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Parole de VC: "Tout reste à faire dans l'économie collaborative" Avec des participations dans KissKissBankBank, La Ruche Qui Dit Oui ! , A Little Market et Sculpteo, le fonds français Xange s’est spécialisé dans des startups de l’économie collaborative. Rencontre avec Rodolphe Menegaux et Nicolas Debock, deux investisseurs visionnaires et pionniers de l’économie collaborative. Quelles grandes évolutions technologiques, économiques et sociétales traduit le développement de l’économie collaborative selon vous ? Nicolas Debock : L’économie collaborative est selon nous l’illustration d’un mouvement global de transformation de notre société moderne, d’un modèle centralisé et construit sur des stocks vers des modèles organisés en réseaux horizontaux et construits sur des flux. D’un point de vue économique nous assistons à l’émergence d’une économie décentralisée et horizontale (comme le dit Daniel Kaplan de la FING), organisée en réseaux venant compléter les organisations centralisées et pyramidales issues du Fordisme.

Nicolas Debock Crédit image : xtof. La consommation collaborative, un acte politique ? Suite à la tribune de Jean-Paul Flipo sur OuiShare.net j’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur l’approche qu’il expose dans son livre : redonner une envergure politique à la consommation. J’ai eu l’opportunité de lui poser quelques questions qui viennent éclaircir certaines zones d’ombres. Il semble que vous souhaitiez redonner une dimension politique à la consommation. Pensez-vous qu’il existe une corrélation directe entre les dérives des modes de consommation de notre système économique et notre système politique où la démocratie apparaît comme de plus en plus utopique ?

La consommation collaborative n’est pas un « pop up », un phénomène qui aurait fait irruption inopinément dans nos sociétés développées, ou déclenché simplement par les circonstances actuelles de la crise économique que nous traversons. Partons de ce qui est apparemment le plus lointain : le mauvais fonctionnement des démocraties libérales au 21e siècle, comme vous le suggérez dans votre question.

La consommation collaborative, un acte politique ? L'assurance collaborative se développe en Europe. En juillet prochain, l'assurance P2P, c'est-à-dire entre particuliers, sera disponible pour les consommateurs britanniques par l'intermédiaire de la start-up jFloat.com, pour ce qui est de l'assurance automobile. Le principe est novateur car il cumule l'assurance collaborative à une couverture traditionnelle.

Pour être éligible à ce service, il faut tout d'abord constituer une communauté de 100 personnes, de préférence des proches, de la famille ou avec des intérêts communs. Responsabiliser les assurés tout en les sécurisant La communauté au complet versera une cotisation qui sera divisée en 2 parties, 80% de la somme servira à un fond de garantie commun (le float) pour régler les petits sinistres et les 20% restants seront utilisés pour souscrire une assurance classique pour les risques lourds uniquement. Le concept est ainsi doublement intéressant pour les assurés: Enfin, si le fond de garantie est épuisé, les membres auront le choix de cotiser de nouveau ou de le fermer. L’assurance peer-to-peer, prochaine étape de la désintermédiation.

Informé et connecté, le client doute de la pertinence des anciens corps de métiers et préfère prendre des décisions reposant sur ses propres informations. Les acteurs du web sont peut-être les plus à même de devenir des plateformes d’assurance P2P. Deux phénomènes indépendants expliquent l’arrivée massive d’acteurs dans l’économie du partage en P2P. Le contexte économique défavorable pousse les consommateurs à rechercher activement des opportunités d’arbitrage entre les services.

Les comparateurs de prix n’ont en effet jamais connu autant de succès. Quand la multitude sert des intérêts particuliers Actuellement, les modèles d’assurance en P2P se divisent en deux catégories selon l’importance qu’ils donnent aux assureurs traditionnels dans la couverture du risque. L’information, au cœur de l’assurance et des réseaux sociaux Réunir une multitude de consommateurs pour obtenir des prix plus bas rejoint une certaine tendance que Groupon a su convertir en business model.

