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Ukraine 2004

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Qui est vraiment Ioulia Timochenko ? 22 novembre 2012 Article en PDF : Egérie de la « Révolution orange » et pion de rechange des USA Ioulia Timochenko a commencé sa carrière politique dans les années 1990. En 2002, elle a fondé le « Bloc Ioulia Timochenko », une coalition de partis opposés au président de l'époque, Leonid Koutchma. Ce dernier était réputé pro-russe et perçu d'un mauvais œil par les pays occidentaux. Dans un premier temps, Ianoukovitch fut déclaré vainqueur des élections. Pendant toute la durée de la campagne et de la « révolution », Ioulia Timochenko a accompagné et soutenu Viktor Iouchtchenko. Iouchtchenko et Timochenko lors de la Révolution orange La Révolution orange a été présentée à l'époque comme un mouvement de contestation spontané né du mécontentement de la population ukrainienne. On sait par d'autres sources qu'un nombre élevé d'organisations US ont travaillé à la préparation de la Révolution orange, comme USAID, la NED et la Fondation Soros.

Tee-shirt de la Fondation McCain avec les dates en 2005. D sagr ger la Russie et l'Iran: un objectif pour les Etats-Unis ? [ "Ukraine, point chaud de l'Europe" (tribune libre de l'élection présidentielle) "Ukraine, point chaud de l'Europe" (tribune libre de l'élection présidentielle) mardi 28 septembre 2004 Tribune libre Ukraine, "point chaud" de l'Europe Le scandale n'est pas toujours corollaire des campagnes électorales, même dans les grands pays européens.

Personne n'est aujourd'hui en mesure de dire qui remportera l'élection (même si le vainqueur a toute chance de se prénommer Victor). Qu'est-ce qui peut expliquer un tel intérêt pour le sort d'un autre pays ? L'Ukraine a eu de la chance lors du partage de l'héritage soviétique. La réalité ukrainienne est naturellement bien loin d'être idyllique. La croissance rapide de ces dernières années a élargi le fossé entre les différentes régions : pour ce qui est des principaux indices économiques et sociaux, l'Est dynamique dépasse de deux ou trois longueurs l'Ouest stagnant.

Se contenter de dire que Youchtchenko est pro-occidental et Yanoukovitch pro-russe serait une simplification impardonnable. Washington et Moscou se livrent bataille en Ukraine | Nouvelle Guerre froide. Saisissant sa chance historique, le Parlement ukrainien (Verkhovna Rada) a voté l’indépendance de cette république soviétique, le 24 août 1991. Cette décision a été ratifiée par référendum, le 1er décembre de la même année, à une écrasante majorité de 90 % des voix. La population est pourtant divisée en communautés linguistiques distinctes : trois quart d’entre elle, habitants de l’Ouest et des campagnes, parle l’Ukrainien, tandis que le quatrième quart, plus urbain ou à l’est, parle le Russe. Tous s’accordèrent pour s’affranchir de Moscou et renouer avec une brillante histoire, celle de la « Russie Kievienne », un vaste État qui réunissait les peuples slaves orientaux de la Baltique à la mer Noire.

En 988, le prince de Kiev, Vladimir le Grand adopta le christianisme comme la religion officielle. En 1051, Anne, fille du prince de Kiev, Jaroslav le Sage, épousa Henri Ier dans la cathédrale de Reims, devenant ainsi reine de France. Le pouvoir a été partagé entre trois clans d’oligarques : Ukraine - Manifestations massives et déterminées. Cette journée de mardi était un test de la détermination des manifestants à poursuivre leur mouvement de protestation contre une élection présidentielle qu’ils estiment truquée. De notre envoyé spécial à Kiev. Allaient-ils revenir ? Allaient- ils être aussi nombreux qu'à la veille ? La réponse est « oui » : non seulement ils sont aussi nombreux mais même plus nombreux qu’hier à la même heure. L’opposition parle de 300 000 personnes : c’est évidemment difficile à évaluer mais c’est une foule très dense qui converge autour de la place de l’Indépendance, noire de monde, et sur l’avenue Krechiatik qui est la principale artère de Kiev, l’équivalent des Champs Elysées à Paris.

