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La santé mentale des lycéens, grande cause régionale 2020. À l’approche de la rentrée 2020-2021, la Région Île-de-France joint ses efforts à ceux de plusieurs associations pour protéger la santé mentale des lycéens franciliens. cela d'autant plus que cette problématique est l'un des principaux axes de la politique régionale depuis 2016, et qu'elle a été désignée Grande Cause régionale de 2020.

La santé mentale des lycéens, grande cause régionale 2020

Dans le cadre du programme Région solidaire, la Région Île-de-France a engagé, concernant la santé mentale des jeunes, un partenariat innovant avec la fondation FondaMental. Son but : développer des programmes susceptibles d’atteindre un maximum de jeunes Franciliens afin de préserver et de mieux prendre en charge leur bien-être mental, de lutter contre la stigmatisation et d'innover en faveur de la santé mentale. Un centre de santé pour les jeunes à Paris. «C’est dur d’avoir 20 ans en 2020»... Faut-il s’inquiéter de la santé mentale des étudiants? INTERVIEW - Isolement, déclin de la vie sociale...

«C’est dur d’avoir 20 ans en 2020»... Faut-il s’inquiéter de la santé mentale des étudiants?

Marie Rose Moro, professeure de psychiatrie, analyse l’état du moral des jeunes. Cette année, les étudiants auront connu une scolarité éprouvante. Entre le confinement au printemps dernier, une rentrée en distanciel et désormais le couvre-feu, ils sont nombreux à affirmer qu’en effet, pour reprendre la phrase d’Emmanuel Macron, «c’est dur d’avoir 20 ans en 2020». Phobie scolaire : le témoignage bouleversant d'une maman sur un phénomène trop peu connu. "En y réfléchissant bien, Titouan m’a annoncé la couleur le jour de sa rentrée en petite section.

Phobie scolaire : le témoignage bouleversant d'une maman sur un phénomène trop peu connu

A la fin de sa journée, il m’a dit « Tu sais maman, c’était bien, mais je te préviens, je n’irai pas tous les jours ». Jusqu’en CM2, il a été un élève moyen, tantôt très mauvais, tantôt très bon… Toujours les mêmes commentaires sur les bulletins : peut faire mieux, rêve en classe, n’écoute pas les consignes, manque de concentration… Moins de deux semaines après sa rentrée en sixième, il s’est fait une double fracture de l’avant bras le premier jour de son entraînement au Rugby.

Après deux tentatives de plâtre, il s’est fait poser des broches. Mais celles-ci coinçaient un nerf de la pince (entre le pouce et l’index), ce qui est extrêmement douloureux. « Phobie scolaire, le burn-out de l’enfance » : Un documentaire pour sensibiliser sur la peur de l’école  « Je n’arrivais pas à bouger mes bras ni à bouger mes jambes car cela me paralysait », « je restais dans ma chambre toute la journée », entend-on dès les premières images du documentaire.

« Phobie scolaire, le burn-out de l’enfance » : Un documentaire pour sensibiliser sur la peur de l’école 

Lisa et Hugo, 17 ans, Tom, 12 ans, Nicolas, 19 ans et Philippe, 5 ans, partagent tous la même souffrance : la phobie scolaire. Emmanuel Guitton, psychothérapeute-spécialiste de l’Enfant - qui aide le jeune Philippe dans sa thérapie par le jeu - explique : « Il s’agit d’un trouble important du comportement propre à l’élève et il est classé dans les troubles anxieux de la personnalité. L’enfant ou l’adolescent vit une incapacité réelle, très fortement ressentie, d’entrer et de vivre au sein de son école. » L’angoisse se manifeste à tel point qu’il « n’a plus les ressources pour affronter le milieu scolaire comme s’il y avait un danger pour sa vie. Son cerveau protecteur (cerveau dit «archaïque») lui impose donc de rester en sécurité. » Pour aller plus loin Un trouble incompris Une envie d’aider les autres. TÉMOIGNAGE. A 16 ans, Clara lutte contre la phobie scolaire depuis trois ans.

Par Hervé PavageauPublié le 7 Nov 19 à 17:00 Depuis trois ans, Clara* se bat contre la phobie scolaire.

TÉMOIGNAGE. A 16 ans, Clara lutte contre la phobie scolaire depuis trois ans

La jeune fille de 16 ans qui vit près de Clisson (Loire-Atlantique) est tétanisée à l’idée de se retrouver en cours, angoissée à devoir franchir les portes de l’établissement et de sa classe. Le mal-être puise ses racines au collège. Scolarisée dans un établissement vendéen, Clara est victime de harcèlements de la part de camarades de classe. Le cauchemar va durer jusqu’en 3e. « Je ne dormais plus la nuit », raconte l’adolescente qui décide de partir à La Roche-sur-Yon en seconde. L’éloignement ne règle rien. . « J’étais comme paralysée » Les collégiennes en plus grande souffrance psychique que les garçons. 44 % des collégiens ayant répondu à l'auto-questionnaire ont une bonne santé mentale. 13% ont une santé mentale mauvaise et sont à une écrasante majorité des filles.

Les collégiennes en plus grande souffrance psychique que les garçons

L'image de l'adolescent mal dans sa peau est en réalité en France celui d'une adolescente. C'est que ce montre, les résultats publiés ce 4 septembre des auto-questionnaires remplis en 2017 par 6 841 élèves de 3e dans le cadre de l'Enquête nationale de santé en milieu scolaire menée par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES).

Une première. Ce questionnaire visait à mesurer leur détresse psychique, leur consommations de substance psychoactive (alcool, tabac, cannabis), les blessures cutanées auto-infligées, les problèmes de comportements alimentaires, les agressions subies - comme des moqueries, insultes, violences physiques ou racket -, les pensées suicidaires et tentatives de suicides. 13% des élèves en souffrance psychique Refus de certains collèges parisiens.

La santé mentale des ados analysée par la Drees. " La très grande majorité des élèves de troisième se répartit à parts égales entre ceux qui ont une très bonne santé mentale (2 premières classes, soit 44 % des élèves) et ceux qui connaissent un mal-être modéré (classes 3 et 4, 43 % des élèves)", écrit la Drees dans une nouvelle enquête.

La santé mentale des ados analysée par la Drees

" À la marge, 13 % ont une santé mentale plutôt mauvaise, dégradée pour 8 % d’entre eux (classe 5) et très mauvaise pour 5 % (classe 6). L'enquête Bien être et qualité de vie à l'école.