L’assurance dans 5 ans (2/2) : les 4 horizons (indécis) de la digitalisation. ANALYSE. Le 100% digital, la stratégie d'entreprise client-centrée, l'assurance peer-to-peer, le tout-prédictif : pour l'assurance, ces nouveaux horizons sont des opportunités tangibles aux allures de gigantesques défis. Ce billet est la deuxième partie deL'assurance dans 5 ans : de nouveaux métiers, de nouvelles RH ?

Largement commentée, enclenchée et anticipée, la mutation du secteur bancaire est de ces transformations qui résonnent comme une évidence. "La banque de demain", une transformation qui semble toutefois aussi guidée par l'impératif de survie, notamment depuis qu'une étude de référence, en 2012, annonçait que la moitié des groupes bancaires du monde "développé" seraient obsolètes en 2020... Que nous disent les noms des plans stratégiques des assureurs ? Priorité Clients 2012-2014, Grandir autrement 2014-2017, Optimal Dynamics ou plus sobrement Ambition 2016...

Lire la suite + Quid de l'assurance, son secteur-"jumeau" ? Big Data et assurance : une convergence inéluctable ? L'économie collaborative, c'est l'avenir ! "Tous ensemble, tous ensemble ! ", ce n’est pas seulement ce que scandent les manifestants. C’est aussi le credo des acteurs de l’économie collaborative. Et l'économie collaborative, ce n’est pas une mode, un passe-temps pour bobo mais un vrai mouvement, une tendance de fond. Décryptage avec Patrick Lelong. Plutôt que chaque spécialiste travaille dans son coin pour créer produits et services, les adeptes de l’économie collaborative se groupent, toutes compétences confondues, souvent dans une structure qu’on appelle "coworking" - en français : "travail en commun".

L’économie collaborative consiste donc à créer des produits et services qui répondent au monde moderne, au sur-mesure, aux spécificités nouvelles de notre société, aux nouveaux besoins souvent quotidiens. L’économie collaborative c’est par exemple le partage d’outils de jardinage, de voitures, d’appartements, l’échange d’une compétence contre une autre. Deways et la Macif : un partenariat qui fait du sens. La question de l’assurance pour les plateformes de consommation collaborative est à la fois sensible et essentielle. Ces plateformes et les pratiques de consommation qu’elles permettent sont nouvelles, les produits d’assurance à inventer le sont tout autant.

Les assureurs ont une certaine responsabilité dans le développement des modèles de consommation collaborative. L’assurance est en effet un gage de confiance pour les utilisateurs et revêt ainsi une importance primordiale dans la normalisation de ces nouvelles pratiques. A l’initiative d’Alexandre Grandremy, co-fondateur de Deways (location de voitures entre particuliers), j’ai rencontré Denis Breillat, directeur Nouveaux produits d’Assurance à la Macif et en charge du partenariat avec Deways et Julie Terzulli, responsable communication.

Quelles sont les raisons qui vous ont fait préférer accompagner Deways ? Est-ce compliqué pour un assureur d’accompagner ces nouveaux modèles ? A propos de Antonin Léonard. L'économie collaborative menace t-elle l'assurance ? L’assurance collaborative : vers une nouvelle économie de marché | finanzen.fr. Les assureurs sont concernés par ce mouvement à deux niveaux : premièrement, la consommation collaborative modifie les risques traditionnels couverts par les assurances. Par exemple, en cas d’un accident de covoiturage, quelle assurance intervient : celle du propriétaire de la voiture, celle du locataire ou conducteur (qui n’est pas le propriétaire du véhicule) ou celle de l’entreprise de mise en relation pour le covoiturage ?

Deuxièmement, la consommation collaborative remet en cause les modèles actuels des services et produits bancaires et d’assurances. Face à cette évolution, les assureurs doivent sur le long terme adapter leurs produits et services à l’émergence grandissante de ce nouveau marché économique, déjà établit dans des pays voisins, tels que l’Allemagne (Friendsurance) et le Royaume-Uni (jFloat). Consommer l’assurance collectivement Le but est d’alléger le coût des franchises pour les consommateurs en minimisant la prise de risques.

