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T.P

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DevdurDoc7. Des déchets aux recyclages : définitions, état des lieux Le déchet est une marchandise à part dont la définition est complexe : entre un ménage ou une école, dont les activités relèvent de la vie et du "banal", et une industrie qui fabrique des produits voulus et d'autres dont elle ne veut pas, comment faire le lien ?

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Face à cette complexité, les législateurs ont, le plus souvent, répondu en mêlant une définition physique objective (une liste de substances définies) à une définition juridique subjective ("toute substance dont le détenteur – producteur ou possesseur – se défait ou à l'obligation de se défaire") qui fait référence à l'abandon. La plupart des définitions légales nationales (par exemple, en France, au Royaume-Uni ou aux États-Unis) associent ces deux aspects, physique et juridique. De fait, il n'y a pas de liste définitive de ce qu'est un déchet et de ce qui n'en est pas. La mise en décharge représente toujours le mode de traitement le plus répandu dans le monde. Gouvernance territoriale et gestion des déchets : l'exemple de la Campanie (Italie) Naples et la Campanie [2] sont devenues la plaque tournante du trafic de déchets dans la péninsule italienne.

Gouvernance territoriale et gestion des déchets : l'exemple de la Campanie (Italie)

En l'espace de deux décennies, la Camorra a pris le contrôle de la filière campanienne de traitement des déchets, au point d'y introduire un mode de régulation informel qui s'est progressivement substitué au mode de régulation légal. Ces activités témoignent de sa capacité à criminaliser tout un secteur d'activité et à orienter la conduite de l'action publique, via notamment la corruption, ce qui fait d'elle un acteur à part entière du jeu territorial. Naples et la Campanie : localisations élargies (cliquer sur les miniatures pour les agrandir) ©® GeoAtlas Aujourd'hui, l'économie de la Camorra est alimentée par deux activités majeures que sont le trafic de cocaïne et le trafic de déchets, chacun produisant ses propres territoires.

Ce trafic de déchets mobilise d'importantes complicités au sein des administrations locales et du personnel politique [4]. Notes pour lire le document. Buenos Aires, ou les territoires de la récupér-action. Comme la majorité des grandes villes du monde, Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, est confrontée à la gestion problématique des déchets produits par les 13 millions d'habitants du Grand Buenos Aires : les 3 millions d'habitants de la capitale fédérale, ou ville-centre, et les 10 millions d'habitants vivant dans les 24 municipalités de la banlieue (ou conurbano, INDEC, 2005).

Buenos Aires, ou les territoires de la récupér-action

Le débordement de ses décharges contrôlées, situées dans les zones les plus pauvres de la métropole, soulève des problèmes sanitaires et environnementaux. Le pays est un modèle du développement économique néo-libéral en Amérique Latine jusqu'en 1998. Pourtant il bascule dans une crise sans précédents, à son paroxysme en 2001.

Comme pour ses homologues latino-américaines, la ville-centre est alors investie par les plus pauvres qui trient et revendent informellement les déchets pour survivre. Terrain d'étude et localisations Buenos Aires face à ses déchets : deux crises pour une exception rudologique [2] Notes.