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TRAVAIL ECONOMIE

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L’immigration, une chance pour la France. Interview de E.M. MOUHOUD réalisée par Pascal Greboval. L’immigration est un sujet récurrent dans les débats à l’approche de toutes les élections. El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine, apporte un éclairage sur la question. Pascal Greboval : Comment expliquez-vous que l’immigration soit toujours connotée de façon péjorative ?

Pensez-vous que cela puisse venir de l’enseignement scolaire ? El Mouhoub Mouhoud : Durant les périodes de crise, les peurs se multiplient sur tous les fronts. Tout ce qui peut être utilisé pour justifier des difficultés va être détourné de son sens. Pourquoi, dans ce contexte, l’immigration est-elle un sujet clivant dans le débat politique ? Les positions des politiques économiques sur l’immigration ne sont pas si divergentes. Est-il pour autant possible de tirer une valeur bénéfique de ces flux sur la vie d’un pays ?

Existe-t-il un lobbying de la part du patronat pour maintenir une main d’œuvre étrangère à bon marché ? Immigration (10) : pour la libre mobilité des travailleurs. Par Francisco Moreno. « Pendant très longtemps en Europe les conséquences de l’émigration préoccupèrent beaucoup plus que celles liées à l’immigration. » Hans Magnus Enzensberger « Le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 a marqué la fin de la mondialisation contemporaine. Pour la première fois, en deux générations, le protectionnisme fut introduit et un passeport fut exigé pour traverser les frontières. » Johan Norberg « Si la liberté des Hommes doit être complète, le laissez-faire (c’est-à-dire le libre-échange) doit finalement être accompagné par le laissez-passer (liberté de se déplacer). » Richard M.

Ebeling « Donne-moi tes pauvres, tes exténués Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres. » Fragment du sonnet écrit par Emma Lazarus et gravé sur le socle de la Statue de la Liberté. Il était fréquent de confisquer les biens, de faire payer des taxes ou restreindre les droits des candidats à l’émigration. Aujourd’hui, la répression est différente. Les migrations internationales, leurs dynamiques et leurs effets: sortir des idées reçues. Introduction 2. Des flux de migration de personnes de plus en plus qualifiées3. Le rôle clé des migrations dans la mondialisation en dépit de leur restriction4. Les effets de l'immigration sur le marché du travailConclusionRéférences bibliographiques Introduction Les migrations internationales[1] constituent un sujet de débat quotidien.

En outre, seulement près de la moitié des migrations internationales vont des pays du Sud vers les pays du Nord le reste se dirigeant vers d'autres pays du Sud. Entre les années cinquante et les années soixante-dix, les mouvements migratoires étaient en grande partie concentrés au sein de la zone OCDE. Paradoxalement aussi, et contrairement à une idée communément admise, les pays industrialisés et la France singulièrement ne reçoivent pas «la misère du monde». Cet article propose un diagnostic précis des migrations dans la mondialisation et analyse leurs effets tout particulièrement sur les pays de départ. 1. 1.1. Source : E.M. Les régions de départ. 1.2. Regardez en avant-première le documentaire "Le Véritable Coût de l’immigration"

Voir la vidéo Pour des raisons de droits concédés à France Télévisions, cette vidéo n'est pas disponible depuis votre position géographique. Par Francetv info Mis à jour le , publié le L’idée dominante veut que les immigrés soient coupables de notre déficit budgétaire. Ils n’apporteraient rien, ou pas grand-chose, à notre économie, mais recevraient beaucoup de la part de l’Etat. Pour démêler le vrai du faux, la réalisatrice Martine Delumeau est partie à la rencontre de plusieurs arrivants, d’origines et de catégories sociales différentes, qui cherchent à s’installer ou à poursuivre leur vie en France.

