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Philosophie

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Les vertus de l'échec, de Charles Pépin. Par Johan Rivalland. Charles Pépin est un écrivain et philosophe dont j’ai eu l’occasion de lire plusieurs ouvrages, toujours écrits dans un style simple et abordable, pleins de bon sens, tout à fait agréables à découvrir et utiles à la réflexion. Ici, il revient avec un essai au titre engageant : Les vertus de l’échec. Un thème, comme il le montre lui-même, très bienvenu lorsqu’on connait les difficultés spécifiquement françaises à admettre les multiples leçons que l’on peut en tirer et le fait que ces échecs peuvent tout à fait être porteurs et se transformer en facteurs de succès à venir. L’échec pour apprendre plus vite Les leçons à tirer des échecs se retrouvent dans tous les domaines, nous montre ainsi l’auteur : – dans le domaine sportif, avec les exemples opposés de Nadal et Gasquet, qui ont connu une évolution différente, le premier grâce à ses échecs, le second peut-être justement car les choses avaient si bien démarré, sans le moindre échec.

Comme le dit Charles Pépin : Roger-Pol Droit, un mois après les attentats : « Il faut dire la vérité » Acteurs de l'économie : Dans votre nouvel essai à paraître le 18 février, La philosophie ne fait pas le bonheur... et c'est tant mieux ! (Flammarion), vous rappelez les fondamentaux de la philosophie. Parmi eux, la vocation de « chercher la vérité » et celle de « faire proliférer les questions plutôt que les assurances ». A propos de la vague d'attentats qui a frappé la France les 7 et 9 janvier 2015, quelles vérités et quelles questions essentielles l'approche philosophique permet-elle respectivement de lire et de poser ? Roger-Pol Droit : Dans ce livre, je dénonce une dérive actuelle de la philosophie, du moins dans son versant le plus public. Elle est devenue comme une annexe du développement personnel et des psychothérapies, une façon d'assurer son bien-être qui me semble tout à fait illusoire.

Il est l'heure de dire clairement et courageusement la vérité, toutes les vérités, aussi déstabilisantes soient-elles pour les équilibres sociologiques. En un sens, oui. Penser Dieu après Nietzsche à l’exemple de Karl Jaspers et Paul Tillich. 1C’est une erreur de croire que Nietzsche appartient au passé. Cent ans après sa mort, Nietzsche est toujours un contemporain, particulièrement pour ceux qui se posent en adversaires.

Peut-être est-il même, selon l’expression de Gabriel Marcel, « le plus actuel de tous les contemporains » 1. En ce sens, on peut aussi être en accord avec le théologien catholique et philosophe de la religion, Bernard Welte quand il écrit : « Quelque chose s’est modifié en nous depuis Nietzsche, et nous ne pouvons plus nous situer, comme s’il n’avait jamais été » 2. 2Sans aucun doute c’est l’expression « Mort de Dieu » 3, ce qui nous occupe aujourd’hui tout comme au temps de Nietzsche. C’est une expression qui entre temps est quasiment devenue un « bon mot ». Pour Nietzsche cette expression a une signification si profonde qu’il est difficile d’en percevoir toute la portée. 3Nietzsche a caractérisé son époque avec la mort de Dieu : il s’est identifié à ce thème.

Philo #2 : "Nietzsche ou la joie par-dessus tout", par Clément Rosset. L’auteur du « Rire », Henri Bergson, pour lequel le singulier et très caustique Clément Rosset a la plus vive estime, définit le philosophe authentique comme l’homme d’une unique intuition. Quelle serait celle-ci dans le cas de Friedrich Nietzsche? L’indissolubilité de la joie et du tragique dans la condition humaine, répond sans hésiter Rosset. Cette certitude-là fut même, pour ce dernier, la toute première révélation philosophique, celle qui décida de sa vocation, dès la lecture de «l’Origine de la tragédie» du grand Allemand.

On sait que Clément Rosset, auteur d’une oeuvre elle-même extrêmement originale, de «l’Anti- Nature» jusqu’au «Réel et son double», se réfère souvent à un autre géant de la pensée allemande, Arthur Schopenhauer, auquel il a même consacré plusieurs livres. La Force majeure : un nouveau Nietzsche? Ce texte a été écrit dans le cadre d'un cours de M. Worms sur "les problèmes et moments philosophiques du XXe siècle en France". Il va de soi que je ne prétends aucunement subsitituer ces textes à la lecture de La Force majeure, ni résumer de façon exhaustive son contenu. Il s'agit d'un travail problématisé qui insiste sur certains points et en élude d'autres. Il est donc préférable de lire le livre.

Mais ces notes peuvent servir d'introduction, ou de prolongement ou être prises comme telles. Je réponds ou tente de répondre à une question précise sur le statut du Nietzsche de Rosset, je n'ai ni l'intention ni la prétention en ces quelques pages de TOUT dire de ce Nietzsche. L’œuvre de Clément Rosset est tout entière traversée par une inspiration nietzschéenne que son auteur lui-même ne cesse de réaffirmer. 1. A) La béatitude (Seligkeit)Clément Rosset emprunte à Henri Birault[7] le terme béatitude « pour définir le thème central de la philosophie nietzschéenne ». 2. La philosophie de Nietzsche. Nietzsche, philosophe de la volonté Nietzsche est le philosophe de la volonté de puissance, conçue comme création et plénitude vitale, comme affirmation éperdue de la vie. Ce qui est essentiel, c’est notre monde en tant qu’il est joie et volonté de puissance. Quant à l’illusion des arrières-mondes, Nietzsche la traque sous toutes ses formes.

Nietzsche peut être considéré comme un moraliste avant tout. Il est clair que la philosophie de Nietzsche est l’une des pensées les plus complexes, complexité liée tant à son écriture poétique et aphorique qu’à son refus de se situer clairement dans la tradition philosophique. Nietzsche et le nihilisme Nietzsche a diagnostiqué l’essence de la mortelle crise de notre temps : il l’a décrite, en ses caractéristiques principales, et de manière quasi clinique. – Il en a fait une étude à différents niveaux et, ce faisant, a, bien souvent, annoncé avec la plus grande précision ce qui s’esquissait seulement en cette fin du XIXème siècle. – Aurore (1880-1881)