"La consommation collaborative est un comportement citoyen !" Auteur de « La consommation citoyenne : origines, significations, enjeux« , Jean-Paul Flipo souhaite redonner une dimension politique à la consommation. Tribune engagée… mais enthousiaste. La consommation collaborative n’est pas un phénomène qui aurait fait irruption inopinément dans nos sociétés développées. Ce phénomène n’a pas non plus été déclenché simplement par les circonstances actuelles de la crise économique que nous traversons. Celles-ci se succèdent les unes aux autres dans le système capitaliste : cela fait hélas partie de son mode de fonctionnement. Si la crise en était la seule cause, la consommation collaborative aurait pu exister déjà en 2001, en 1993, en 1976, ou même dans la grande dépression des années 30.

Si cette tendance se manifeste seulement aujourd’hui, c’est que quelques évolutions sociétales cruciales ont convergé pour la produire. Partons de ce qui est apparemment le plus lointain : le mauvais fonctionnement des démocraties libérales au 21e siècle. Truthpaint. L’économie collaborative, nouvelle frontière des assureurs. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Philippe Jacqué C’est une annonce qui est passée relativement inaperçue. Mercredi 22 avril, Ouicar, le numéro deux de la location de véhicules entre particuliers, a annoncé avoir changé d’assureur. L’entreprise, qui dispose d’un parc de 15 000 véhicules, a signé un partenariat avec le groupe Generali, et sa filiale L’Équité. Auparavant, la PME était assurée par MMA. Mais cette annonce témoigne bien d’une chose : dans l’économie collaborative en pleine explosion, l’assurance est aujourd’hui au cœur du réacteur.

Sans assurance, pas de service, car la confiance entre personnes s’arrête souvent au moindre pépin. Dans le cas d’un service comme Ouicar par exemple, que vous soyez propriétaire ou locataire, elle est nécessaire. Lire aussi : Drivy, ma voiture est la tienne Un risque difficilement calculable Et les assureurs ont fini par apprendre. « L’estimation du risque, c’est notre devoir d’assureur. Résultat, les tarifs ont fini par baisser. Assurer l’économie collaborative, une opportunité pour les assureurs ? | Paysages numériques... Avec l’essor de l’économie collaborative, il semble qu’un marché nouveau se soit ouvert pour les assureurs. Si j’en crois le site Thot Cursus, “l’économie collaborative ou économie du partage, considérée dans une acception large, englobe les diverses formes de consommation collaborative (AMAP, couchsurfing, co-voiturage, auto-partage, vélo-partage, cojetage, troc de livres et de vêtements), les modes de vie collaboratifs (co-working, co-location, habitat collectif, jardins partagés), le financement collaboratif (crowdfunding, prêt d’argent de pair à pair, monnaies alternatives), la production contributive (DIY, Fablabs, maker spaces) et la culture libre en général.”

En proposant un mode nouveau de consommation, qui privilégie l’usage et le partage sur la propriété, l’économie collaborative invite également à repenser la manière de s’assurer. Je vous propose de passer en revue quelques exemples de cette situation. Allianz & Drivy Drivy MMA & Livop + Tripndrive Le service d’autopartage Livop. L’économie collaborative est-elle solidaire? Echanger une heure de ménage contre une heure de soutien scolaire, votre lave-vaisselle contre un frigo… L’économie collaborative consiste à partager plutôt qu’à acheter, et ce afin de vivre mieux. Cela peut être du troc, de l’échange de biens, de services ou de savoirs entre particuliers, mais aussi du travail collaboratif, avec la multiplication de nouveaux espaces de coworking. L'espace de coworking BeeOTop, à Paris, dédié à l'innovation sociale.

Parmi les locataires, des ONG, des entreprises sociales et... Youphil.com! Avec les nouvelles technologies, cette économie du partage a connu un essor incroyable. Depuis cinq ans, l’économie collaborative se développe, avec des sites de financement participatif. Par exemple, sur le site HelloMerci, vous pouvez financer des projets d’entreprises et de particuliers directement. D’autres sites se multiplient pour faire du covoiturage, échanger des billets de train, des vêtements, des maisons. Remplacer les anciens patrons par des nouveaux.

