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Analyse, prévisions et prophéties

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Philip Rosedale (ex-Second Life) : "Les mondes virtuels contribueront à rendre notre monde meilleur " Le fondateur de Second Life s'apprête à lancer un mystérieux nouveau projet autour de la réalité virtuelle. Il livre au JDN sa vision du secteur et les leçons qu'il a tirées de sa première expérience. D'où vous est venue l'idée du monde virtuel SecondLife ? Etant jeune, j'adorais concevoir de nouvelles choses. Je me suis donc très vite intéressé à l'électronique et à la programmation car je sentais que cela permettrait de créer et de simuler de nouveaux environnements.

Passionné de réalité virtuelle depuis le lycée, j'ai eu d'assister à l'arrivée du web et de vivre une évolution technologique rendant possible la création d'un monde virtuel comme SecondLife. Nous avons ainsi développé la première version de la plateforme entre 1999 et 2001 avec moins d'une quinzaine de personnes dans l'équipe. Avec du recul, comment expliquez-vous que SecondLife ait connu un tel succès médiatique ? Pourtant, SecondLife n'a pas connu le même succès que Facebook ... Croyez-vous toujours aux mondes virtuels ? Internet au défi du très haut débit. Le volume de données transitant par Internet devrait quintupler dans les quatre prochaines années à l’échelle mondiale et atteindre des niveaux proches de 60 exaoctets (soit 10 exposant 18 octets) par mois.

En 2015, 90% de l’ensemble de ce trafic sera acheminé sur des réseaux fixes même si l’Internet mobile, dont le déploiement est plus récent, connaîtra en parallèle une croissance exponentielle et encore plus rapide, soutenue par la généralisation d’ordinateurs portables équipés d’un module 4G et par le développement des smartphones. Les contenus vidéo seront pour une large part à l’origine de cette forte accélération du trafic dans les années à venir: on estime qu’ils représenteront d’ici 2015 environ 60% de la consommation des ménages sur Internet, contre 40% actuellement. Ces nouveaux réseaux sont essentiels pour gagner en compétitivité et améliorer le taux de croissance des économies. Le potentiel est considérable pour les industries du contenu et des services. Le Web se prépare à vivre une troisième révolution#xtor=EPR-2-[Technos++Medias]-20111208#xtor=EPR-2-[Technos++Medias]-20111208#xtor=EPR-2-[Technos++Medias]-20111208#xtor=EPR-2-[Technos++Medias]-20111208.

Avec 800 millions de membres dans le monde, Facebook est la star incontestée de la Toile, mais le réseau social pourrait déjà affronter des turbulences. « Le Web se prépare à vivre trois grandes tempêtes », prédit George Colony, président-directeur général de Forrester Research, qui intervient ce jeudi au Web11 à Paris. Le premier orage touchera les réseaux sociaux, auxquels se connectent désormais 88 % des Européens et des Américains. « Aux États-unis, les gens passent plus de temps à naviguer sur les réseaux qu'à faire de l'exercice ou qu'à s'impliquer dans le volontariat », constate le patron. Conséquence, les réseaux sont « saturés » et les internautes considèrent qu'ils y passent trop de temps et que cela n'est pas efficace. « L'activité sur les réseaux commence à décliner », indique George Colony.

Seulement 26 % des internautes européens mettent régulièrement à jour leur statut, contre 79 % des Indiens, a calculé Forrester. Le Web actuel condamné. L'avenir d'Internet vu par Mary Meeker. Le devenir des réseaux sociaux par Pierre Bellanger président de Skyrock. Les premiers services de réseaux sociaux sur Internet ont eu pour promesse initiale d’aider à la mise en relation entre elles de personnes appartenant à des populations définies par un besoin ou une situation.

Sous la forme originelle de groupes de soutien, les malades souffrant d’une même pathologie se retrouvent sur des forums précurseurs de ces services. Aux États-Unis, dès 1995, un des premiers réseaux, «Classmates», permet de se lier, à nouveau, avec ses camarades de scolarité. «BlackPlanet», ensuite, fondé en 1999, s’adresse à la communauté afro-américaine.

«Friendster», lancé en 2002, a pour vocation de favoriser la mise en relation avec les amis de ses amis. «MySpace», en ligne en 2003, séduit la nouvelle génération américaine par la liberté de ses profils sous pseudonyme et son orientation musicale. Comment alors une transposition réductrice de la vie aussi intenable a-t-elle pu séduire le plus grand nombre ? «Facebook» est-il donc en train de se tromper ? KPCB Internet Trends 2012. Les prophètes du numérique sur le divan. Alors qu'une partie des médias encense Steve Jobs, mort hier, OWNI vous propose de relire une mise en perspective du personnage par la sociologie économique de Max Weber. Le mythe du génie charismatique en prend un coup. Dans la liste des évènements qui, cet été, ont secoué la planète – comprenez les classes supérieures urbaines salariées d’Europe et des États-Unis – on peut s’attarder sur l’annonce, tonitruante à une échelle toute médiatique, du retrait de Steve Jobs des affaires et d’Apple.

L’homogénéité du torrent de lamentations qui a suivi témoigne en effet de la place particulière acquise par le barbu à col roulé : un pouvoir charismatique qui n’est pas moins destructeur en économie qu’en politique. Steve Jobs renonce à la présidence d’Apple en précisant bien que « hélas le moment est venu » de reconnaître qu’il n’a plus les capacités d’exercer cette responsabilité. Je n’écris pas ces lignes par obligation mais elles me causent une vraie tristesse que j’ai besoin de partager.