background preloader

Daiquiri

Facebook Twitter

Balme

Face au sexisme

Effet Dr. Fox. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Effet Dr. Fox

Protocole expérimental[modifier | modifier le code] Les chercheurs présentent, à un public composé de spécialistes en éducation et en psychologie, le « Dr. Myron L. Fox », un spécialiste de l'application des mathématiques au comportement humain. Ce dernier donne la conférence La théorie mathématique des jeux et son application à la formation des médecins (Mathematical Game Theory as Applied to Physician Education) et entretient le groupe durant une heure suivie d'une demi-heure d'échanges. La conférence fut présentée trois fois devant un total de 55 personnes. Théorème du singe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Théorème du singe

Le théorème du singe est un exemple d'« histoire enseignement », une historiette présentée sur le mode narratif, non nécessairement véridique, dont la morale permet d'enseigner ou d'expliciter un phénomène. Ici, le théorème du singe est utilisé pour mettre en valeur le fonctionnement du conditionnement mental. Biais de confirmation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Biais de confirmation

Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, est l'un des nombreux biais cognitifs décrits. Il désigne la tendance naturelle qu'ont les personnes à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues ou leurs hypothèses (sans considération pour la véracité de ces informations) et/ou d'accorder moins de poids aux hypothèses jouant en défaveur de leurs conceptions. En conséquence, les personnes rassemblent des éléments ou se rappellent les informations mémorisées, de manière sélective, et les interprètent d'une manière biaisée. On dit aussi que les personnes « tirent la réalité » à elles. Les biais de confirmation apparaissent notamment autour de questions de nature affective et concernant des croyances établies. Une série d'expériences dans les années 1960 suggère que les individus sont biaisés en faveur de la confirmation de leurs actuelles croyances. Types[modifier | modifier le code]

Expérience de Stanford. L’expérience de Stanford (parfois surnommée effet Lucifer) est une étude de psychologie sociale menée par Philip Zimbardo en 1971 sur les effets de la situation carcérale, ayant eu un très grand écho social et médiatique.

Expérience de Stanford

Elle fut réalisée avec des étudiants qui jouaient des rôles de gardiens et de prisonniers. Elle visait à étudier le comportement de personnes ordinaires dans un tel contexte et eut pour effet de montrer que c'était la situation plutôt que la personnalité autoritaire des participants qui était à l'origine de comportements parfois à l'opposé des valeurs professées par les participants avant le début de l'étude. Les 18 sujets avaient été sélectionnés pour leur stabilité et leur maturité, et leurs rôles respectifs de gardiens ou de prisonniers leur avaient été assignés ostensiblement aléatoirement. Effet du témoin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Effet du témoin

Un homme dormant sur un trottoir au Canada. L’effet du témoin (appelé aussi « effet spectateur »), en anglais « bystander effect », est un phénomène psycho-social des situations d'urgence dans lesquelles notre comportement d’aide est inhibé par la simple présence d'autres personnes présentes sur le lieu. La probabilité de secourir une personne en détresse est alors plus élevée lorsque l’intervenant se trouve seul que lorsqu’il se trouve en présence d’une ou de plusieurs personnes. En d’autres mots, plus le nombre de personnes qui assistent à une situation exigeant un secours est important, plus les chances que l’un d’entre eux décide d’apporter son aide sont faibles. La probabilité d’aide est ainsi inversement proportionnelle au nombre de témoins présents[1]. Ce sont les circonstances du meurtre de Kitty Genovese qui furent le point départ des recherches portant sur l'effet du témoin.

Origine[modifier | modifier le code] Expérience de Rosenhan. L'étude de Rosenhan est composée de deux parties.

Expérience de Rosenhan

La première implique la participation d'associés en bonne santé mentale, les « pseudo-patients », qui simulent des hallucinations auditives brèves dans le but d'être admis dans douze hôpitaux psychiatriques des États-Unis, répartis dans cinq États différents du pays. Ils ont tous été admis et reconnus souffrants de désordres psychiatriques. Après leur admission, ils agissent normalement et déclarent au personnel soignant qu'ils se sentent bien, et n'ont plus d'hallucination du tout. Le personnel de l'hôpital échoue dans chaque cas à détecter la supercherie, et reste au contraire persuadé que tous les pseudo-patients montrent les symptômes d'une maladie mentale. Normopathie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Normopathie

En psychodynamique, la normopathie désigne la tendance à se conformer excessivement à des normes sociales de comportement sans parvenir à exprimer sa propre subjectivité. Histoire[modifier | modifier le code] Cette personnalité a été décrite par Joyce McDougall (normopath)[1]. Christopher Bollas la décrit (normotic personality), après un long séjour en Chine, comme « l'atténuation et finalement la disparition de la subjectivité, en faveur d'un moi conçu comme un objet matériel parmi les autres produits humains[2]. » Conditionnement (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Conditionnement (psychologie)

Le conditionnement est une procédure d’apprentissage qui est au centre des théories béhavioristes. Ivan Pavlov, qui l'expérimenta avec un chien, le décrit comme une technique permettant à un stimulus neutre, d'induire une réponse réflexe qu'il n'induit pas naturellement. Dans le conditionnement Skinnerien, ce sont les conséquences positives (ajout d'un élément dans une situation) ou négatives (retrait d'un élément) d'un comportement qui, en retour, entraînent l'augmentation ou la diminution le débit de cette réponse (nombre de réponses émises par unité de temps). Ces relations temporelles apprennent à un individu à modifier son environnement de manière effective. Pour les béhavioristes, le conditionnement permet de rendre compte des phénomènes comme l'apprentissage et la résolution de problèmes et doit être au centre de la psychologie, comprise comme science du comportement. SN → RN (stimulus neutre → réponse neutre ou absence de réponse)

Théorème du singe. Ignorance pluraliste. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ignorance pluraliste

En psychologie sociale, l'ignorance pluraliste est un processus qui fait intervenir plusieurs membres d'un groupe qui pensent qu'ils ont des perceptions, des croyances ou des attitudes différentes du reste du groupe. Bien qu'elles n'approuvent pas la norme du groupe, les personnes dissidentes se comportent comme les autres membres du groupe, parce qu'elles pensent que le comportement des autres membres du groupe montre que l'opinion du groupe est unanime.