Quelles définitions de la consommation collaborative ? Une notion non stabilisée La notion de consommation collaborative s’est imposé en France au début des années 2010. A cette même période, Anne-sophie Novel et Stéphane Riot ont publié Vive la co-révolution, le premier ouvrage francophone portant sur l’économie du partage. Et la communauté Ouishare – sous l’impulsion d’Antonin Léonard, s’est imposée comme un acteur fédérateur incontournable de l’économie collaborative. Mais ce terme trouve ses racines aux Etats-Unis ; inventé par Marcus Felson et Joe L. Spaeth en 1978 (Robert, 2014), la consommation collaborative désigne les « événements dans lesquels une ou plusieurs personnes consomment des biens ou des services économiques dans un processus qui consiste à se livrer à des activités communes ». Par la suite, l’expression fût reprise par le Britannique Ray Algar, un consultant en management qui posait la question du développement de ce mouvement émergent (Algar, 2007).

Notre approche de la consommation collaborative Le lien pair-à-pair : L'économie sociale et solidaire: un modèle de réussite durable à enseigner | Jean-Louis Cabrespines. A l'occasion du premier salon national dédié à l'Economie Sociale et Solidaire coorganisé par la région Poitou-Charentes, la chambre régionale de l'ESS (Cress) de Poitou-Charentes et le Conseil national des Cress (CNCress) les 17 et 18 octobre prochains, il est important de rappeler son poids et sa place dans le quotidien de chacun. Parler d'économie sociale et solidaire, c'est parler d'engagements individuels porteurs de changements pour tous dans le cadre d'un projet collectif, c'est dire que les valeurs de cette forme d'économie sont ancrées dans leur temps et dans une autre conception de la vie en société, en mettant en avant une approche humaniste.

Ce modèle économique est né à la fin du 19e siècle. Il est intrinsèquement lié à des destins individuels pour des projets collectifs. Lire aussi: Sur ce même modèle, Georges Rino voulait offrir à tous les salariés un vrai temps de pause à midi. Aujourd'hui, évoquer l'économie sociale et solidaire c'est évoquer le quotidien de chacun. Close. Bernard Stiegler : "Les gens consomment plus parce qu’ils idéalisent de moins en moins." Le bon consommateur et le mauvais citoyen par Robert Rochefort. Livre après livre, le directeur du Credoc bâtit un ensemble cohérent de concepts en s'appuyant sur une observation détaillée des comportements des consommateurs. Dans cet ouvrage, il avance le concept de "société consommatoire".

Pour éviter "société de consommation", jugée trop critique? Pas seulement, puisque l'auteur laisse passer de temps à autre un jugement moral: "Nous achetons toujours plus d'objets dont la finalité est de prétendre nous aider à construire nos vies, alors que cette accumulation est vaine. " Pour signifier que, à travers la consommation, ce sont des comportements qui s'expriment et des valeurs qui se révèlent. Comment concilier ce dernier et l'égocentrisme "consommatoire"? Alexandre Jardin “Une révolution solidaire est en marche” Valérie Urman.

Emprunter la voiture du voisin, partager son bureau: la consommation collaborative. La consommation collaborative - APCE, agence pour la création d'entreprises, création d'entreprise, créer sa société,l'auto-entrepreneur, autoentrepreneur, auto-entrepreneur, auto entrepreneur, lautoentrepreneur, reprendre une entreprise, aides à la créat. Consommation "collaborative": une enquête pour mieux cerner le profil de ses adeptes- 4 mars 2015. La consommation collaborative : nouveau mode d’expression populaire ?, Le Cercle. La crise dope la consommation collaborative.

ShaRevolution : les résultats attendus d’une étude sur la consommation collaborative. LE COMPTOIR DE L'INNOVATION. "Banque: les épargnants sont en quête de sens" Ces objets de la maison que l'on peut s'échanger ou se louer sur Internet. Les Français sont fans de consommation collaborative, parfois sans le savoir. L'économie sociale et solidaire. L'économie sociale et solidaire, remède à la crise.