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«Les jeunes ne sont plus intéressés par l’outil-ordi» On les croyait geek jusqu’au tréfonds de leur mémoire. On les tenait pour des surdoués du clavier. Première génération à avoir grandi avec le numérique, les digital natives (natifs numériques) seraient, dit-on, intuitivement à l’aise avec les nouvelles technologies (ordinateur, téléphone portable, Internet). Un mythe aujourd’hui relativisé par plusieurs études, dont celle réalisée récemment par la fondation Travail et Technologie de Namur (Belgique), qui rapporte que les pratiques des 16-25 ans sont dominées par la communication et la récréation. Un regard que partage Jean-Noël Lafargue, 42 ans, expert en technologies et maître de conférence depuis 1996, notamment à l’université Paris-8 et à l’école supérieure d’Arts du Havre. La génération «digital natives» n’existerait pas ?

Ils existent. Qu’est-ce qui est caractéristique de leur approche et leur usage du numérique ? La facilité. Oui. Les terminaux numériques seraient-ils en train de devenir une nouvelle forme de télévision ? Oui. Les médias sociaux: une culture pédagogique à développer. Voici le texte de la conférence d’ouverture que j’ai prononcée à l’AQUOPS 2012.

Les médias sociaux: une culture pédagogique à développer Quand je suis née, le métier que j’exerce aujourd’hui n’existait pas. En maternelle, j’étais pourtant convaincue. J’allais être fleuriste. Pourtant, celles et ceux qui me connaissent savent que j’ai développé plusieurs compétences, mais que mes platebandes ne sont pas les plus fleuries. Je n’ai pas le pouce vert. À 5 ans, j’étais loin de me douter que je deviendrais coordonnatrice de Carrefour éducation.

À l’école, j’ai appris à lire, à écrire et à compter. Aujourd’hui? La potion technologique Si ma mère ne comprend pas trop en quoi les médias sociaux ont changé ma vie, mes 3 enfants, eux, ont les yeux qui brillent quand vient le temps de parler de technologie. GrandeSoeur a 8 ans. Ce sont les miens. Et si vous leur voliez du temps En janvier dernier, La presse titrait qu’un nouvel humain était né. Les enseignants peuvent-ils en profiter? 1, 2, 3, Bloguez! Parlez-moi de moi: l’identité numérique. Mon identité numérique est constituée de toutes les données qui sont associées à ma personne, traces et renseignements que je laisse, volontairement ou non, sur le Net: adresse IP, pseudo, adresse email, données personnelles, photos, vidéos, avatar, commentaires, formulaires remplis, réponses à des sondages, avis de consommateur, blogs etc. En prendre conscience est la première étape pour apprendre à contrôler son image sur le Net, en sachant comment elle s’élabore parfois à mon insu: il s’agit d’éviter le bad buzz et de se construire une e-réputation maîtrisée!

En prenant pour base le référentiel du B2i collège (décembre 2011) et le domaine « Adopter une attitude responsable » avec son item « protéger sa personne et ses données », je vous propose quelques ressources, sous forme de fiches pratiques, de scénarios pédagogiques, de vidéos ou de serious games. Je vous invite à compléter mes recherches, forcément partielles, en proposant d’autres ressources dans la partie commentaires. Guide d’utilisation des médias sociaux. Réseaux sociaux: à quoi les ados passent leur temps sur leur smartphone? Ce n'est plus un téléphone, c'est un greffon. De quoi vous faire regretter de lui avoir offert un forfait, ou vous donner envie de verrouiller le réseau WiFi familial. Combien de fois vous êtes-vous demandé ce qu'il pouvait bien fabriquer le nez collé à son portable? Que votre ado passe sa journée à envoyer des textos, ça, vous le savez déjà.

Que le deuxième usage privilégié soit les réseaux sociaux, vous vous en doutez. Mais si pour vous le monde se limite à Facebook, voire à Twitter, ou que vous en êtes restés aux Skyblogs, vous êtes au moins en retard d'une génération. L'adolescent français moyen reçoit son premier téléphone mobile à 11 ans, selon Médiamétrie. A cela, une raison assez simple: la majorité des adolescents sont "amis" avec leurs parents sur Facebook. Et il ne faut pas se voiler la face, ce à quoi leurs parents ont accès, c'est juste un glaçon échappé de la partie immergée de l'iceberg. 70% des ados cachent à leurs parents ce qu'ils font en ligne. Non, tous les digital natives ne sont pas des experts des réseaux sociaux. Avoir grandi avec un fax n'a pas fait de vous un spécialiste en relations commerciales. Ni avec un Minitel un as de la télématique. Alors pourquoi les digital natives, ces personnes nées avec le numérique, devraient-ils nécessairement être des experts en réseaux sociaux ?

Cela semble couler de sens. Et pourtant, c'est l'un des clichés les plus récurrents lorsque certains parlent de la (pseudo) génération Y. > Lire Young is beautiful : manager la génération Y pour faire fructifier ses talents Ryan Holmes ne le conteste pas : les digital natives sont connectés. "Les entreprises engagent des digital natives car elles pensent qu'ils sont bons en réseaux sociaux.

Et pour William Ward, la "génération Y" n'est pas à blâmer pour autant. "Le vrai problème est que nous nous attendons à ce que les gens aient ces compétences sans leur proposer une quelconque formation". Mais c'est en train de changer. > Lire Marque employeur et recrutement : le défi d'un web social enfin stratégique.