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Auto reorganzation

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Jean Marc Manach

La surveillance des réseaux étendue au-delà du cadre anti-terroriste. Mardi 10 décembre, le Sénat adoptait en deuxième lecture la possibilité d'étendre la Loi de Programmation Militaire (LPM) à l'ensemble des citoyens français.

La surveillance des réseaux étendue au-delà du cadre anti-terroriste

Inquiétudes et mécontentement commençaient alors à poindre parmi les acteurs du numérique, relayées par quelques médias. Maintenant que la loi controversée est promulguée, qu'en est-il de la situation ? Comment s'applique concrètement la Loi de Programmation Militaire ? L'article 20 du projet de loi relatif à la Loi de Programmation Militaire, intitulé « Accès administratif aux données de connexion » est celui qui nous intéresse présentement. C'est lui qui accorde aux agents d'état habilités ainsi qu'aux services de police et gendarmerie, le droit de collecter les données personnelles des citoyens jugés potentiellement « ennemis d'État ». Cette surveillance se portera sur des dizaines de milliers de personnes chaque année. Les protestations de nombreux acteurs du numérique La LPM est-elle dangereuse ?

Qu'en est-il aujourd'hui ? J'ai visité le "Big Brother" à la française (Thales) Un bunker enfoui à dix mètres sous terre.

J'ai visité le "Big Brother" à la française (Thales)

Trois niveaux séparés par de multiples sas de sécurité et espacés d'épaisses couches de béton armé. La plateforme nationale des interceptions judiciaires (Pnij), le nouveau Big Brother à la française, est nichée là, à Élancourt dans les Yvelines. C'est ici, dans des kilomètres de câbles, que la vie privée de milliers d'individus est acheminée. Écoutes téléphoniques, SMS, fax, mails, factures détaillées (les fameuses "fadettes")... Des pétaoctets de données sont accumulés dans les serveurs de la société Thales, pour être analysés par les magistrats et les services de police et de gendarmerie.

Le système se veut infaillible. Les coûts exorbitants de l'espionnage Et les enjeux sont considérables. En centralisant les interceptions judiciaires chez Thales, le gouvernement espère limiter "la dérive des dépenses" et cantonner les frais annuels à 12 millions d'euros. Des données ultrasécurisées Mais le recours à Thales n'est pas sans problèmes.

Anssi

Ecoutes téléphoniques : deux journalistes convoqués à la DCRI. Le 13 septembre dernier, deux journalistes du site Owni – aujourd’hui disparu – publiaient un article très fouillé sur une nouvelle plateforme prévue en France, pour centraliser les écoutes téléphoniques, surveiller Internet...

Ecoutes téléphoniques : deux journalistes convoqués à la DCRI

Mardi prochain, les deux auteurs, Pierre Alonso et Andrea Fradin, sont convoqués comme « témoins » à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois-Perret dans la région parisienne, pour une affaire « les concernant », comme on dit dans le jargon policier. La convocation intervient dans le cadre d’une « enquête préliminaire », « à la demande du parquet », et prévient les destinataires qu’un refus d’y répondre pourrait déclencher l’article 68 du code de procédure pénale, et donc une comparution contrainte.

Le motif de la convocation n’est pas signifié, mais tout indique que c’est en lien avec cet article sur les écoutes. Le document Confidentiel Défense (capture d’écran) Le circuit des écoutes (Inforgraphie Owni) Vos traces.

Laurent Chemla

Bernard Benhamou. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bernard Benhamou

Pour les articles homonymes, voir Benhamou. Bernard Benhamou est un expert français de l'Internet et spécialiste de la société de l'information. Il est actuellement délégué aux usages de l'internet au ministère de la Recherche et de l'Enseignement supérieur. Il est un défenseur de la neutralité de réseaux et a été, en 2000, candidat au conseil d'administration de l'ICANN, organisme chargé de la régulation des noms de domaine. Biographie[modifier | modifier le code] Conférences et parutions[modifier | modifier le code] Il est aussi la principale personne chargée de Netgouvernance.org.

Affaire Snowden, et après.