background preloader

Doc élec

Facebook Twitter

157.ed.scientif.pdf. L’édition scientifique : son modèle, ses scandales. En 1665, deux premières revues savantes firent leur apparition : Le Journal des Sçavans et Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Leur objectif était la publication d’articles scientifiques afin de favoriser leur diffusion et de développer l’archivage à long terme des résultats scientifiques. En 2009, il existait environ 24 000 journaux à comité de lecture auxquels quelques 1 million d'auteurs contribuaient.

En résultent en moyenne 1,5 million de publications/an lues par 10-15 millions de lecteurs dans plus de 10,000 institutions [1], ces nombres augmentant de 6 à 7 % chaque année. Pour réguler ce foisonnement de publications, des maisons d’édition scientifiques se sont développées avec pour rôle initial la diffusion des résultats scientifiques et le maintien de la qualité des publications. Une version de ce texte est disponible en anglais : Scientific publication : the model and scandals C’est la politique de la maison (d’édition) Edito de The Lancet (en anglais) :

Protocole d’accord Elsevier : vers le maintien de la rente et la confirmation d’un contrôle hégémonique des données de la recherche. Le 31 janvier 2014, le consortium Couperin en charge de la négociation avec Elsevier, l’Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur et l’éditeur sont arrivés à un protocole d’accord concernant l’abonnement au bouquet de périodiques « Freedom Collection » en licence nationale.

Ce projet d’accord, qui porte sur cinq ans (du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2018), constitue une avancée en termes de couverture institutionnelle : comme le dit le communiqué du consortium Couperin, « la licence nationale couvre l’intégralité des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche, de nombreux établissements hospitaliers publics et des agences, ainsi que la Bibliothèque nationale de France. Le périmètre des établissements desservis passe ainsi de 147 établissements à 642″. Cependant,on peut s’étonner du choix de la non-publicité, quand on sait qu’une telle stratégie fait le jeu à coup sûr de l’éditeur.

Modèle tarifaire basé sur l’accès et non sur la publication : Elsevier, bouquet 2013 (4) : la Lettre à Elvire. MNPhotos, Bent’s Old Fort – Colorado (publié sur FlickR sous licence Creatives Commons, Paternité, Pas d’utilisation commerciale, Pas de modification) Chère Elvire, Si choquant que cela puisse paraître à certains collègues, je n’ai rien contre vous. C’est pourquoi je vous écris. On n’écrit pas aux gens que l’on déteste, on écrit sur eux. Je préfère m’adresser à vous. Je ne nie pas que le ressentiment ait une part dans cette lettre, mais je vais vous écrire comme s’il n’y avait entre nous, depuis dix ans, qu’un malentendu. Chère Elvire, voici, en toute cordialité, ce qu’un bon client peut vous dire. Aujourd’hui, mon université achète un accès temporaire annuel à deux mille de vos revues pour un demi-million d’euros par an. Bien sûr. Jusque récemment, vous avez même pu me convaincre de réaliser cet achat absurde en me persuadant que j’en avais les moyens.

Nos relations ne sont pas très bonnes, avouez-le. - ISTEX. Vous êtes ici : Accueil de ISTEX L’Investissement d’Avenir ISTEX est plus qu’une bibliothèque : il en a certes toutes les caractéristiques en offrant l’archive numérique rétrospective de la Science mais, bien au-delà, le projet ISTEX entend offrir tous les moyens accessibles de consultation et d’analyse aujourd’hui disponibles dans toutes les communautés de la Science. Renaud FABRE Chef du projet ISTEX Directeur de l’Information Scientifique et Technique au CNRS. Groupements de commandes – Ressources électroniques – Ressources électroniques. Depuis 2001, l'ABES joue un rôle de coordonnateur de groupements de commandes de banques de données électroniques. Dans ces groupements de commandes, l'ABES est mandatée pour passer des appels d'offres ou négocier des marchés, signer et exécuter des marchés pour l'ensemble des membres du groupement.

Au départ, l'ABES ne proposait ses services qu'aux établissements sous la tutelle de la direction de l'enseignement supérieur, sous-direction des bibliothèques et de la documentation. La collaboration avec le consortium Couperin depuis 2004 a permis d'augmenter le nombre d'adhérents à ces groupements, en ouvrant la possibilité à tous les membres du consortium d'y participer et de bénéficier des tarifs préférentiels négociés.

Qu'est-ce que Couperin ? La MISTRD subventionne les achats des établissements qui dépendent de sa tutelle. Avec quels fournisseurs travaille l'ABES ? En janvier 2013, l'ABES coordonne 10 groupements de commandes avec les fournisseurs suivants : Licences Nationales. Déconstruire les grands ensembles - Nouvelle ère pour les collections - Bibliothèques - Université de Montréal. Elsevier’s David Tempest explains subscription-contract confidentiality clauses. Un train peut en cacher un autre…. | BibliOpen. Cow – CC by mikemcsharry via Flickr Couperin (consortium unifié des établissements universitaires et de recherche pour l’accès aux publications numériques) vient de faire paraître un communiqué traçant les grandes lignes de la licence en cours de finalisation avec Elsevier pour les cinq années à venir, et la parution de ce communiqué donne lieu depuis quelques jours à des réactions dont certaines ne laissent pas d’étonner.

Loin de moi l’idée de défendre les intérêts d’Elsevier, le géant de l’édition scientifique commerciale n’a pas besoin de moi pour ça, et par ailleurs chacun sait ce qu’il en est de son histoire, de sa financiarisation, et de sa situation oligopolistique, sur un marché particulier, caractérisé par une demande inélastique. Mais il est frappant de constater combien bon nombre de réactions à cet accord passent à côté du problème (même si d’autres soulèvent en revanche d’excellentes questions ).

On lit ainsi beaucoup d’appels au développement accru de l’open access. Elsevier et le bibliothécaire lambda | Même les quiches ont des tuyaux… Voilà un article tentant de présenter mes opinions, certitudes ou doutes, sur l’accord s’apprêtant à lier pour 5 ans l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur français à l’éditeur Elsevier. Pour un résumé des épisodes précédents, on se reportera au communiqué Couperin sur le bilan de la négociation Elsevier (la version qu’il ne faut pas lire est cachée quelque part dans ce post), au post interrogatif "Faut-il signer l’accord d’Elsevier?

", au post de Christophe Péralès (président de l’ADBU) qui répond à la question précédente, et au post de Daniel Bourrion expliquant pourquoi et comment on lui a demandé de retirer du web le communiqué Couperin et ce qui le chagrine dans cette demande. On peut également lire un autre post publié sur le blog de Daniel Bourrion mais reprenant en fait des propos de Stéphanie Bouvier. I. L’accord Elsevier – Enseignement Supérieur Français La position du bibliothécaire (de BU) lambda en début et jusqu’à milieu de l’année 2013 est la suivante: