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Croyances

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Aggada. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Aggada

L’Aggada (judéo-araméen : אגדה, « récitation ») ou Aggadata désigne les enseignements non-législatifs de la tradition juive ainsi que le corpus de ces enseignements pris dans son entièreté. Ce corpus recouvre un ensemble hétéroclite de récits, mythes, homélies, anecdotes historiques, exhortations morales ou encore conseils pratiques dans différents domaines. Il est principalement recueilli dans le Talmud et dans diverses compilations de Midrash Aggada, dont l'une des plus connues est le Midrash Rabba, ainsi que dans des genres non-rabbiniques comme la littérature apocalyptique et judéo-hellénistique.

La fonction première de l’aggada, forme d'exégèse scripturaire visant à tirer de la Bible des enseignements non-législatifs, laisse progressivement la place à celle de capter l'attention de l'auditoire afin de rendre l'enseignement législatif plus intéressant et vivant ; elle peut d'autrefois viser à l'édifier. Mythologie juive. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mythologie juive

On désigne généralement sous le terme de mythologie juive les récits sacrés et traditionnels qui visent à expliquer et symboliser la religion juive, tandis que le folklore juif désigne les récits populaires et les légendes qui existaient dans la culture juive générale. Initialement, le folklore était pratiquement indistinguable de la tradition aggadique, l'exégèse rabbinique homilétique et non-normative des Écritures. Il s'est par la suite développé au sein du peuple juif en tous lieux et à toutes époques de son histoire, donnant naissance à des personnages non moins présents dans sa culture comme le Dybbouk, le Golem de Prague dans le judaïsme occidental ou Goha dans le monde oriental.

Elohim. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Elohim

Le nom Elohim (ou Éloïm) est un terme hébreu qui apparaît dans le Tanakh ou Bible hébraïque (אֱלֹהִים ʾElohīm) et qui se traduit généralement en français par « Dieu ». Les voyelles du nom « Elohim » (e-o-i) sont parfois attribuées au Tétragramme dans le texte massorétique, moins souvent toutefois que celles du nom « Adonaï ». Dans la tradition juive, le choix du nom « Elohim » insiste sur l'idée de puissance de Dieu. Origine[modifier | modifier le code] Bien qu'il n'existe aucune certitude sur son origine[réf. souhaitée], on rapproche parfois le mot « Elohim » – pluriel d'« Eloha » – du sens « chercher refuge en raison de la crainte ». « Ceux qui viennent des cieux »[réf. souhaitée] ;« Celui (ou Ceux) qui est l'objet de la crainte / de la révérence dans les cieux » ;« Celui (ou Ceux) en qui celui qui a peur peut trouver refuge dans les cieux »[réf. souhaitée].

Dans la Torah, Eloah/Elohim est utilisé pour représenter un ou des juges des cieux. YHWH. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

YHWH

Dans son ouvrage Mishné Torah, Maïmonide explique que seuls les prêtres du Temple de Jérusalem étaient habilités à prononcer le Tétragramme, lors de la bénédiction sacerdotale quotidienne des fidèles[4],[5]. Après la mort du grand-prêtre Shimon HaTzadik au IIIe siècle av. J. -C., les prêtres ont cessé de réciter cette bénédiction qui accompagnait le Nom. La prononciation originelle du Tétragramme demeure imprécise depuis cette époque[6]. Le Talmud énonce l'interdiction de le prononcer[7], en vertu du Troisième Commandement: « Tu ne prononceras pas le nom de YHWH en vain… » Dans leurs prières ou pendant la lecture de la Torah, les Juifs le remplacent par « Adonaï », dont la traduction courante est « mon Seigneur », et « Adonaï » est remplacé par « HaShem », « Le Nom », dans la vie de tous les jours.

Noms de Dieu dans le judaïsme. Principes de foi du judaïsme. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Principes de foi du judaïsme

La foi juive s'appuie sur quelques principes de foi qui furent formulés par les autorités rabbiniques médiévales. Ces principes furent établis comme soutènements fondamentaux inhérents à l'acceptation et à la pratique du judaïsme. Contrairement à la plupart des mouvances chrétiennes, et bien que ces fondements théoriques du judaïsme présentent un fond idéologique commun, aucune communauté juive n'a développé ni fixé de "catéchisme".

Un certain nombre de formulations de croyances juives est apparu au fil du temps, bien qu'il y ait divergence quant à leur nombre et leur contenu. Le Rav Joseph Albo dans son Sefer HaIkkarim en compte trois, Hasdaï Crescas en compte six, Maïmonide treize. Les principes de base communs à ces formulations et à d'autres sont exposés comme suit. Exposé des principes[modifier | modifier le code]