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Rérérences et textes

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L'histoire américaine, face B. Faux rocker et compositeur savant, Frank Zappa prétendait qu'"écrire sur la musique, c'est comme danser sur l'architecture".

L'histoire américaine, face B

Le voici démenti par trois livres peuplés de personnages romanesques et picaresques, héros et anonymes, prouvant que les univers du blues et du rock se prêtent à la littérature. Le Pays où naquit le blues, Mémoires d'Alan Lomax, Feel Like Going Home, portraits de bluesmen et de rockers primitifs brossés avec finesse par Peter Guralnick, et Réserve ta dernière danse pour Satan, précis de Nick Tosches autour des magouilles de l'industrie naissante du rock, offrent ensemble une histoire parallèle de l'Amérique des années 1930 au début des années 1960, longtemps restée dans la clandestinité. Et la musique - ces trois accords et douze mesures du blues né dans la misère avant de révolutionner le XXe siècle - fournit l'accès à un monde interlope d'aventuriers, d'artisans ou de truands, tous bâtisseurs. Disparition d'un géant du rock : J.J Cale.

J.

Disparition d'un géant du rock : J.J Cale

J Cale vient de nous quitter à l’age de 74 ans d'une crise cardiaque. J. J Cale c’était l’anti-héros du rock, l’anti showbiz par excellence, à tout cela il préférait son hamac le bougre, et comme il avait raison. Pour ceux qui pensent que le Rock n’est plus ce qu’il était, qu’à l’image des Stones il n’est plus qu’un grand barnum juste bon à faire un maximum de blé, J.J Cale était la preuve vivante qu’il existe encore des artistes qui peuvent continuer de pratiquer leur passion avec grand talent et humilité.

Son 1er album "Naturally" qui sort en 1972 contient les morceaux "Call Me the Breeze", qui sera repris par Lynyrd Skynyrd , et surtout "After Midnight", qu’ Eric Clapton reprendra avec un certain succès. Mais c’est avec l’album "Troubadour" sorti en 1976 , que le grand public le découvrira. Un Clapton qui dira de son ami qu’il était la personne qu’il admirait le plus au monde. Par exemple, Neil Young aurait dit de lui : "De tous les musiciens que j’ai entendu, Jimmy Hendrix et J.J. Retour sur la disparition de JJ Cale, l'alchimiste de Tulsa.

C'est comme ça, la vie.

Retour sur la disparition de JJ Cale, l'alchimiste de Tulsa

Et la mort. Vous êtes en vacances, à mille lieues du net, et vous apprenez (par un horrible article signé Bayon, l'illisible pédant de Libé *) que JJ Cale vient de passer ad patres. Un compagnon musical de trente ans ! Même pas de papier de Philippe Garnier, qui avait si bien écrit à son propos (jadis, dans Rock & Folk). A peine un bon article du Monde signé Sylvain Siclier citant "Guitares et Claviers" (et Luc Baranger, nostalgie)... et voilà, vite expédié, le faire-art de décès.

Mais commençons par le mystère de la sonorité de ses disques, à nôtre OVNI musical, entendu la première fois Claude Villers et Patrice Blanc-Francard puis chez José Arthur, à l'époque où la radio nous apprenait encore quelque chose. Mais les guitares ne faisaient pas tout dans l'assemblage sonore déroutant des albums de JJ (prononcer "djédjé" ou "gg"). Existait-il donc un son "Tulsa" autour de la bande d'amis ? Blues anglais, my playlist de duos croisés d'enfer. Par Yohan (xxx.xxx.xxx.219) 19 juin 12:56 Bah, tout le monde dit bien « mail » au lieu de « courriel » et les anglais utilisent pas mal de mots français eux aussi.

Blues anglais, my playlist de duos croisés d'enfer

On choisit ce qui sonne le mieux à l’oreille, ajouter un (e) à playlist, c’est un peu snob, non ? D’abord dans ta liste espèce de bleu-bite, il n’y a pas de blues. Yohan ! T’es vraiment un péteux de pétraouchnock qui ne sait rien. Tu ne sais pas que l’angliche est une langue dérivée du français même ton soi-disant anglicisme peut être étymologiquement construit à partir de mots french comme plaisir et liste. Tu aurais pu, espèce d’inculte, te montrer plus intelligent en évitant les suggestions de youtube qui emploie ce mot ce qui, pour eux, est normal. Tu aurais dû écrire ce qui aurait été plus franc : « Voici pour vous une liste de plaisir musical que j’ai réalisée pour vous montrer que je m’y connais après avoir lu Morice qui nous a parlé de John Mayall. N’est-elle pas jolie notre langue ?

Depuis que les singes imitent l’homme !