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Objets phares du musée des Arts et Métiers

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Musée des arts et métiers. Clément Agnès Ader est né à Muret, en Haute-Garonne en 1841.

Musée des arts et métiers

Ingénieur inventif dans des domaines très variés comme les applications de l'électricité à la transmission du son et les transports sur route, il abandonne l'administration des Ponts et Chaussées pour se consacrer à un rêve qui le hantait depuis longtemps : vaincre la pesanteur, en s'inspirant du vol des oiseaux. Ce sont ses travaux dans le domaine de la navigation aérienne qui permettront à cet homme volontaire et déterminé de passer à la postérité. De l'Éole à l'"Avion 3"Construite entre 1882 et 1889 une première machine volante, l'Éole I, parvient le 9 octobre 1890 à quitter le sol.

Cet "avion", néologisme dont Ader est l'auteur, devient, après modifications, l'Éole 2. Il est endommagé lors d'essais en 1891. Le vol de la chauve-souris à moteurLes essais ont lieu les 12 et 14 octobre 1897 à Satory. (Cartel de l'exposition permanente) Automate : Joueuse de tympanon. La Joueuse de tympanon est l’une des « étoiles » du Musée des arts et métiers.

Automate : Joueuse de tympanon

Trônant au centre du Théâtre des automates, elle émerveille depuis plus de deux siècles par sa perfection technique, son maintien, sa grâce quasi-naturelle. Conjuguant mécanique de précision et divertissement, elle offre un exemple exceptionnel de la « science amusante » qui se pratiquait dans les cabinets de physique des Lumières et les salons des grandes cours européennes à la fin du XVIIIe siècle. « Les charmes physiques et le talent musical de Marie-Antoinette »L’automate est un androïde, c’est-à-dire qu’il figure un être humain. Il s’agit en l’occurrence d’une jeune femme vêtue d’une robe « petite Dauphine », à corset et paniers, jouant d’un tympanon, instrument de musique dont on doit frapper les cordes avec de petits marteaux. La joueuse est assise. De Marie-Antoinette au théâtre des automatesVraisemblablement construite en 1784, la joueuse est livrée à la Cour de France au début de l’année 1785. "Cinématographe" de Louis et Auguste Lumière.

Echafaudage pour la pose de la coupole en fer de la Halle au blé de Paris. Musée des arts et métiers. Horloge marine n°1 par Ferdinand Berthoud. Musée des arts et métiers. Machine arithmétique de Pascal à 6 chiffres sans sous ni deniers. Métier à tisser les étoffes façonnées de Vaucanson (...) Jacques Vaucanson, célèbre dans toutes les cours d'Europe pour ses automates, est nommé en juin 1741 inspecteur des manufactures de soie.

Métier à tisser les étoffes façonnées de Vaucanson (...)

Il commence alors une tournée d'inspection des établissements et imagine des machines qui améliorent grâce à des dispositifs mécaniques le moulinage de la soie ou le tissage des tissus façonnés. Cames, manivelle et vis sans finLe métier combine plusieurs recherches de Vaucanson : la programmation, la reproduction du mouvement humain et un système ingénieux de navette. Cette dernière, entièrement métallique, est saisie alternativement par des bras munis de pinces, fixés chacun sur un chariot de bois. La mécanique, le chasse-navette et le battant sont entraînés par des cames. Le tissu s'enroule régulièrement grâce à une vis sans fin. Un automate à tisserVéritable automate à tisser, le métier est entièrement mis en mouvement par une simple manivelle et transforme ainsi radicalement les gestes du tisseur.

(Cartel de l'exposition permanente) Modèle : Télégraphe optique système Chappe. Statue de la Liberté éclairant le monde. Sphère du pendule de Léon Foucault. Une simple sphère métallique suspendue à un filin.

Sphère du pendule de Léon Foucault

Si le dispositif expérimental mis au point par Léon Foucault à l’aube des années 1850 est des plus simples, il a permis de confirmer la rotation de la Terre sur son axe. Dès 1510, Nicolas Copernic expose sa théorie sur la nature héliocentrique du système solaire (les planètes tournent autour de l’étoile et la Terre tourne sur elle-même). Bien que fermement condamné par l’Église catholique, ce principe s’impose peu à peu, et l’un de ses plus fervents défenseurs n’est autre que Galilée. Mais si les milieux savants admettent que la Terre tourne sur elle-même, il faut attendre près d’un siècle pour parvenir à le prouver expérimen­talement, grâce aux travaux de Léon Foucault.

Fils d’un libraire-éditeur, ayant abandonné ses études de médecine pour s’adonner à sa passion des sciences physiques, Foucault se penche sur le moyen de prouver la rotation de la Terre. Lionel Dufaux, responsable des collections Energie et Transports.