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Lift12

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#Lift12 : L’impression 3D va bouleverser l’industrie. Lisa Harouni (@lisaharouni) est la fondatrice de Digital Forming, une société britannique spécialisée dans l’impression 3D et c’est justement de cela qu’est venu parler Lisa Harouni sur la scène de Lift à Genève : que va-t-on pouvoir faire avec l’impression 3D dans un futur proche ? Image : Lisa Harouni sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference. « Il y a 5 ans, un ami jouait avec une étrange et étonnante structure complexe de 3 cm », explique Lisa Harouni. « Quand je lui ai demandé ce que c’était, il m’a expliqué que c’était un prototype fait avec une machine qui va provoquer une véritable révolution industrielle.

Et c’est ainsi que je me suis passionnée pour l’impression 3D ». L’impression 3D n’est pas une technologie nouvelle pourtant, rappelle l’entrepreneuse dans sa présentation (.pdf) (voir notre article : L’impression 3D est-elle le moteur de la fabrication de demain ?). L’impression 3D existe maintenant depuis une vingtaine d’années. Hubert Guillaud. #Lift12 : Bidouilleurs de l’extrême. Les Hackers n’aiment pas qu’on leur fixe de limites techniques. Ils se projettent toujours vers la prochaine limite, pour la franchir, explique Hannes Gassert, animateur de cette ultime session de la conférence Lift qui se déroulait à Genève les 22 et 24 février 2012.

Pour conclure sa conférence, Lift invitait trois fauteurs de troubles, trois explorateurs, trois bidouilleurs qui appliquent leurs comportements de hackers au monde réel. eToy : détourner notre perception de la réalité Michel Zai est le fondateur et président d’eToy Corporation, un collectif artistique suisse né en 1994, qui se présente comme une entreprise qui n’a pas d’autre objectif que de faire de l’art en détournant les modes de management et de communication des entreprises d’aujourd’hui. eToy est une entreprise dont l’objectif est d’ouvrir de nouveaux espaces à l’art contemporain, de produire plus d’art, explique Michel Zai dans sa présentation (.pdf). eToy est une société. La fusion nucléaire pour tous ! #Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective. Une passionnante lecture de Xavier de la Porte nous a récemment présenté Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la bibliothèque de Stanford.

Elle était sur la scène de Lift 2012 pour mettre en perspective la question de la surcharge informationnelle, l’un des maux qu’on attribue aux nouvelles technologies. Mais est-ce si sûr ? Anaïs Saint-Jude, dans sa présentation intitulée de Gutenberg à Zuckerberg, a commencé par faire référence à L’homme sans qualité de l’écrivain autrichien Robert Musil. Cet épais roman qui se déroule en 1913, au crépuscule de l’empire austro-hongrois, montre comment l’individu passe sa vie dans ses propres sensations, pensées, perceptions. Dans l’un des chapitres du livre, le général Stumm visite l’ancienne bibliothèque impériale d’Autriche et est confronté à un ordre dont l’infinité dépasse ses capacités d’entendement. Image : Anaïs Saint-Jude sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference.

#lift12 : Peut-on tuer son identité numérique sur les sites sociaux. Par Hubert Guillaud le 29/02/12 | 4 commentaires | 3,658 lectures | Impression A l’heure où la technologie façonne notre identité projetée, quelle maîtrise en avons-nous vraiment ? C’est la question que nous adressait brillamment Gordan Savicic sur la scène de la 7e édition de Lift 2012. “Facebook est une manifestation physique et moderne de l’architecture centralisée du Panopticon“, estime l’artiste numérique Gordan Savicic (@frescogamba). “Facebook est un intermédiaire entre mes amis et moi, entre l’identité virtuelle de mes amis et la mienne. Nos amis n’en sont pas vraiment. Beaucoup sont des contacts professionnels, des gens rencontrés par hasard voir des gens qu’on ne connait pas vraiment. Sur Facebook, chacun projette un avatar de soi, une image qui se veut le miroir de notre identité, sans l’être vraiment.” Image : Gordan Savicic sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference.

Que se passe-t-il pourtant quand on essaye de supprimer cette identité ? #lift12 : La fin de la maison. On se souvient de la remarquable intervention de la chercheuse Stefana Broadbent à Lift France 2010et de son tout aussi remarquable livre, L’intimité au travail (voir notre interview). Après nous avoir parlé de nos espaces de travail, la chercheuse, responsable du laboratoire d’anthropologie numérique de l’University College de Londres revenait sur la scène de cette 7e édition de Lift pour évoquer ce que les technologies changent dans le coeur même de nos foyers : la maison. L’anthropologue Stefana Broadbent commence sa présentation par une image. Celle de trois petites filles, pieds nus, assises côte à côte sur un canapé, chacune l’attention rivée à son ordinateur portable. « Quand on montre cette image, beaucoup de gens la trouvent triste et à la fois représentative de notre époque ? Pourquoi ? Pour Stefana Broadbent, l’attention est éminemment une question sociale.

