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Silence

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Cinq raisons de faire une cure de silence. Vacarme de la ville, open-space, notifications de votre GSM...

Cinq raisons de faire une cure de silence

Le bruit permanent vous tape sur les nerfs? Il est peut-être temps de vous offrir une cure de silence. Attention, on ne parle pas ici d'un Bruce Lee qui pousserait un "KYYYYAAAAYYY" mortel. Nous parlons de la trame sonore de nos sociétés modernes, dont le volume ne cesse de grimper. Vacarme de la circulation, bruits irritants, sollicitation sonore permanente... L'excès de bruit fatigue, énerve, trouble le sommeil, augmente les hormones du stress et le risque cardiovasculaires. Pourquoi croyez-vous qu'on rabâche depuis toujours que le repos, c'est la santé?

Comme l'explique le neuroscientifique Michel Le Van Quyen, un cerveau surmené consomme beaucoup de glucose, donc génère beaucoup de "détritus" (des protéines qui s'amassent). Le nettoyage passe donc par les cellules gliales (qui forment l'environnement des neurones), qui sont plus efficaces lorsque l'individu est au repos. Silence, on vit ! Il y a toutes sortes de retraites de méditation, mais celles que je préfère, ce sont les retraites en silence : imaginez un peu, une semaine entière sans parler ; et bien sûr sans téléphone, ni musique.

Silence, on vit !

Rien ! Juste vivre et méditer, sans paroles à prononcer ou à écouter. Et vous savez quoi ? « N’oublions pas que l’oreille n’a pas de paupière » Cerveau et silence : contraint au silence. Le silence est d'or. Le billet de la semaine sera consacré à ce que certains voient comme un outil, une technique, ou d’autres comme un véritable savoir-être voire un art de vivre.

Le silence est d'or

Souvent négligé ou peu utilisé, il peut être à la fois assourdissant, long, profond, lourd, pesant, gêné, interrompu ou encore glacial, mais ce qui est sûr c’est qu’il existe et qu’il remplit de multiples rôles, j’ai nommé… le silence J’ai lu il y a quelques mois un livre entièrement consacré au silence. Ce livre s’intitule : « Tais-toi, je t’écoute » par Gérard Zénoni.

Simple, ludique et pratique cet ouvrage illustre bien ce que peut apporter le silence dans tous types de situations quotidiennes dans les domaines professionnels ou personnels. J’ai déjà évoqué dans un précédent billet, l’importance d’un silence pour qui veut réellement écouter son interlocuteur. En dehors de ce cadre de travail d’accompagnement, le silence est un atout majeur dans bon nombre de situations. Que dire ? Pourquoi notre cerveau a besoin de silence ? Chaque année, 10 000 morts prématurées en Europe sont associées au bruit. Deux minutes de silence par jour suffisent à ralentir les battements cardiaques. Avec Michel Le Van Quyen, analyse des besoins du cerveau en silence pour sa régénération. Le neuroscientifique Michel Le Van Quyen était l’invité de La Tête au carré pour parler du pouvoir du silence. Suite à une paralysie faciale, le chercheur se fait arrêter. C’est ainsi qu’il prend conscience du besoin de silence du cerveau et se consacre à l’écriture de son nouveau livre Cerveau et silence.

Évacuer les toxines et se régénérer Quand le cerveau fonctionne à plein régime, il consomme beaucoup de glucose. La manière dont le cerveau évacue les toxines a été découverte en 2012 par la chercheuse américaine Maiken Nedergaard. Cellules qui par le biais du liquide cephalo-rachidien évacuent ces fameuses toxines. Une "douche" du cerveau très importante en particulier dans le cas de la maladie d’Alzheimer.

Se concentrer et se construire. Le silence s’est tu. «X sort enfin de son silence », « Y brise le silence », « le silence impardonnable de Z », quand ce n’est pas de « silence forcé » dont on parle… Voilà souvent la manière dont les médias évoquent cette aura de l’intelligence : un manque, une faille, une preuve de culpabilité dont il faut vite s’extirper.

Le silence s’est tu

Il est loin ce temps où le silence était tout ce que l’on entend quand enfin chacun se tait. « Faire silence » est une activité originelle, au sens de primordiale, celle qui permet d’écouter, d’accueillir ce qui n’est pas soi, de découvrir ce que l’on croit connaître et que l’on rend invisible par trop de paroles débonnaires. Alors l’historien Alain Corbin est parti à sa recherche comme s’il était une denrée historique, enfoui dans les livres et dans nos souvenirs.

Alain Corbin explore l'histoire du silence [ La Grande Librairie ]

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