Son film Le Véritable Coût de l’immigration est à voir en avant-première, samedi 10 et dimanche 11 octobre, sur francetv info, puis mardi 13 octobre à 20h40, dans "Le Monde en face", sur France 5. Cette parole est accompagnée par les analyses d’experts, qu’ils soient économistes, historiens ou démographes. Recevez l’essentiel de l’actualité chaque matin. Oui, les migrants et réfugiés représentent une chance pour l’économie et les salaires. La crise des migrants entraîne malgré elle son lot d’idées reçues. Les nouveaux arrivants viendraient concurrencer les Français sur le marché de l'emploi, ils contribueraient à faire baisser les salaires et augmenteraient le chômage.

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 56 % des Français se disent opposés à l’accueil d'une part de migrants et de réfugiés, notamment en provenance de Syrie. Les nombreux drames qui ont secoué l’actualité cet été - naufrages en Méditerranée, morts sur la route des Balkans - n’auront pas modifié l’opinion générale. "Les Français perçoivent la France comme un pays affaibli économiquement, au chômage élevé, aux ressources publiques rares, et à la population immigrée déjà relativement importante", décrypte Jérôme Fourquet de l'Ifop auprès du "Figaro". Alors que la France s’apprête à recevoir plus de 24.000 réfugiés supplémentaires en deux ans, les économistes s'accordent pour dire que l’immigration ne constitue pas un danger pour l’économie des pays d’accueil.

Le marxisme et l’immigration des prolétaires. Le phénomène de l’immigration des prolétaires n’a rien de nouveau et les marxistes ont abondamment traité ce thème, à commencer par Engels lui-même dès 1845 dans son livre sur «La situation de la classe laborieuse en Angleterre». Marx en parle dans Le Capital, entre autres dans le passage suivant: «Le progrès industriel, qui suit la marche de l’accumulation, non seulement réduit de plus en plus le nombre d’ouvriers nécessaires pour mettre en œuvre une masse croissante de moyens de production, il augmente en même temps la quantité de travail que l’ouvrier individuel doit fournir. L’excès de travail imposé à la fraction de la classe salariée qui se trouve en service actif grossit les rangs de la réserve et en augmentant la pression que la concurrence de la dernière exerce sur la première, force celle-ci à subir plus docilement les ordres du capital» (1).

Et le plus important de tout! L’ouvrier anglais moyen hait l’ouvrier irlandais comme un concurrent qui abaisse son niveau de vie. Archive de la revue Études marxistes | www.marx.be. Tables des matières des volumes publiés sur ce site. Pour vérifier la disponibilité d'un numéro, prière de consulter le Sommaire. Études marxistes 99/2012 7,5 € |top| Introduction : « Si quieres ganar, lucha sin descansar » Herwig LerougeLa lutte contre le gouvernement Di Rupo à l’automne de 2011 et au printemps de 2012Joris Van GorpLa montée en puissance des pays émergents du Sud face aux défis de la mondialisation contemporaineSamir AminLa démondialisation, la nouvelle grande alternative de gauche ? Pol De Vos et Henri HoubenInterview de Samir Amin : « La gauche radicale doit être plus audacieuse »Ruben RamboerQuelques considérations sur la nationalisation d’YPF par l’Argentine Viviana Hunter et Alfred HunterÀ propos de la découverte de la particule de Higgs Dominique Meeùs et Jean PestieauPourquoi la particule de Higgs est importanteMatthew J.

StrasslerÉtudes marxistes 98/2012 7,5€ |top| Table des matièresRédaction des Etudes marxistesIntroduction : Exit Lisbonne ? L'enfer ou le paradis? Migrations: le prix que paye l'Europe pour se barricader - Europe. The Migrant Files, l’enquête sur le coût des migrations, est signée par un collectif de journalistes européens spécialisés dans les questions de migration. Leur enquête porte sur le coût humain et financier de l'immigration. D'abord, pour les candidats qui risquent leur vie pour « passer » en Europe, dépouillés par les passeurs qui ont fait un business de ces traversées périlleuses : selon The Migrant Files, au moins 16 milliards d'euros ont été dépensés depuis 2000 par les migrants pour venir jusqu'en Europe.

