibilisation et d’incitation du grand public aux éco-gestes pilotée par l’association Progrès et Environnement, « Vacances propres » traque essentiellement les déchets dits sauvages et, en collaboration avec les communes – plus d’un millier –, participe et favorise la prise de conscience des citoyens.

Les vacanciers au service de la protection de l’environnement. Pas moins de 25 000 mégots ramassés sur des plages marseillaises. La cigarette tue l’environnement à petit feu Et ce en seulement une journée ! Un scandale quand on sait qu’un seul d’entre eux peut polluer 300 litres d’eau, a dénoncé l’antenne de la Surfrider Foundation dans les Bouches-du-Rhône lundi. Les bénévoles de l’association Unis-Cité et les salariés de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) ont effectué une récolte de mégots préparée par l’organisation de défense de l’environnement, toute la journée de samedi. 25 000 mégots de cigarettes ont ainsi été ramassés sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète et sur la Corniche Kennedy, à Marseille.

Une pollution générale qui reste invisible « Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu’ils les ont quittées, probablement au moins autant », a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué. Crédits photos : Istockphoto. 25% des Français limiteraient leur action environnementale à cause de la baisse de leur pouvoir d’achat. En grande surface, les produits issus de l’agriculture biologique sont encore sensiblement plus chers que ceux qui ne sont pas labellisés Une étude exhaustive du Centre de Recherches et d’Observation des Conditions de vie (CREDOC), publiée à la fin du mois dernier a révélé que nos compatriotes agissent de plus en plus pour l’environnement.

Ont-ils pour autant les moyens financiers pour adopter des comportements plus éco-responsables ? C’est la question que s’est posé le cabinet d’expertise Ethicity, auteur d’une étude réalisée en collaboration avec l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME). Selon ses auteurs, 40% de la population seraient particulièrement concernés voire engagés dans le développement durable, éprouveraient « un vrai besoin de vivre autrement » et agiraient en conséquence, considérant la consommation comme un « moyen de vivre bien, d’être mieux », plutôt qu’une véritable « finalité ». Des petits riens qui peuvent changer beaucoup de choses… Cinq concepts écolos qui pourraient vous changer la vie. Et si vous rechargiez vos piles ou vos batteries en les remontant comme une horloge ? Les designers, créateurs et autres inventeurs ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de mettre au point de nouveaux gadgets qui savent se rendre indispensables.

Bien des étapes, dont celle de la conceptualisation, doivent toutefois être franchies avant la commercialisation. L’une d’entre elles fait particulièrement rêver. Lisez, vous comprendrez… La pile à remonter Et si vous rechargiez vos piles ou vos batteries en les remontant comme une horloge ? Plant Book Largement inspiré des plantes, ce nouvel ordinateur portable conçu par les designers Seunggi Baek et Hyerim Kim a cela de révolutionnaire qu’il fonctionne sans électricité. Green Noise Cet appareil créé par le designer Hung-Uei Jou va faire des heureux. Corky Plutôt rustique, cette souris n’est pas comme les autres. Ink Removal Printer Ne reste plus qu’à espérer que ces projets aboutissent… Crédit photo : Yeon Kyeong Hwang et Mieong Ho Kang.

Qui sont les milliardaires les plus “verts” ? Peut-on être “vert” lorsque l’on croule sous les billets verts ? En 2010, le magasine économique américain Forbes avait tenté de répondre à cette question avec un de ses fameux classements : les dix milliardaires les plus green au monde. Réactualisé cette année, ce Top 10 évalue cette fois le montant total du “capital vert” des personnalités les plus riches. Exit les Richard Branson ou fondateurs de Google : les milliardaires présents sur cette nouvelle liste sont principalement des illustres inconnus.

En effet, le nouveau classement ne “récompense” plus ceux qui, avec leurs milliards amassés ici et là, s’engagent à préserver la planète, mais ceux qui ont su faire fortune en voyant justement un bel avenir économique dans le développement durable. Il va donc sans dire que ces nouveaux milliardaires verts sont encore plus motivés par les bénéfices que leurs prédécesseurs, bien qu’ils permettent de facto de plus amples avancées en termes d’écologie. La pollution atmosphérique, ce point noir des Jeux Olympiques de Londres. Les températures annoncées aggraveront le nuage de pollution au-dessus de la capitale britannique Le fameux smog londonien sera bien présent durant la quinzaine britannique. La municipalité n’est pas restée les bras croisés, prenant toute une série de mesures pour réduire la pollution dans le ciel londonien, certes diversement appréciées.

Elle s’en est aussi remise aux conditions météorologiques, espérant que les fortes pluies récentes atténuent cette maudite brume constituée de polluants et de fines particules d’ozone évidemment dangereuses pour la santé humaine. Las ! «Les athlètes sont considérés comme particulièrement vulnérables aux effets de l’ozone troposphérique et d’autres polluants atmosphériques parce qu’ils respirent de l’air dans des volumes très élevés », éclaire Gary Fuller , un expert en qualité de l’air du King College de Londres cité par nos confrères du Guardian. Un manque dans l’éco-mobilité et l’énergie durable. Place à l’éco-conception. Sobriété, style épuré et matériaux éco-gérés : le tiercé gagnant.

