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Cellule souche

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Des cellules souches pluripotentes induites in vivo chez des souris. Les cellules souches représentent l'avenir de la médecine.

Des cellules souches pluripotentes induites in vivo chez des souris

Grâce à leurs propriétés, on espère reconstruire intégralement des organes pour remplacer ceux qui sont défaillants. Si pour l'instant, on était parvenu à induire le retour de cellules adultes en un état indifférencié in vitro, la performance vient désormais d'être réalisée in vivo. Ce qui laisse entrevoir de belles perspectives... © Annie Cavanagh, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0 Des cellules souches pluripotentes induites in vivo chez des souris - 2 Photos En 2006, Shinya Yamanaka réussissait un exploit encore impensable quelques années plus tôt : il a ramené des cellules adultes dans un état immature et indifférencié, les rendant capables de se transformer en (presque) n’importe quel type cellulaire.

Depuis, de nombreuses réussites in vitro poussent les scientifiques à les envisager dans des essais cliniques, en remplacement des cellules souches embryonnaires, qui posent des problèmes éthiques. Bioéthique: la recherche sur l'embryon désormais autorisée en France. C'est une première en France: la loi "autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires", jusqu'ici interdite, est publiée au Journal officiel ce mercredi.

Bioéthique: la recherche sur l'embryon désormais autorisée en France

Adoptée le 16 juillet au Parlement, malgré une vive opposition de la droite, le texte avait fait l'objet d'une saisine du Conseil constitutionnel. Les parlementaires de l'UMP avaient notamment pointé "l'imprécision et l'inintelligibilité des dispositions", estimant que la loi menaçait "le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine". Dans une décision en date du 1er août les Sages ont réfuté ces arguments, soulignant que "les conditions fixées par la loi à la recherche sur l'embryon, qui ne sont ni imprécises, ni équivoques, ne sont pas contraires à l'objectif de valeur constitutionnelle d'accessibilité et d'intelligibilité de la loi".

Présentation générale - La bioéthique en quelques mots. Définition Bioéthique vient de « bio », qui veut dire « vivant », et d’« éthique », qui signifie « ce qui est bon et utile pour l’homme ».

présentation générale - La bioéthique en quelques mots

La bioéthique s’intéresse aux activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain. Par exemple : la greffe d’organes, de tissus (cornées, peau…), de moelle osseuse ; l’assistance médicale à la procréation, qui fait appel aux dons d’ovules et de sperme ; les recherches ayant comme objet l’embryon et les cellules embryonnaires ; le dépistage de maladies faisant appel aux gènes. Elle cherche à : répondre le mieux possible aux questions soulevées par le progrès scientifique et technique, au regard des valeurs de notre société ; garantir le respect de la dignité humaine et la protection des plus vulnérables contre toute forme d’exploitation.

La France dit non au business des dents médicaments. On connaissait l’utilisation de cellules souches du sang de cordon ombilical (ou sang placentaire).

La France dit non au business des dents médicaments

Le principe est le même avec celles qui se trouvent dans dents. Le corps regorge en effet de ces cellules non encore différenciées ni spécialisées, qui peuvent permettre lorsqu’elles sont greffées à un organe ou un tissu défectueux, de le régénérer. En France, la première structure à proposer la conservation de ces cellules, l’Institut Clinident Biopharma vient d’être interdite par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), censée défendre une certaine idée de la santé, solidaire et non mercantile.

En vertu de la loi bioéthique de 2011, l’organisme peut ou non habiliter ces structures. Vatican : le lobbying des banquiers du sang ombilical a payé. En croisade contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires, Benoît XVI s’allie à des banques privées de sang de cordon ombilical... après avoir vanté le don.

Vatican : le lobbying des banquiers du sang ombilical a payé

Benoît XVI se rend à la salle Paul-VI pour l’audience générale, au Vatican, Rome, le 12 janvier 2012 (Alberto Pizzoli/AFP) Novembre 2009, principauté de Monaco. Des centaines d’évêques, prêtres et scientifiques convergent vers le palais des congrès surplombant la Méditerranée. Les soutanes impeccables se faufilent dans les couloirs alors que les scientifiques préparent leurs interventions. Ici, les religieux n’étudient pas la Bible, ni les textes sacrés, mais les dernières avancées scientifiques sur les cellules souches. Nous sommes au deuxième congrès pour la recherche responsable sur les cellules souches, initié par le Vatican. « C’était fascinant de voir à quel point l’Eglise pouvait s’engager dans un domaine médical très avancé. » Joue-la comme Thierry Henry Sa contre-attaque ?

Puis c’est le revirement. Cellules souches : pour ou contre la loi sur la recherche embryonnaire ? Un tube congelé contenant des cellules souches embryonnaires, utilisées par des chercheurs, à Paris en janvier 2004 (DURAND FLORENCE/SIPA) Depuis mercredi 10 juillet, les députés examinent une proposition de loi visant à modifier la loi relative à la bioéthique du 7 juillet 2011.

Cellules souches : pour ou contre la loi sur la recherche embryonnaire ?

Elle a déjà été adoptée par le Sénat en première lecture. L’embryon riche de ses cellules, chaire à pipette. Quels sont les termes du débat parlementaire de jeudi prochain?

L’embryon riche de ses cellules, chaire à pipette.

Passer de l’interdiction encadrée à l’autorisation encadrée pour l’utilisation des cellules souches embryonnaires à des fins de recherche. Nous passons d’une interdiction à une autorisation. Nous changeons de posture. Le principe essentiel d’indisponibilité de la personne humaine votée, en 2011 à peine, a de fortes chances de voler en éclats et malheureusement en silence.