C’est dire la force de cet engagement et l’enthousiasme de ces manifestants. Menaces de répression C’est une menace qui pèse évidemment : « les structures de force », comme on les appelle dans le monde post soviétique, se sont dites prêtes à intervenir. La Russie comme seul soutien Les scénarios. Ukraine - Vers un nouveau scrutin, laborieusement. La Cour suprême ukrainienne a repoussé de quelques jours sa décision sur la validité de l’élection présidentielle, tandis que le pouvoir sortant semble désormais admettre l’idée d’un nouveau scrutin.

Pendant ce temps des appels à la sécession de l’Est du pays ont été lancés. Il faudra encore patienter quelques jours pour savoir ce que pense la Cour suprême ukrainienne de l'élection présidentielle entâchée d'irrégularités, selon l'opposition. Lundi matin, sous la pression d’une opinion publique toujours très mobilisée, 21 juges (sur la centaine que compte l’assemblée) se sont réunis pour examiner la validité du second tour de l’élection présidentielle vivement contestée du 21 novembre. Ils ont demandé au Premier ministre et à la commission électorale de leur fournir, d’ici mardi 10 heures, certains documents relatifs aux réclamations déposées par l’opposition. Depuis 48 heures, en effet, le spectre de la partition s’est invité dans le débat. [Le réveil populaire en Ukraine] COMMENT LA CIA PRÉPARE LES RÉVOLUTIONS COLORÉES ?

Révolution orange. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Manifestants à Kiev. L’orange était la couleur arborée par ses partisans. La révolution orange (ukrainien : Помаранчева революція, Pomarantchéva révolioutsiya) est le nom donné à une série de manifestations politiques ayant eu lieu en Ukraine à la suite de la proclamation le du résultat du deuxième tour de l'élection présidentielle, que de nombreux Ukrainiens perçoivent comme truqué par le gouvernement de Viktor Ianoukovytch et par le puissant clan de Donetsk, dont l'oligarque Rinat Akhmetov.

Certains sont également outrés par l'appui médiatique, politique et logistique de Vladimir Poutine et du gouvernement russe à Ianoukovitch. Organisées par le candidat malheureux à la présidence, Viktor Iouchtchenko et son alliée Ioulia Tymochenko, les protestations prennent rapidement de l'ampleur. Elles sont financées par des opposants du clan de Donetsk, dont certains avaient des fortunes considérables. Contexte[modifier | modifier le code]

UKRAINE : La vraie fausse revolution orange. Si la plupart des medias occidentaux ont présenté la “révolution orange” comme un mouvement spontané pour la démocratie, en y regardant de plus près on s’aperçoit que la spontanéité doit plus à la CIA qu’aux Ukrainiens eux-mêmes et que la présence importante d’éléments fascistes dans ce mouvement tempère singulièrement l’esprit démocratique ! La situation en Ukraine avant les evenements C’est finalement le candidat soutenu par l’Union européenne et les Etats-Unis qui est sorti vainqueur du “ troisième ” tour ukrainien. Il ne pouvait en être autrement tant l’Occident a mis de forces et de dollars dans le jeu pour s’assurer que le pays basculerait bien dans le camp euro-atlantique. Pourtant la persistance d’un score important (43 %) pour le candidat considéré comme “ prorusse ” montre bien que rien n’est réglé sur le plan intérieur. Après la révolution des roses en Géorgie, la révolution des marronniers en Ukraine Derrière la révolution “ orange ”... les Etats-Unis et Madeleine Albright.

«Une stratégie américaine de refoulement de la Russie» Spécialiste de géopolitique et de stratégie, Gérard Chaliand est notamment l'auteur d'un Atlas du nouvel ordre mondial (Robert Laffont) et D'une guerre d'Irak à l'autre (Métaillé). Il replace la crise ukrainienne dans le contexte plus large de l'affrontement Est-Ouest. Assistons-nous en Ukraine à une nouvelle défaite de la Russie face aux Etats-Unis ? Nous assistons en effet à la mise en oeuvre de la stratégie du roll-back, du refoulement. Il faut remonter à la guerre froide, en 1952, lorsque le secrétaire d'Etat américain John Foster Dulles plaide pour le refoulement de l'Union soviétique.

