Mayenne : pour inciter de futurs médecins à s'installer à la campagne, on offre un séjour à des étudiants normands. Le pari original lancé par la communauté de communes du Mont des Avaloirs pour attirer des professionnels de santé à la campagne.
Une véritable opération séduction. La collectivité invite des étudiants en médecine de la faculté de Caen à découvrir le Nord-Mayenne. Un séjour de 4 jours pour les inciter à venir un jour s'installer ici, dans un milieu rural qui souffre d'un manque de professionnels de santé et qui n'a pas toujours bonne réputation chez les étudiants en médecine. Visite des établissements de santé du secteur, activités touristiques, découverte des services publics, écoles, centres culturels, piscines, salles de sport. Alexandre est en 6ème année, il est tombé sous le charme : "moi qui veux devenir généraliste, comme beaucoup de collègues de Caen, ça nous intrigue forcément parce qu'avec le développement de maisons de santé ça veut dire qu'on ne sera plus isolé, on sera en groupe.
Dans le Doubs, une commune paie les études de son futur médecin. Il s'appelle Arthur Poirat, il est étudiant en cinquième année de médecine à Besançon (Doubs) et il vient de signer un contrat inédit avec une petite ville du département.
La semaine dernière, Arthur et la commune de Voujeaucourt, 3 000 habitants, ont conclu par écrit un engagement mutuel. La municipalité va lui payer ses études durant les trois années qu'il lui reste à accomplir, à raison de 500 € par mois. En échange Arthur s'est engagé à s'installer, une fois diplômé, à Voujeaucourt où deux médecins sur quatre ont fermé récemment leur cabinet. « Nous sommes comme beaucoup de communes, explique Martine Voidey, la maire PS de la ville située près de Montbéliard. Le centre communal de santé de Cateau-Cambrésis salarie ses médecins. Santé |28/08/2019 Le centre communal de santé de Cateau-Cambrésis salarie ses médecins par Christelle Destombes © Have-a-nice-day_AdobeStock Bien doté en spécialistes, Le Cateau-Cambrésis (Hauts-de-France) subit comme d’autres, une tendance à la désertification médicale.
Opération séduction de la Manche en direction des futurs médecins. Le département de la Manche n'est pas le seul à vouloir maintenir une offre de soins de qualité sur son territoire.
Avec son agence d'attractivité "Latitude Manche" il a donc décidé de lancer une opération de séduction auprès des jeunes, étudiants en médecine. Plusieurs actions ont déjà été mises en place dans le département, comme le co-financement de maisons et pôles de santé, au nombre de 18 aujourd'hui. Mais la moyenne d'âge des médecins est en baisse constante, comme dans les autres départements : entre 55 et 57 ans . Il est donc temps de recruter raison pour laquelle le département , par le biais de son agence, a décidé de mener cette nouvelle action , Et pour attirer les futurs médecins, l'agence d'attractivité Latitude Manche a sorti le grand jeu: cabine de plage, transats, parasols, surf et même dégustations d'huitres.
Désert médical : médecins retraités et internes appelés à la rescousse. Il y a encore quelques semaines, le Dr Gérard Benoît était à la retraite.
À 70 ans, ce généraliste a repris du service pour permettre aux habitants de Laval d'accéder aux soins. "J'ai l'impression de rendre service et d'aider les gens qui en ont vraiment besoin. Certains n'ont pas vu de médecin depuis des mois alors qu'ils ont des maladies qui nécessitent des traitements. Pas de médecin, donc pas d'ordonnance et pas de traitement". Et si le salariat de médecins par les collectivités locales était une clé de l'accès aux soins ? Déserts médicaux : Les Départements en action.
Offrir à tous les Français, quel que soit leur lieu d’habitation, l’accès à des soins de santé de qualité est un objectif prioritaire.
Dans ce cadre, les Départements œuvrent et lancent des initiatives afin de pouvoir attirer les jeunes médecins sur leur territoire. Le point sur les différentes mesures départementales prises notamment pour lutter contre la désertification médicale. Un problème démographique médical… Malgré une augmentation continuelle du nombre de médecins, plus de 285 000 aujourd’hui soit deux fois plus qu’en 1980, la fracture médicale est bien réelle. Ce phénomène est accentué par une grande disparité entre les Départements : si on dénombre 831 médecins pour 100 000 habitants à Paris en 2016, ils ne sont que 178 pour 100 000 habitants dans l’Eure. Embauche directe de médecins : les départements s'y mettent aussi. Confronté - comme nombre d'autres territoires - au problème de la désertification médicale, le conseil départemental de la Saône-et-Loire doit adopter ce 22 juin un "rapport d'intention" sur l'embauche de médecins généralistes, salariés par le département, au sein d'un centre de santé départemental multi-sites.