En écho, les moyens alloués à la surveillance et à la protection des frontières européennes n'ont cessé de croître. L’Europe forteresse La photo a fait le tour du monde. Emblématique de la politique européenne : Frontex, l'agence de surveillance des frontières de l'Union. Murs et prisons aux portes de l'Europe Les expulsions: premier poste de dépense de la politique anti-immigration L’expulsion coûte en moyenne 4 000 euros. Les immigrés rapportent plus qu'ils ne coûtent à l'économie française. Tordre le coup aux idées reçues qui polluent le débat sur l’immigration. C’est l’objectif de la trentaine de parlementaires français qui ont rendu leur audit sur la politique d'immigration française mercredi. Les économistes interrogés dans ce cadre sont formels: les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent à l’économie française. Décryptage à partir de quatre idées reçues. 1) La France accueille «la misère du monde» : FAUX - Pour démonter cette idée reçue, l’économiste Mouhoub El Mouhoub s’appuie sur le taux d’expatriation, qui mesure la part des expatriés d’un pays par rapport à sa population.

Et il montre que plus un pays est pauvre, plus son taux d’expatriation est bas, c’est à dire que peu de ses citoyens migrent vers l’étranger. Lle coût d’une migration est en fait si élevé que seuls les plus aisés peuvent se le permettre. De même, à l'échelle d’un pays, ce sont les plus qualifiés qui émigrent. 2) Les immigrés coûtent cher parce qu’ils reçoivent plus d’aides sociales : Roumains, Bulgares : non, ils ne viennent pas en France pour les aides sociales. C’est la nouvelle rengaine entonnée en chœur par plusieurs leaders européens. Les immigrés de l’Union européenne – enfin, des pays les plus pauvres de l’UE, donc des pays les plus à l’Est dans l’UE – viendraient poser leurs bagages dans la vieille Europe, profitant de la liberté de circulation qu’elle leur offre, pour lézarder aux frais de la princesse.

Ce « tourisme de prestations sociales » serait essentiellement le fait des Roumains et des Bulgares, et plus particulièrement des Roms, selon les ministres de l’Intérieur du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l’Allemagne et de l’Autriche dans une lettre commune envoyée à la Commission européenne en avril dernier. Ils y réclamaient la possibilité d’interdire de territoire les citoyens européens qui commettraient une fraude aux prestations sociales. Les récents propos de Manuel Valls sur l’absence de vocation des Roms à s’intégrer à la société française sont du même tonneau. L’ouverture des frontières a entraîné des flux modérés. Protection sociale et immigration: les chiffres contre les clichés. Dans votre étude, vous allez à l'encontre d'une idée très répandue, selon laquelle l'immigration coûte cher à la France. Comment parvenez-vous à ce résultat?

Nous avons regardé sur une année - en l'occurrence, 2005 - ce que la population immigrée apportait aux finances publiques et ce qu'elle représentait en termes de dépenses. Il est vrai que les immigrés non communautaires recourent plus fréquemment que les natifs aux aides au logement (34 %, au lieu de 13,7 %), aux allocations familiales (35 %, au lieu de 24,3 %) et à l'assurance chômage (19 %, au lieu de 11,7 %). Mais, a contrario, ils perçoivent moins de prestations liées à la santé ou à la retraite. Et ils paient des cotisations sociales et des impôts sur le revenu, les taxes sur la consommation (TVA) et les impôts locaux entre autres taxes. Au final, pour l'année étudiée, nous sommes parvenus à une contribution nette de l'immigration de 3,9 milliards d'euros.

Pouvez-vous préciser l'origine de ce solde positif? Non. Les immigrés, fardeau ou manne économique ? Les immigrés stimulent la croissance. Quand l'immigration va, tout va. «Quand General Motors éternue, l'Amérique s'enrhume», «Quand le bâtiment va, tout va»: les économistes, comme les agriculteurs, ont leurs maximes. Si cela ne tenait qu'à lui, Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, en créerait bien une nouvelle: «Quand l'immigration va, tout va.» Pour lui, le constat ne fait aucun doute: les flux migratoires constituent un excellent indice de la conjoncture économique sur le marché du travail. Car quand la crise est là, les immigrés ne viennent plus. Ou tellement moins!

