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Travail

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Brûle. Le 13 août 2012, un homme de 51 ans est mort des suites de ses blessures, après s'être immolé par le feu à la Caisse d'Allocations Familiales de Mantes-la-Jolie cinq jours plus tôt.

Brûle

Les journaux disaient que ses jours n'étaient pas en danger, ça ne fait qu'une erreur d'appréciation de plus. Il ne touchait plus son RSA depuis quatre mois. On insiste beaucoup sur le fait que c'était une suspension et pas une fin de droit, comme si le résultat était différent, comme si ça ne voulait pas dire que tu devais te démerder sans les 400€ et quelques qui te permettaient de ne pas couler totalement. Suspendu parce qu'il manquait des papiers. Il faut se farcir les connards cyniques à second degré et leurs tentatives d'humour à deux balles, qui se targuent de savoir rire de tout, la politesse du désespoir, hein, je sais pas, mon second degré s'est dissout, comme ma syntaxe, je perds facilement le fil et mes mots face à la connerie.

Brûlé à 80 %. Le mec sortait de dépression. Clirstrim. Quand un allocataire du RSA s’immole dans une CAF : Enquête. La mort de cet homme se sera traduite par à peine plus qu’une brève dans les médias nationaux, sur fond de JO triomphants.

Quand un allocataire du RSA s’immole dans une CAF : Enquête

Montée de la pauvreté, souffrance sociale, lourdeurs administratives, chute des effectifs des CAF et absence de représentation des bénéficiaires du RSA : Actuchomage a enquêté pour comprendre, au-delà du simple fait divers. Mercredi dernier, alors que France Télévisions relayait abondamment les images des Jeux Olympiques achetées à prix d’or, un événement sans précédent s’est pourtant produit. Vers 10 heures du matin, un homme s’est présenté spontanément au guichet de la Caisse d’allocations familiales de Mantes-la-Jolie. Son RSA était suspendu depuis le mois de mai car il n’avait pas fourni les justificatifs de ressources demandés : sa date de cessation d’activité et les fiches de paie correspondant à son activité des mois précédents, selon Sébastien Rochat d’Arrêt sur images.

«Un allocataire lambda» Une souffrance occultée Le RSA, usine à gaz ? Véronique Valentino. In Praise of Leisure - The Chronicle Review. By Robert Skidelsky and Edward Skidelsky Imagine a world in which most people worked only 15 hours a week.

In Praise of Leisure - The Chronicle Review

They would be paid as much as, or even more than, they now are, because the fruits of their labor would be distributed more evenly across society. Leisure would occupy far more of their waking hours than work. It was exactly this prospect that John Maynard Keynes conjured up in a little essay published in 1930 called "Economic Possibilities for Our Grandchildren. " Its thesis was simple. Given when it was written, it is not surprising that Keynes's futuristic essay was ignored. He asked something hardly discussed today: What is wealth for?

We in the West are once more in the midst of a Great Contraction, the worst since the Great Depression. The first defect is moral. Second, the crisis has exposed capitalism's palpable economic problems. So let us imagine that everyone has enough to lead a good life. Let's begin by pondering the reasons for the failure of Keynes's prophecy.