Meubles, revêtements, accessoires : le « green spirit » arrive dans les intérieurs et ça déménage ! Les designers s’efforcent aujourd’hui de trouver de nouveaux matériaux à la fois tendances et « propres ». Le design aussi se met au vert. La mouvance zen de ces dernières années se traduisait déjà par des couleurs sobres et des aménagements épurés. Décliné sous forme de lambris, de parquets et bien sûr de meubles, le bois est devenu l’élément incontournable d’une maison « écolo ». De plus en plus nombreux, les éco labels (NF Environnement, PEFC,FSC…), eux, ont été créés pour garantir une gestion durable des ressources. Quant aux tapisseries en lin ou en coton sur les murs, elles sont faciles d’entretien et se démarquent par leurs propriétés anti-allergènes.

La sobriété de rigueur Coté couleurs, la tendance est là aussi à la sobriété. Des objets que vous pouvez aussi fabriquer vous-même. Comment réduire nos émissions de CO2 en gérant mieux notre utilisation d’Internet ? Zutopi : un nouveau moteur de recherche engagé dans le développement durable. Arrivé sur la toile la semaine dernière, Zutopi est un moteur de recherche (Web, images, vidéos, etc…) pas comme les autres. En effet, il soutient les démarches liées au développement durable. Le principe est simple : l’entreprise sociale indépendante à but lucratif, reverse 50 % de ses revenus à quatre partenaires (WWF, GoodPlanet, Babyloan et l’UNICEF) afin de réaliser des actions concrètes.

En utilisant ce nouveau moteur de recherche, l’internaute contribue tout simplement et surtout gratuitement à la réalisation de projets liés au développement durable. Un partenariat établi avec le moteur de recherche Bing permet ainsi aux visiteurs d’obtenir des résultats tout à fait pertinents et un autre conclut avec Yahoo !

Hi Tech

Le salon Écobat, c’est parti. Le Salon Écobat fait notamment la promotion des maisons passives, encore (très) marginales en France Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues au secteur particulièrement énergivore du bâtiment. C’est l’un des grands objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement , qui a initié une entreprise de verdissement du parc immobilier français sans précédent, moyennant par exemple des avantages fiscaux pour les propriétaires effectuant des travaux de rénovation énergétique. Long et complexe, le processus n’en suit pas moins son cours. Il est aussi, avec l’adoption de la résolution thermique consécutive au Grenelle, la raison d’être du salon , qui accueille jusqu’à demain cent-vingt exposants français et étrangers [dont l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) ]. Le Congrès scientifique est Il consistera en des rapporte le site Internet de l’événement. Crédits photos : flickr - seier+seier / Wikimedia Commons - Lamiot.

Le plus grand bâtiment du monde fabriqué à partir de bouteilles de bières recyclées. Las Vegas, la ville du jeu, accueillera bientôt des touristes dans un bâtiment fabriqué à partir de bouteilles de bière recyclées Las Vegas, l’une des villes les plus consommatrices en et en eau de la planète, a modestement redoré une partie de son blason environnemental en faisant construire le plus grand bâtiment en bouteilles de bière recyclées du monde.

Ainsi la ville du jeu et du gaspillage énergétique se met-elle au ! La conception a consisté en récupérer les bouteilles de bière des hôtels du strip de . A l’issue de la collecte a débuté la production d’un matériau composite appelé , un substitut au béton constitué à partir d’un mélange de verre recyclé et de cendres provenant des centrales électriques alimentées au charbon. Plus de 500 000 bouteilles ont été écrasées pour la conception du bâtiment. Crédits photos : Realms of design. La protection de l’environnement en pédalant. Des gestes pour l’environnement qui méritaient récompense… Lancée en février dernier, Citégreen a en partenariat avec Vélib’ concilié sport et écologie en distribuant des points à chaque kilomètre de vélo parcouru et à chaque kilo de déchets trié.

Au lieu de taxer les pratiques nocives pour la planète, la société a décidé de récompenser les gestes faits pour l’environnement. Pour vous motiver à faire du vélo et à participer au développement durable, Citégreen, entreprise créée par trois férus de nouvelles technologies, a eu une idée à la fois simple et prometteuse : pour trente minutes parcourus en Vélib, vous recevez 10 points. En pédalant deux fois par jour, 7 jours sur 7, vous pouvez ainsi gagner 140 points. Sport et protection de l’environnement sont définitivement compatibles Les gestes pour l’environnement sont donc récompensés et ce concept incite les gens à faire du sport plus régulièrement. Crédits photos : Austinevan. Produire de l’électricité avec de l’urine… c’est possible !

L’idée n’est pas ici de vous indiquer comment bricoler dans votre garage une batterie pour exploiter les deux litres et demi d’urine que tout adulte produit en moyenne chaque jour. Mais de prendre conscience que ce qui est, a priori légitimement, considéré comme un déchet peut être une ressource. Une bonne nouvelle sur le plan des énergies renouvelables et sur le futur du traitement des eaux usées. Si au niveau mondial ce sont chaque année près de six trillions et demi de litres d’urine qui sont produite par les êtres humains, ce sont près de vingt trillions de litres qui sont produits par les animaux d’élevage sur la même période.

Et ceci n’est pas sans conséquences sur les écosystèmes, comme on peut le constater avec l’épineux problème des algues vertes en Bretagne dont la prolifération est directement liée à l’élevage porcin intensif dans la région. Crédits photos : flickr - Francisco Antunes / macaron*macaron(Est Bleu2007) Starbucks expérimente un concept store “green” à Amsterdam. 1.618, luxe, calme, volupté et développement durable. Coca-Cola, un leader environnemental d’ici 2020 ? L’affichage environnemental entre aujourd’hui dans sa phase d’expérimentation. Powwownow, la télécommunication verte et efficace.