L’environnement coercitif pour contrôler l’attention est aussi domestique L’intégration de la sociabilité dans l’habitat. #Lift12 : Développement, redéveloppement. L’innovation africaine est-elle une opportunité pour l’Afrique ou pour l’innovation ? Retour sur deux présentations de la conférence Lift qui se tenait à Genève du 22 au 24 février 2012. En 2005, The Economist publiait un numéro consacré à la réalité de la fracture numérique en Afrique où il expliquait comment ce continent allait être transformé par le développement du téléphone mobile. « La réalité a dépassé ce qu’on imaginait dans cet article », explique le « philanthropreneur » Steve Song (@stevesong), associé de la Shuttleworth Foundation et président de Village Telco, une entreprise Sud-Africaine qui développe un kit de télécommunication open source. Image : Steve Song sur la scène de Lift 2012, photographié par Ivo Näpflin pour Lift Conference.

Forces et faiblesses de l’accès mobile en Afrique Si l’usage des téléphones mobiles s’est répandu, il demeure coûteux d’utiliser un téléphone mobile en Afrique subsaharienne. En 1999, IBM lançait leur super ordinateur. Hubert Guillaud. #Lift12 : Quand les crises secouent les médias sociaux. Par Hubert Guillaud le 02/03/12 | 2 commentaires | 1,776 lectures | Impression Comment les médias sociaux changent-ils nos rapports aux crises humanitaires, politiques ou sociales qui secouent nos sociétés ?

C’est la question à laquelle ont tenté de répondre Farida Vis et Kevin Anderson sur la scène de Lift 2012. Farida Vis (@flygirltwo) est spécialiste des médias sociaux à l’université de Leicester. En partenariat avec l’équipe du Guardian et son projet “Comprendre les émeutes”, elle a examiné et analysé (avec d’autres chercheurs) quelques 2,6 millions de tweets collectés durant les émeutes qui ont secoué l’Angleterre durant l’été 2011. Image : Farida Vis sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference.

Ce que Twitter révèle des émeutes britanniques L’histoire des émeutes de l’été 2011 au Royaume-Uni a commencé le 4 août à Tottenham, quand un homme a été abattu par la police, explique Farida Vis dans sa présentation. Les médias sociaux et les crises Hubert Guillaud. #Lift12 : Quel mobile pour quel avenir. A quoi ressemble l’avenir du mobile ? Les conférenciers de la 7e édition Lift nous proposaient deux réponses diamétralement opposées. Nous on a choisit ! Comment combiner l’innovation sociale et technologique, quand l’innovation est désormais entre les personnes ? Comment démocratiser l’innovation ? Telles sont les questions que nous adresse le designer Fabian Hemmert (@fabianhemmert), membre du Design Research Lab de l’université de Berlin qui prépare une thèse sur les interfaces tangibles mobiles et qui travaille pour les laboratoires de Deutsche Telekom.

Image : Fabian Hemmert sur la scène de Lift 2012, photographié par Ivo Näpflin pour Lift Conference. Vers des mobiles qui font attention à nous L’évolution technologique ne cesse de nous poser des questions sur comment on vit ensemble. Peut-on sortir des zones de confort de l’innovation ? « L’innovation est souvent technique, mais aujourd’hui, il faut regarder ce qu’il se passe entre les gens, entre tous les gens. Hubert Guillaud. #Lift12 : Au-delà de la finance. Que se passe-t-il quand le monde de la finance rencontre celui de l’innovation ? C’était l’enjeu de cette session proposée par la conférence Lift : essayer de nous amener à saisir l’avenir de la finance, via le regard d’un prospectiviste, celui d’une spécialiste des monnaies distribuées et celui d’un spécialiste de l’innovation financière.

Pour le prospectiviste de la monnaie, David Birch (@dgwbirch), de la société de consulting financier Hyperion, organisateur du Digital Money Forum qui a lieu chaque année à Londres, toutes les technologies capables de révolutionner les services financiers sont déjà parmi nous. Il nous faut juste observer les signaux faibles. Image : David Birch sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Quel scénario pour notre avenir monétaire ? David Birch s’est appuyé sur les scénarios établis par Long Finance, le « centre financier du futur », qui a récemment publié un rapport sur l’avenir des services financiers à l’horizon 2050 (.pdf). #Lift12 : Pourquoi jouons-nous. Par Hubert Guillaud le 07/03/12 | 4 commentaires | 1,546 lectures | Impression Chaque année à Lift, il y a une session sur le jeu.

Alors qu’elle paraît souvent la plus spécifique, elle est toujours l’occasion d’éclairer bien plus que les seules tendances d’un secteur industriel spécifique. Elle est toujours une explication du monde d’aujourd’hui. Les jeux peuvent-ils nous permettre d’agir sur le monde ? Le designer Kars Alfring (@kaeru) est le fondateur de Hubbub un studio de design hollandais en réseau spécialisé dans les jeux pervasifs dans l’espace public.

