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Capitalisme, libéralisme, mondialisme

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La tradition libérale-conservatrice en Europe. Depuis le XVIIIe siècle, la galaxie d’idées regroupées sous le terme de « libéralisme » est au cœur de la politique occidentale.

La tradition libérale-conservatrice en Europe

Les mouvements traditionalistes et socialistes du XIXe siècle peuvent être compris comme des réactions à l’influence du libéralisme en Europe. À notre époque, les débats font rage pour savoir si les aspirations à l’ordre libéral poursuivies par les administrations Démocrates et Républicaines sont responsables des malheurs actuels de l’Amérique. Article paru sur le site Law and Liberty. Traduction de Conflits. Ces débats occultent souvent la vérité selon laquelle il y a toujours eu des traditions libérales concurrentes. Après le Covid, une autre mondialisation est possible. Antérieur à l'irruption du Covid-19, le procès de la mondialisation, synonyme de délocalisations et de chômage de masse, a été ravivé par la pandémie qui, partie de Chine, s'est propagée à toute la planète à la faveur des flux de voyageurs.

Après le Covid, une autre mondialisation est possible

« Morts de désespoir » : les ravages du capitalisme prédateur sur la classe ouvrière américaine. Paru l’an dernier aux Etats-Unis, Deaths of Despair and the Future of Capitalism (Morts de désespoir.

« Morts de désespoir » : les ravages du capitalisme prédateur sur la classe ouvrière américaine

L’avenir du capitalisme, PUF, 2021, 412 pages, 25 euros) résume et élargit les travaux qu’Anne Case et Angus Deaton, économistes à Princeton − aujourd’hui professeurs émérites de cette université – publient depuis cinq ans sur le recul de l’espérance de vie d’une catégorie bien précise de la population américaine : les blancs « non hispaniques » peu diplômés (inférieur au master) des Etats du Midwest et du sud-est des Etats-Unis. Angus Deaton avait étudié précédemment le formidable essor de l’Europe occidentale à partir de la fin du XVIIIe siècle, liant avec brio données économiques et démographiques.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Angus Deaton : « Le Covid-19 disparaîtra mais aux Etats-Unis, l’épidémie de “morts de désespoir” va sans doute continuer » Peut-on encore faire confiance aux labos multirécidivistes comme Pfizer? Une chose étonne dans la gestion de la crise sanitaire c’est le choix de faire appel, avec le minimum de garanties, à des entreprises multi-condamnées pour assurer les solutions médicales ou logistiques.

Peut-on encore faire confiance aux labos multirécidivistes comme Pfizer?

Amendes record pour Pfizer ou Johnson & Johnson, idem pour Mc Kinsey dans des cas de scandales sanitaires de grande ampleur et visiblement, rien ne semble affecter la confiance que leur portent les dirigeants, totalement soumis aux conseils et aux conditions des maîtres lobbyistes en chef. Commençons par Pfizer La firme américaine est à l’origine du vaccin à ARN messager, prouesse technologique saluée par tous et devrait, grâce à ce seul produit, engranger 15 milliards de dollars de recettes cette année. Pfizer s’attend par ailleurs à dégager sur ce produit une marge avant impôt de 25% à 30%, selon un communiqué publié le 2 février. À Bruxelles, la firme emploie de deux à cinq personnes qui peuvent aller et venir au sein des institutions et dépense environ 900 000 euros en lobbying.

Wall Street : une rébellion historique contre les gros requins de la finance, qui sont aux abois - Contre-Info. Savoureux.

Wall Street : une rébellion historique contre les gros requins de la finance, qui sont aux abois - Contre-Info

Et probablement historique. Résumons l’affaire : • Gamestop est une entreprise, côtée à la bourse américaine, de vente de jeux videos physiques (elle possède l’enseigne Micromania). Laurent Mauduit : « une Caste dissout l'État de l'intérieur au profit des intérêts privés » (Interview) Dans son dernier livre : La Caste, publié aux éditions La Découverte, Laurent Mauduit met à nue la haute fonction publique.

