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Aspect culturel

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La culture est un héritage social. L'anthropologue anglais du XIXe s., E.B.

La culture est un héritage social

Tylor, définit la culture comme étant « un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, l'art, le droit, la morale, les coutumes, et toutes les autres aptitudes et habitudes qu'acquiert l'homme en tant que membre d'une société »1. La culture a une fonction de cohésion sociale et d'intégration individuelle2 : a) La fonction première de la culture est de renforcer la cohésion du groupe en conférant une légitimité aux relations sociales. La culture donne un sens aux liens qui unissent les hommes, que ces liens soient issus de la division du travail, de la proximité géographique, ou de la volonté de se reproduire.- Ainsi, l'idée de nation justifie le fait que les hommes vivent en paix sur un territoire mais, également, qu'ils déclenchent la guerre. - L'idée de famille ainsi que les valeurs et les normes qui y sont associées crée, entre les parents et les enfants, des relations beaucoup plus solides que les seuls liens biologiques. 1 : E.

La mondialisation conduit-elle à une uniformisation culturelle. La mondialisation conduit-elle à une uniformisation culturelle ?

La mondialisation conduit-elle à une uniformisation culturelle

Document 1 – Autour de soi, chacun sent bien que l’alibi de la modernisation sert à tout faire ployer sous l’implacable niveau d’une stérile uniformité. Un pareil style de vie s’impose d’un bout à l’autre de la planète, répandu par les médias et prescrit par le matraquage de la culture de masse. De à Ouagadougou, de Kyoto à Saint Petersbourg, d’Oran à Amsterdam, mêmes films, mêmes séries télévisées, mêmes informations, mêmes chansons, mêmes slogans publicitaires, mêmes objets, mêmes vêtements, mêmes voitures, mêmes urbanisme, même architecture, même type d’appartements souvent meublés et décorés d’identique manière...Dans les quartiers aisés des grandes villes, l’agrément de la diversité cède le pas devant la foudroyante offensive de la standardisation, de l’homogénéisation, de l’uniformisation.

La vitesse a fait exploser la plupart des activités et singulièrement celles liées aux transports et à la communication. Groupe de réflexion sur le cinéma. Le premier enjeu de la diversité culturelle est donc de reconnaître à la culture le statut d’un bien qui n’est pas seulement marchand.

Groupe de réflexion sur le cinéma

Mais cette démarche n’a désormais de sens que si elle est posée au plan mondial. Mais une fois cette reconnaissance établie, ce qui n’est pas encore le cas, il reste naturellement à s’intéresser au contenu de cette diversité. Or c’est là que les choses se compliquent, car les acceptions de la diversité ne sont naturellement pas les mêmes d’une société à l’autre, et la reconnaissance de toutes les singularités peut déboucher sur un relativisme ravageur.

Ces problèmes commencent à peine à être posés. Le texte qui suit s’attache à mettre en valeur trois dimensions de ce débat. Le troisième s’attache enfin à esquisser ce qui sera le véritable enjeu de la diversité culturelle : celui des contenus. On sait à peu près clairement ce que la protection de la diversité culturelle veut empêcher. Sommaire Le premier affrontement euro-américain Le test de l’A.M.I.