Il est professeur en Game Design à l’école d’art d’Utrecht et est l’initiateur de “This Happened”, une conférence dédiée aux histoires interactives. Image : Kars Alfrink sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Mais qu’est-ce que le “public en réseau” ? Dans la vie réelle, nous avons tendance, naturellement à nous séparer les uns des autres, à nous distinguer. Vidéo : les principes de Cruel to be Kind. #Lift12 : Comment le jeu code-t-il le monde. Sebastian Deterding (@dingstweets) est designer et chercheur à l’université de Hambourg. Il nous a offert l’une des présentations les plus stimulantes et les plus complexes de cette 7e édition de Lift afin de nous montrer comment le jeu code le monde.

Image : Sebastian Deterding sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Sebastian Deterding commence par nous raconter une histoire. Celle d’un célèbre imposteur allemand, Wilhelm Voigt (Wikipédia), qui se fit passer pour un officier prussien sous le nom de capitaine de Köpenick. Après avoir purgé de la prison pour fraude, il souhaitait se réintégrer. Mais pour avoir un appartement, il avait besoin d’un travail. Comprendre comment le monde est codé Récemment, Sebastian Deterding a vécu une autre histoire kafkaïenne également. Vidéo : Le « Robot readable world« , une vidéo de Timo Arnall sur Vimeo, compilation de plusieurs vidéos montrant comment les robots tentent de lire notre monde. Qui détermine le jeu ? #Lift12 : Ecrire avec les machines. Par Hubert Guillaud le 08/03/12 | 1 commentaire | 2,734 lectures | Impression Dans une interview réalisée en 2007 par Amazon, l’écrivain William Gibson expliquait comment écrire de la fiction à l’âge de Google.

Pour lui, désormais, son écriture était indissociable du réseau, elle s’en inspirait bien sûr, et le réseau permettait au lecteur d’en retrouver des traces. Dans son dernier livre, Zero History par exemple, il évoque des pingouins argenté volant que l’on retrouve dans une vidéo sur YouTube. Grâce aux cartographies en ligne, il a pu mettre dans son livre des lieux réels, sans n’y être jamais allé. C’est ce que James Bridle appelle le “réalisme des réseaux”. “Nos histoires existent et se chevauchent dans les réseaux. C’est comme ça qu’on écrit les histoires aujourd’hui”, explique-t-il en introduction de sa présentation (.pdf) Le nouvel espace codé de l’écriture Image : James Bridle sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin pour LiftConference. Qui commente sur nos blogs ? #Lift12 : Cercles contre Réseaux. Par Hubert Guillaud le 09/03/12 | 1 commentaire | 1,040 lectures | Impression Sur la scène de Lift, Tricia Wang (@triciawang qui anime plusieurs blogs, Cultural Bytes, spécialisé sur les rapports entre technologies et communautés pauvres, Bytes of China, qui pose un regard ethnographique sur la Chine, 88-bar sur l’analyse de l’actualité vue par les blogs chinois et Ethnography Matters sur la pratique ethnographique), sociologue à l’université de Californie, nous présente Han, un jeune chinois d’une vingtaine d’années.

Ce fils de fermier a grandi en Chine. Il est allé dans un bon collège. Comme beaucoup de chinois, il avait une photo de Mao au-dessus de son lit. Il devait devenir fonctionnaire ou employé de bureau. Cette histoire singulière est un moyen pour Tricia Wang de nous expliquer le fonctionnement de la Chine d’aujourd’hui. Han est allé à l’université. Le 19 mai 2011, il a reçu un message qui indiquait que FBX allait s’exprimer dans son université. Hubert Guillaud. #lift12 : Quelle est la valeur de la technologie. Nous entamons notre retour sur la conférence Lift 2012, dont la 7e édition se tenait du 22 au 24 février à Genève.

L’occasion de revenir en détail durant 15 jours sur de très nombreuses et stimulantes présentations. La première session de conférences s’intéressait au rapport des gens avec la technologie. Nous permettent-elles de mieux collaborer ? Rendent-elles nos vies meilleures, ou pas ? Telle est la question que lançait Laurent Haug, le cofondateur de Lift, au premier intervenant. Pourquoi innovons-nous ? Gandhi disait qu’il faut que les choses arrivent au bon moment et pas seulement qu’elles se produisent, rappelle en introduction l’entrepreneur indien JP Rangaswani (@jobsworth, blog, Wikipédia), responsable scientifique de Salesforce, un système de gestion de la relation client, investisseur au Groupe Anthemis et président de School of Everything, une entreprise sociale autour des nouvelles formes éducatives. Est-ce que cette accélération technologique est une bonne chose ?