Laurent Mauduit : « une Caste dissout l'État de l'intérieur au profit des intérêts privés » (Interview)

Entre enrichissement personnel et prise de pouvoir, le cofondateur de Mediapart signe une enquête passionnante. Entretien. C’est un livre qui, à n’en pas douter, fera date. Avec La Caste, Laurent Mauduit nous emmène dans les arcanes du pouvoir à travers une enquête fouillée, précise et ô combien précieuse pour comprendre comment se fabrique et se perpétue l’oligarchie à la française. Une oligarchie qui, loin d’œuvrer dans l’intérêt général, cherche avant tout à conforter sa domination tout en se remplissant les poches au détriment de la Nation.

Mr Mondialisation : La caste, qu’est-ce que vous désignez par cette appellation ? Le premier hold-up a été effectué grâce aux privatisations : les hauts fonctionnaires chargés de les conduire les ont souvent effectuées à leur propre profit puisqu’ils ont pris les commandes des groupes privatisés. Propos recueillis par T.B. Le (néo)libéralisme aura-t-il la peau de la démocratie ? À quoi sert la démocratie dans notre monde néolibéral ?

Le (néo)libéralisme aura-t-il la peau de la démocratie ?

Ou pour le dire autrement, les citoyens ont-ils leur mot à dire face au néolibéralisme ? Prenons l’exemple de Bure et des déchets nucléaires français stockés à terme par Cigeo. Est-ce une idée raisonnable que de stocker les déchets les plus radioactifs dans les couches géologiques d’un petit village de la « France périphérique » ? Ce projet soulève, depuis plus de trente ans l’indignation de dizaines de milliers de personnes et de collectifs locaux, nationaux et internationaux. Tous dénoncent son infaisabilité technologique et l’inutilité des « Débats publics » instrumentalisés ensuite par le promoteur du projet. Le néolibéralisme contre la démocratie. Tout est dit dans le sous-titre de cet ouvrage brillant sur le néolibéralisme : une « révolution furtive ».

Le néolibéralisme contre la démocratie

Une « révolution » tout d’abord : on a l’habitude de considérer le néolibéralisme comme une idéologie gestionnaire et managériale, cantonnée à la sphère économique. Or, dans la lignée de travaux désormais classiques en sciences sociales (Weber, Polanyi, Dardot & Laval), Wendy Brown, professeure de sciences politiques à Berkeley et spécialiste de Marx et Foucault, montre que cette représentation relève de l’image d’Épinal. Transformation significative du capitalisme avancé, le néolibéralisme est une révolution anthropologique globale en Occident : un bouleversement majeur dans notre rapport au monde. Macronisme et néo-libéralisme : "Il faut s'adapter, d'accord, mais à quoi ?" L’inégalité est-elle au cœur des problèmes de société ? Les épidémiologistes britanniques Kate Pickett (@profkepickett) et Richard Wilkinson (@ProfRGWilkinson), cofondateurs de Equality Trust (@equalitytrust), publient Pour vivre heureux vivons égaux !

L’inégalité est-elle au cœur des problèmes de société ?

(Les liens qui libèrent, 2019), un imposant recueil d’arguments et d’études sur les effets de l’inégalité. Le philosophe Pierre-Henri Tavoillot défend la démocratie libérale dans « Comment gouverner un peuple-roi ? » La cybernétique, science du contrôle et de l’information. L’objectif de cet article est de démontrer la nature profondément idéologique du néolibéralisme, et plus précisément, sa profonde cohérence en tant que représentation du monde dans son ensemble.

La cybernétique, science du contrôle et de l’information

La pierre angulaire du néolibéralisme, c’est sa conception particulière de l’individualité conçu comme une sorte d’atome de l’organisation sociale, une réalité à la fois première et dernière, à partir de laquelle se construit tout l’édifice social. Il s’agit d’un véritable assujettissement des individus par le capitalisme : une injonction faite aux individus, dans le cadre des rapports de production et des institutions qui en dérivent, de se comporter en toutes circonstances comme des sujets au sens d’êtres autonomes, capables de penser, de décider et d’agir par eux-mêmes, en fonction de leurs seules déterminations, de leurs seuls intérêts propres.

De même, la seule liberté qui vaille est celle de l’individu, réduite à l’expression et au respect de son autonomie.