background preloader

Penser la logique relationnelle de medium à media

Facebook Twitter

Milad Doueihi, philologue et historien, distingue numérique et sciences de l'informatique. Invité du CIGREF en tant que Grand Témoin, Milad Doueihi interpelle les acteurs de l’Entreprise Numérique ! Ses questions permettent de planter le nouveau décor qui s’impose aux dirigeants d’entreprises aujourd’hui, comme à la société en général. En effet, si le numérique est à la fois une science et une culture qui introduit de nouvelles valeurs, de nouveaux critères sur nos héritages culturels, l’entreprise peut-elle garder ses modèles d’affaires, ses options de création de valeur hérités de la culture précédente ?

Milad Doueihi, auteur de « Pour un humanisme numérique », philologue et historien, titulaire de la Chaire des Cultures Numériques à l’Université de Laval au Québec. Merci au CIGREF de me donner l’occasion de partager avec vous quelques réflexions sur le monde numérique. J’aimerais aborder cette première question : pourquoi le numérique est-il une culture ? Synthèse vidéo : La culture numérique – Milad Doueihi from CIGREF on Vimeo.

Pour aller plus loin… De l’index au visage… Corpus : revue consacrée à la linguistique. An Introduction to the Sociolinguistics of Space and Semiotic Landscapes (SemiotiX) Sociolinguistics is the study of the relationship between language and society. Can social structure, social context, social ideas, values and identities influence the way we can and do use language? And conversely, can our ways of speaking and writing shape how society organizes itself, how we manage our relationships with one another, and how we self-present to the world. So we might look at the social constrains on language in places like classrooms and the way that certain kinds of language use allow people to exert power over others due to the status that they bring.

But over more recent times there has been a shift in attention to the way that language can be placed in space, such as shop signs or the writing found on advertising billboards, or in university and school buildings which also has a role in inscribing identities and ideas into these locations and so helping to structure the kinds of social interactions that take place within and in relation to them (see Figure 1). Sémiotique » Q-Z. Sur la modification de nos habitudes de lecture.

Voici la traduction d’un article assez passionnant qui a connu un bel impact dans la sphère anglophone au moment de sa mise en ligne cet été. Son titre choc Is Google Making Us Stupid ? Est un peu trompeur car il s’agit bien moins de charger l’emblématique Google que de s’interroger sur les transformations profondes induites par internet et les nouvelles technologies, transformations qui peuvent aller jusqu’à modifier nos perceptions, nos modes de pensée, voire même notre cerveau.

Prenons le Framablog par exemple. Il possède, merci pour lui, d’assez bonnes statistiques d’audience globales, mais lorsque l’on se penche sur la moyenne du temps passé par page, c’est la grosse déprime car cela ne dépasse que trop rarement les deux minutes, intervalle qui ne vous permet généralement pas d’y parcourir les articles du début à la fin. Mais il y a peut-être aussi une autre explication.

Allons plus loin avec l’objet livre (que nous défendons d’ailleurs avec force et modestie sur Framabook). Du village planétaire aux associations locales : les medias numériques et la société civile. Douglas Rushkoff a récemment rédigé « Program or be Programmed » (Programmez ou soyez programmés), et est cadre supérieur à TMT Strategic Partners. D’aucuns ont considéré l’essor de l’Internet au début des années 1990 comme une simple extension des médias électroniques qui l’avaient précédé.

Le monde, déjà noyé sous le coca-cola, McDonalds, Bill Cosby et Baywatch, croulerait bientôt sur les logos et les intérêts des grandes sociétés occidentales. Le premier numéro du magazine Wired annonçait qu’un « tsunami » (se déplaçant supposément d’ouest en est) allait bientôt déferler sur nous tous. Mais en réalité, les médias numériques ne se sont pas comportés tout à fait comme cela. Leur impact sur les affaires internationales et nationales n’a pas été tant celui d’une vague déferlante que celui d’une montée lente et progressive, de la base.

Regarde qui parle : médias électroniques contre médias numériques Les médias électroniques étaient une excroissance de l’ère industrielle. La sophistication de notre environnement numérique reconfigure-t-elle notre représentation du réel ? L’accumulation d’information et la sophistication croissante de la technologie donnent aux données informatiques un rôle nouveau dans la vie sociale et le fonctionnement des institutions. L’information s’infiltre dans la vie sociale, construit la perception des événements, définit les priorités et la façon dont nous les concevons et les traitons. L’analyse des bases de données permettra-t-elle de tout prédire ? Dans un livre récent et provocateur qui devrait chagriner de nombreux humanistes (Super Crunchers: How Anything Can Be Predicted, London: John Murray, 2007), le juriste américain Ian Ayres montre comment les technologies modernes de communication et d’informatique participent à la construction de relations humaines et de profils personnels via la manipulation des données disponibles.

L’analyse des données semble désormais pouvoir se passer de l’expertise humaine pour, sur une large gamme d’activités et d’expériences, extraire des schémas, des modes de relations et de causalité.