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Deezer

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Deezer : en route vers la rentabilité? Depuis son lancement en 2007, le business model du site de musique à la demande a considérablement évolué. Il s'est ouvert notamment, et avec succès, à des offres payantes. D'autres défis attendent cependant l'entreprise. Article initialement publié sur OWNImusic. Le 9 mars 2011, à l’occasion de la rencontre “Mobile 2.0” à Paris, le PDG de Deezer annonçait avoir atteint en seulement huit mois le seuil de 800 000 abonnés payants à son service d’écoute musicale, dépassant ainsi les pronostics les plus optimistes.

À l’origine de ce bond en avant : un nouveau partenariat avec Orange, qui intègre depuis août 2010 les services payants de Deezer en option dans ses offres mobiles et ADSL. Un choix fondateur : la musique gratuite et légale « Deezer.com libère enfin toutes les musiques », claironnait le communiqué de presse [pdf] du 22 août 2007 annonçant le lancement du nouveau site. Le mirage d’un financement par la publicité Le difficile tournant du freemium Un début de diversification Conclusion. Deezer mange Wormee et devient la proie d’Orange - Web 1,2,3ElectronLibre. Musique : Esquisse d'une industrie culturelle "post-piratage" « Deezer pourrait compenser l’érosion du marché du disque » C’est ce matin que sort la nouvelle version de Deezer, le site français de musique en ligne. Une version évidemment plus «sociale» promet Deezer qui, grâce à l’inclusion de son offre payante dans les forfaits d’Orange, a vu ses abonnements premium augmenter.

Ils dépasseraient aujourd’hui largement le million contre 500000 début 2011. Alors que SFR vient d’annoncer son rapprochement avec le suédois Spotify -- principal concurrent de Deezer et leader mondial de la musique par abonnement -- le PDG de Deezer, Axel Dauchez, fait le point sur l’évolution de l’offre de musique en ligne, un secteur en pleine mutation. Cette nouvelle version est, selon vous, la plus forte inflexion de Deezer depuis le lancement de la formule payante fin 2009. Pourquoi ? C’est d’abord une nouvelle interface avec des fonctionnalités inédites et une composante éditoriale encore plus affirmée qui constitue la marque de Deezer. Avez-vous convaincu toutes les majors, y compris Universal ?

Non, mais presque toutes. Travailler ensemble oui, mais pas à n’importe quel prix (Réponse à Axel Dauchez), par David El Sayegh. A la suite de la tribune d’Axel Dauchez, le président de Deezer, parue dans Le Monde, David El Sayegh, directeur général du SNEP (syndicat national de l’édition phonographique) a souhaité apporter sa contribution au débat dans une réponse que nous publions en exclusivité. Dans une récente tribune publiée dans leMonde.fr, Axel Dauchez, Président de Deezer, nous propose une analyse des enjeux de l’industrie musicale pour les années à venir. Nous ne pouvons que partager le point de vue du Président de Deezer lorsque celui-ci considère que 2010 a été une période de transition qui a permis l’avènement d’un nouveau mode d’exploitation, le streaming, lequel ringardise le piratage en offrant une qualité de service bien supérieure aux consommateurs, favorisant ainsi la création de nouveaux usages en matière de consommation de musique dématérialisée.

Toutefois, comparaison n’est pas toujours raison et certaines analyses d’Axel suscitent notre étonnement, voire notre désaccord. Jonathan Benassaya, ex-PDG de Deezer : « L’abonnement pèsera bientôt autant qu’iTunes en France » L’ancien PDG de Deezer, qui reste actionnaire de la société qu’il a co-fondée mais dont il ne fait plus partie aujourd’hui, estime que grâce à l’accord signé avec Orange, l’abonnement pèsera autant qu’iTunes en France dès la fin de l’année, dans les sources de revenus des labels. Et il continue de défendre le modèle du streaming gratuit, sans lequel, selon lui, rien de tout cela n’aurait été possible. Electron Libre : Comment réagissez-vous aux attaques que subit le modèle du streaming gratuit de la part d’un certain nombre d’ayants droit aujourd’hui ?

Jonathan Benassaya : Nous avons fait un travail formidable avec les équipes de Deezer. Si je considère la concrétisation de l’accord avec Orange, et que je fais une petite règle de trois toute simple, en tenant compte du nombre d’abonnés recrutés et du prix de l’abonnement sur 12 mois, je me rends compte qu’une offre comme Deezer peut très vite peser autant qu’iTunes en France en terme de revenus générés. Les services de musique en ligne à valeur ajoutée négative ont vécu, par Yves Riesel - So_cult’ - ElectronLibre. Faut-il tuer le streaming ? par Bruno Boutleux et Philippe Ogouz - So_cult’ - ElectronLibre. Et si l'industrie musicale faisait fausse route ?