Une initiative justifiée par une situation dégradée en matière d'accès aux soins. La Saône-et-Loire présente en effet une densité de 110,4 médecins généralistes (libéraux ou salariés) pour 100.000 habitants, contre 125,6 pour la région Bourgogne-Franche-Comté et 132,1 au niveau national. Aller plus loin que "installeunmedecin.com" Ce n'est certes pas la première fois qu'un département - et notamment la Saône-et-Loire - s'engage dans la lutte contre les déserts médicaux. Depuis quatre ans, le département met en effet en œuvre un dispositif original, à travers son site dédié "installeunmedecin.com". Drôme : 30 médecins généralistes formés pour devenir maîtres de stage. Le Conseil départemental de la Drôme vient de signer une convention de partenariat avec la faculté de médecine de Lyon : l’université Claude Bernard Lyon 1.
L'objectif est de délocaliser dans la Drôme une formation pour les médecins généralistes qui souhaitent devenir maîtres de stage. "Une première en Rhône-Alpes" 30 médecins généralistes, 25 Drômois et 5 Ardéchois se sont inscrits pour suivre cette formation délocalisée à l'hôtel du département à Valence. Elle débute la semaine prochaine, les 22 et 23 mars. D'autres sessions auront lieu à l'avenir. Eure . Désert médical : les six prescriptions du Département. Tout le monde est d’accord sur le constat.
Avec une densité de médecins généralistes de 68,1 pour 100 000 habitants, l’Eure est dans le top 10 des départements les plus en difficulté en termes de densité médicale. Et très mauvais dernier quand il s’agit d’additionner toutes les professions médicales libérales (289,1 pour 100 000 habitants contre 509,3 pour la France). 14 installations pour 30 départs de médecins en 2017 dans l’Eure Pour un moment car, à en croire le rapport présenté lundi en session par Perrine Forzy (vice-présidente en charge de l’accès à la santé), la situation est loin de s’inverser. « Les médecins en activité sont plutôt âgés ».
Le Gers prend soin de ses futurs médecins. Dans le cadre de la lutte contre la désertification médicale, le Département du Gers œuvre sur plusieurs volets : financement participatif aux maisons de santé pluridisciplinaires, actions fédératrices et coordonnées favorisant la venue de médecins, et un troisième axe plus orienté vers l’accueil des internes en médecine sur le territoire gersois.
Des aides à l’hébergement pour les internes en médecine Le Conseil départemental, sur proposition de son Président Philippe Martin, a voté une aide forfaitaire de 500 € par interne en stage afin de les inciter à venir dans le Gers et à découvrir notre territoire et peut-être de s’y installer, à l’issue de leurs études. Une journée découverte du Gers pour les internes en médecine Et enfin, l’envie de s’installer sur un département passe aussi par le hasard des rencontres. Le Lot-et-Garonne attire les jeunes médecins généralistes. Manche : aide installation libérale médecin. Orne Des médecins retraités reprennent du service. Déserts médicaux : bientôt des médecins salariés en Saône-et-Loire ? Installeunmedecin.com - La Saône-et-Loire facilite l’installation des médecins et des étudiants en médecine. Tarn Un plan santé pour lutter contre les déserts médicaux.
L’aide aux études médicales et paramédicales dans la Vienne. L’aide aux étudiants en médecine, chirurgie dentaire, orthophonie et masso-kinésithérapie est l'une des actions destinées à lutter contre la désertification médicale en milieu rural dans certaines zones de la Vienne. Cette bourse départementale permet d'aider les futurs praticiens dans leurs études, sous condition d'installation dans le département. L'aide aux études en médecine La bourse départementale pour les étudiants en médecine est accordée à partir de la 4ème année et jusqu’à la 9ème année d’études incluse, selon les modalités suivantes : 600 euros par mois, de la 4ème à la 7ème année incluse 400 euros par mois, les 8ème et 9ème années Un seul redoublement justifié est possible avec maintien de la bourse.
Le montant total de l'aide accordée ne peut être supérieur à 38 400 euros (45 600 euros avec un redoublement justifié). L'aide aux études en chirurgie dentaire Le montant total de l'aide accordée ne peut être supérieur à 38 400 euros. L'aide aux études en orthophonie.