Publicité Mais à l'inverse, si l'OCDE vieillissante entend continuer à croître, elle doit d'urgence mettre sur pied une politique volontariste d'immigration. Quand la crise est là, les quotas ne servent à rien Dans l'OCDE, les flux migratoires ont baissé pendant la crise. Et les politiques n'y sont pas pour grand chose. Et ce phénomène ne concerne pas seulement l'immigration légale, car l'immigration illégale diminue elle aussi lorsque les temps sont durs: Catherine Bernard. Les descendants d'immigrés plus exposés au chômage que les immigrés. Les descendants d'immigrés non européens sont plus exposés au chômage que les immigrés eux-mêmes, avec un taux de 24,2 % alors qu'ils sont pour la plupart des Français, constate un rapport du Haut Conseil à l'intégration (HCI). "Bien qu'ayant suivi un parcours scolaire en France, et [étant] le plus souvent de nationalité française, les descendants d'immigrés rencontrent souvent plus de difficultés pour accéder à l'emploi", observe cet "avis" commandé par l'ex-premier ministre François Fillon.

Selon ce document intitulé "Intégrer dans une économie de sous-emploi", mis en ligne par le HCI, "le taux de chômage des immigrés provenant d'un pays tiers à l'UE est plus du double de celui des Français nés de parents eux-mêmes français, 20,2 % contre 8,7 %", note le rapport. Pour les économistes l’immigration n’est pas un problème. La France est-elle confrontée à une vague d’immigration légale massive, comme certains acteurs de la campagne le prétendent ?

En 2008, notre pays comptait 5,2 millions d’immigrés, soit l’équivalent de 8,4% de sa population (10,6% si on intègre également les Français nés à l’étranger). A l’heure actuelle, ce sont environ 200 000 ressortissants étrangers qui s’établissent chaque année en France. Est-ce beaucoup? Ce chiffre représente à la fois l’équivalent d’une ville française de taille moyenne, Rennes par exemple, comme le soulignait récemment Claude Guéant, soit 0,31% (3,1 pour mille dirons les démographes) de la population totale.

Cependant, face aux 200 000 entrées, on trouve un nombre conséquent de sorties de Français, mais surtout d’étrangers qui repartent. Les immigrés sont-ils responsables de la montée du chômage et empêchent-ils les salaires, en particulier des travailleurs peu qualifiés, d’augmenter ? L’immigration serait enfin un fardeau pour les finances publiques. . © Telos. Immigration : Claude Guéant institutionnalise le « racket d’État » Dissuader les demandes de régularisation en les faisant payer au prix fort, il fallait y penser. C’est désormais la logique à l’œu­vre depuis le 1er janvier et l’application de la loi de finances 2012.

Passé ina­perçu lors des débats parlementaires, un article du budget de l’État a ainsi modifié le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). Il crée une nouvelle taxe pour les personnes sans-papiers, en majore d’autres, et fait exploser le prix d’une procédure de régularisation. Lorsqu’elle demande à régulariser sa situation, une personne sans-papiers doit désormais régler au préalable une taxe de 110 euros à la préfecture. Non remboursable en cas de refus ou d’expulsion. Si sa demande est acceptée, elle s’acquitte du reste de 220 eu­ros de la taxe dite de « chancellerie » (qui correspond à la sanction du défaut de visa ou de l’absence du bon visa au moment de la demande) . « Racket d’État » Créer des sans-papiers par l'obstacle économique. Pour les économistes l’immigration n’est pas un problème. L’impact de l’immigration sur les salaires est, au pire, marginal.

Pourquoi l'immigration est une chance pour nos entreprises, Points de vue. Immigration Travail. Daniel Balavoine répond à un raciste. L'immigration, parlons-en ! Immigration : l'UMP se penche sur la question.

Il faut les sélectionner sur leur métier

Devraient travailler pour leur pays. Coutent plus qu'ils ne rapportent. Causent le chomage. Volent le travail. Baissent les salaires. Ils nous prennent notre travail ! - une vidéo Actu et Politique. Detracteurs.