En d'autres termes, parce que tous ceux qui ne sont pas d'accord se comportent comme s'ils l'étaient, tous les membres dissidents pensent que la norme est approuvée par chaque membre du groupe sauf eux. Cela renforce à son tour leur volonté de se conformer à la norme du groupe, et de n'exprimer aucun désaccord. Théorie de l'attachement. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Théorie de l'attachement

Pour les nourrissons et les jeunes enfants, le comportement d'attachement permet de maintenir la proximité avec les figures d'attachement, habituellement les parents. Paradoxe d'Abilene. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paradoxe exposé par le sociologue Jerry Harvey concerne la relation à la prise de décision au sein d'un groupe. C'est le résultat d'un phénomène de pensée de groupe. Dans la fable moderne que propose Jerry Harvey, aucun des 4 membres d'un groupe ne souhaitait se rendre à Abilene mais, par crainte de s’offenser et de se contredire mutuellement, ils y finissent tous !

Psychologie inversée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychologie inversée est une technique de communication consistant à tenir un discours ou adopter une attitude allant à l’encontre de ce que l’on souhaite en fait suggérer. Historique[modifier | modifier le code] Allégorie de la grenouille. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'allégorie de la grenouille se fonde sur une observation concernant le comportement d'une grenouille placée dans un récipient d'eau chauffée progressivement pour illustrer le phénomène d'accoutumance conduisant à ne pas réagir à une situation grave. Comportement de la grenouille[modifier | modifier le code] Cette thèse se fonde sur l'idée que si l'on plongeait subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échapperait d'un bond. Alors que si on la plongeait dans l'eau froide et qu'on portait très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdirait ou s'habituerait à la température et finirait ébouillantée.

Applications[modifier | modifier le code] Expérience de Milgram. Graphique montrant que 65 % des sujets de l'expérience infligent des souffrances maximales si on le leur ordonne Reconstitution de l'expérience de Milgram (extrait)[1]. L’expérimentateur (E) amène le sujet (S) à infliger des chocs électriques à un autre participant, l’apprenant (A), qui est en fait un acteur. La majorité des participants continuent à infliger les prétendus chocs jusqu'au maximum prévu (450 V) en dépit des plaintes de l'acteur. Le rat serait capable d'altruisme et d'empathie. Les rats sont capables de comportement altruiste (ou comportement pro-social) qui implique l'empathie, montre une étude américaine publiée dans la revue Science.

Les scientifiques, apprend-on, pensaient que seuls les primates étaient capables d'empathie, c'est-à-dire de se mettre à la place de l'autre et de ressentir ses émotions. Ben-Ami Bartal, Jean Decety et Peggy Mason de l'Université de Chicago ont placé des rats en captivité deux par deux pendant deux semaines avant de mettre l’un des deux dans un petit tube transparent fermé. L’autre rat était laissé libre de se déplacer dans la cage principale. La trappe du tube était plutôt difficile à ouvrir mais les rats ne cessaient d’essayer de le faire et réussissaient au bout de 6 ou 7 jours en moyenne à libérer leur congénère (23 rats sur 30 ont réussi). Lorsque le tube était vide ou contenait un leurre, ils ne se donnaient pas tant de mal pour ouvrir la trappe (5 sur 40).

Étude du petit monde. Le « phénomène du petit monde » (appelé aussi effet du petit monde également connu sous le vocable « paradoxe de Milgram » car ses résultats semblent contraires à l'intuition) est l'hypothèse que chacun puisse être relié à n'importe quel autre individu par une courte chaîne de relations sociales. Ce concept reprend, après l'expérience du petit monde, conduite en 1967 par le psychosociologue Stanley Milgram, le concept de « six degrés de séparation », formulé par le Hongrois Frigyes Karinthy en 1929. Celui-ci suggère que deux personnes, choisies au hasard parmi les citoyens américains, sont reliées en moyenne par une chaîne de six relations. En revanche, après plus de trente ans, le statut de cette idée comme description de réseaux sociaux hétérogènes reste une question ouverte.

Des études sont encore menées actuellement sur le « petit monde », avec notamment le modèle mathématique de réseau « petit monde ». Les six degrés de séparation. Expérience de Asch. Socialisation anticipatrice. Psychologie des Foules de Gustave LE BON (3m07) Effet Werther. Le triangle de Karpman ou comment naissent les rapports de force… Catégorisation, stéréotypes et préjugès. La catégorisation est donc un processus automatique de base bien connu des chercheurs. Ce qui définit le stéréotype, c’est sa dimension consensuelle. Pour mesurer les stéréotypes de façon concrète, on va soumettre au sujet une liste de traits concernant un groupe et le stéréotype sera défini à partir des items (propositions) les plus massivement choisis.