Il s'agissait d'aller plus loin que le simple endiguement (containment) du bloc de l'Est. Mais, depuis, l'URSS s'est effondrée et la menace communiste a disparu... Bien sûr, mais la Russie est toujours là. Nous y sommes donc ? L'Ukraine marque le zénith de cette politique de refoulement. Le jeu américain, d'accord, mais il y a aussi le mouvement démocratique en Ukraine. Jean-Dominique MERCHET. Le Parlement ukrainien retire sa confiance en Ianoukovitch. Kiev — À la plus grande joie de l'opposition, le Parlement ukrainien a voté hier une motion provoquant la chute du gouvernement de Viktor Ianoukovitch alors que le premier ministre sortant et son adversaire, Viktor Iouchtchenko, rencontraient des médiateurs européens pour trouver une issue à la crise politique née du second tour de la présidentielle.

Ces discussions semblent avoir porté certains fruits: Viktor Iouchtchenko a signé un accord appelant ses partisans à lever immédiatement le siège des bâtiments gouvernementaux. L'accord également signé par M. Ianoukovitch, par le président ukrainien sortant Léonid Koutchma et par les médiateurs européens appelle aussi à des discussions visant à modifier la loi ukrainienne pour mettre fin à la crise. Les institutions européennes sont représentées par Javier Solana, chef de la diplomatie européenne, et Jan Kubis, secrétaire général de l'OSCE. Serait-ce le début d'un compromis? Rien ne semble moins sûr. Date pour un scrutin Site complet. Viktor Ioutchenko est élu président de la République d'Ukraine a l'issue du troisième tour de scrutin. 31/10/2004 - Résultats - 3ème tour Avec 51,99% des suffrages, Viktor Ioutchenko (Notre Ukraine) est élu Président de la République d'Ukraine à l'issue du troisième tour de l'élection présidentielle, organisé après l'invalidation, pour fraudes massives le 3 décembre dernier par la Cour suprême du pays, du deuxième tour qui s'était déroulé le 21 novembre.

Son adversaire, Viktor Ianoukovitch (Parti des régions), recueille 44,19% des suffrages. La participation s'est élevée à 77,22%, soit 3,6 points de moins que le 21 novembre dernier. « C'est une victoire du peuple ukrainien, de la nation ukrainienne. Nous avons été indépendants pendant quatorze ans, maintenant, nous sommes libres » a déclaré Viktor Ioutchenko à l'issue de l'annonce des premiers résultats devant ses partisans rassemblés Place de l'indépendance à Kiev. « L'avenir de l'Ukraine ne dépend ni de Moscou ni de la Pologne ni de l'Amérique ni de l'Europe.

. « Ce dimanche est un bon jour pour la démocratie. L'avenir de l'Ukraine. Les ONG, nouveau bras de la diplomatie US | La CIA à visage humain. Manifestation à Kiev le 6 novembre 2004 Le renversement du président géorgien, Edouard Chevardnadze, en novembre 2003, et l’arrivée au pouvoir en Ukraine de Viktor Yushchenko en décembre 2004 consacrent, selon la plupart des politologues européens, le triomphe de la société civile démocratique dans les anciens satellites soviétiques. À entendre les commentaires lénifiants de la presse dite « occidentale », on ne peut que se réjouir de la façon dont les populations asservies par l’ancienne URSS prennent aujourd’hui leur destin en main et rejoignent, comme il se doit, le seul camp valable que représente, au choix l’Occident, l’Europe ou l’OTAN.

Ceci, grâce au formidable travail de terrain et de mobilisation mené par de nombreuses organisations non-gouvernementales locales ou étrangères pour convaincre les Géorgiens, les Ukrainiens et peut-être demain les Biélorusses, de l’importance de faire valoir leurs droits. La réalité est plus complexe et assurément moins idyllique. Chronologie de la Révolution orange.