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Le Comte de Monte-Cristo de A. Dumas

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Le Comte de Monte-Cristo. Si je vous dis : Edmond Dantès ?

Le Comte de Monte-Cristo

Vous allez probablement me répondre : le Comte de Monte-Cristo. Mais que savez-vous vraiment de l’île qui donna son nom au célèbre roman d’Alexandre Dumas ? Eh bien elle existe, cette petite île, presque à mi-chemin entre l’île d’Elbe et la Corse, c’est un bloc rocheux de 10 km² d’une nature rude qui abrite des chèvres sauvages, des reptiles endémiques et des faucons. A l’origine, elle s’appelait « Oglasa » et c’est San Mamiliano qui s’y réfugia jusqu’à sa mort en 460 qui la rebaptisa « Mons Christi » Nous sommes en 1842, et Alexandre Dumas voyage dans l’archipel toscan avec le prince Napoléon Jérôme Bonaparte, neveu de Napoléon.

Désormais libre, il va consacrer sa vie à mettre en œuvre sa vengeance, d’autant que l’abbé lui a révélé l’existence d’un fabuleux trésor caché sur l’île de Montecristo qui va assurer sa richesse. Réalisateur : Laure Coeroli Fernandez Nom de l'auteur : Anne-Laure Gérôme Producteur : France 3 Corse ViaStella Année de copyright : 2020. Le Comte de Monte-Cristo. Le livre raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans[2], second du navire Le Pharaon, débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès.

Le Comte de Monte-Cristo

Trahi par des « amis » jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille. Après quatorze années, d'abord réduit à la solitude et au désespoir puis régénéré et instruit en secret par un compagnon de captivité, l'abbé Faria, il réussit à s’évader et prend possession d'un trésor caché dans l’île de Montecristo dont l'abbé, avant de mourir, lui avait signalé l'existence. Riche et puissant désormais, Dantès se fait passer pour divers personnages, dont le comte de Monte-Cristo. Il entreprend de garantir le bonheur et la liberté aux rares qui lui sont restés fidèles et de se venger méthodiquement de ceux qui l’ont accusé à tort et fait emprisonner.

Alexandre Dumas. BnF Gallica - Essentiels Littérature. Chez Alexandre Dumas, tout est démesure.

BnF Gallica - Essentiels Littérature

Sa vie, qu’il parcoure à toute allure et avec allégresse, à l’instar de ses personnages. Obscur employé à vingt ans, il règne sur la scène théâtrale à trente, est le chef de file des romanciers populaires à quarante, crée des journaux à cinquante, s’engage dans la lutte pour l’unité italienne vers la soixantaine, et meurt, un peu fatigué, à soixante-dix ans. Entre-temps, il aura parcouru l’Europe, collectionné les maîtresses, gagné des sommes considérables et creusé des dettes plus prodigieuses encore.

Et surtout écrit. Plus de trois cents titres. Portrait de Alexandre Dumas père. À partir de 1844, ses romans historiques paraissent en feuilletons dans différents journaux, attendus chaque semaine par des milliers de lecteurs.

Portrait de Alexandre Dumas père

C’est le cas des Trois Mousquetaires (1844), du Comte de Monte-Cristo (1844-1846) et de bien d’autres encore. Au-delà de la stratégie éditoriale visant à élargir le lectorat, cet écrivain prolifique, au croisement du métissage social dont il est issu et de ses convictions politiques, se donne pour mission « non seulement d’amuser une classe […] qui sait, mais encore d’instruire une autre qui ne sait pas », et de rendre justice « au peuple, dépossédé jusqu’alors de son histoire » (Alexandre Dumas, Mes mémoires). Ce projet foisonnant de « drame pour la France » n’est pas sans rappeler l’entreprise de Balzac dans La Comédie humaine. Dumas acquiert très vite une popularité immense doublée de la rançon du succès, à savoir l’accusation de pratiquer une « littérature industrielle », qu’il ferait de surcroît écrire par d’autres.