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Imaginaire géographique

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Obgeographiques. Derrière les cartes - Les territoires ou les espaces géographiques sont perçus et vécus. Les cartes qui en sont les retransciptions graphiques le sont aussi par conséquence. Elles ne sont pas anodines, elles ont un sens voulu ou non, qui n'est pas toujour. [BILLET] Concevoir une carte c’est rendre visible l’invisible – Carnet (neo)cartographique. Comme la banane, la conception cartographique peut s’attaquer par les deux bouts.

[BILLET] Concevoir une carte c’est rendre visible l’invisible – Carnet (neo)cartographique

D’un côté, c’est une question qui déclenche le processus de fabrication de la carte. Pour y répondre, il faudra sélectionner une (ou plusieurs) information géographique, la traiter, l’analyser et in fine la représenter selon les règles de la sémiologie graphique. Ce processus heuristique, scientifique, à pour but de mettre en image des réalités objectives, de rendre explicite les données géographiques de la façon la plus neutre qui soit (cet objectif n’étant jamais complètement atteint). C’est la carte pour « faire vivre les statistiques » de Roger Brunet. VOIR TOUJOURS PLUS HAUT - LA TERRE VUE DU CIEL - Repères numériques.

La lévitation, c’est en premier lieu se libérer de la pesanteur et donc la possibilité de changer de point de vue en prenant de la hauteur.

VOIR TOUJOURS PLUS HAUT - LA TERRE VUE DU CIEL - Repères numériques

Le fait de prendre de la hauteur change complètement la vision que nous avons des choses : elles sont plus petites, elles sont diluées dans l’espace à perte de vue. C’est ce qui est déjà en jeu dans la cartographie. La carte est ce qui nous permet de visualiser un espace physique connu ou inconnu. Elle est une manière abstraite d’appréhender le monde et suppose que nous l’ayons déjà arpenté pour pouvoir le représenter. Elle est une vue de haut, une transposition aplanie de l’espace parcouru réellement. C’est aujourd’hui avec des images numériques que nous découvrons le territoire mais ces images ne sont que des reconstitutions, des fragments d’espace collés les uns à côté des autres. Les images prises de haut par des satellites sont présentées ici au mur, ce qui perturbe encore davantage notre compréhension de l’espace. Imaginaire spatial. La notion d’imaginaire réfère explicitement à celle d’image, c’est à dire à quelque chose qui se réfère de façon analogique au réel sans en être jamais un double parfaitement fidèle.

Imaginaire spatial

C’est la nature du lien que l’on conçoit entre le réel et l’image qui conditionne le contenu de la notion d’imaginaire. Si l’on croit que l’image est ou peut être un reflet du réel, la singularité et la pertinence de la notion d’imaginaire est discutée, voire niée. Une conception hyper-positiviste (positivisme) de la science, telle qu’elle a prévalu en géographie jusqu’au « milieu » du XXe siècle par exemple, postule que les images produites (cartes et photographies par exemple) donnent à voir le réel tel qu’il est. L’ensemble des images produites et leur cohérence propre ne constitue pas un champ doté d’une autonomie telle qu’il mérite d’être individualisé dans la notion d’imaginaire, absente du coup du discours géographique classique.

Voir aussi : représentation. Bibliographie imaginaire spatial. L’Imaginaire géographique. Essai de géographie littéraire La Cliothèque. Lionel Dupuy est professeur d’histoire-géographie dans un collège.

L’Imaginaire géographique. Essai de géographie littéraire La Cliothèque

Il a soutenu une thèse en géographie en 2009, sous la direction de Vincent Berdoulay et Jean-Yves Puyo, qui avait pour titre Géographie et imaginaire géographique dans Les Voyages extraordinaires de Jules Verne : Le Superbe Orénoque (1898). Ce travail de recherches avait conduit l’auteur à labourer les terres d’une géographie encore un peu expérimentale en France, celle de la géographie littéraire telle qu’a pu en dessiner les contours Michel Collot[1] en 2011. L'imaginaire spatial. Plaidoyer pour la géographie des représentations. L 'imaginaire spatial. ser à la symbolique des lieux à la manière de G.

L'imaginaire spatial. Plaidoyer pour la géographie des représentations

Bachelard, à leurs aspects mythiques comme A. Cauquelin, à leurs connotations subjectives à la façon de P. Sansot. Topophilies, topophobies, lieux aimés ou haïs, dirait Yi Fu Tuan, l'espace n'est rien pris en lui-même, il renvoie à la conscience, à l'idéologie de celui qui le vit pour devenir lieu existentiel. Selon Entrikin3, le lieu « is not a collection of empirically observable objects and events, but rather is the repository of meaning ». L'homme est acteur géographique, le lieu est son espace de vie ; toutes les relations s'y mêlent dans un écheveau de liens véhiculant nos sentiments personnels, nos mémoires collectives et nos symboles. Ainsi la ville prend-elle vie au-delà de son plan, de ses structures et de ses repères physiques et de ses fonctions.

Le déplacement imaginaire. L’imaginaire géographique. Compte rendu du Café Géographique du 26 mai 2015 (Paris, Café de Flore) Intervenant : Pierre Jourde, écrivain, universitaire, polémiste Modérateur :

L’imaginaire géographique

Imaginaire géographique et géographie littéraire. Vient de paraître : L'imaginaire géographique.

Imaginaire géographique et géographie littéraire

Essai de géographie littéraire Plus d'informations (présentation, sommaire, préface) : présentation - commande (France) - commande (France et étranger)

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