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Les éxoplanètes

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Idées du nombre d'Exoplanètes découvertes. 51 Pegasi b. Les exoplanètes, ou planètes extrasolaires. Les missions spatiales CoRoT et Kepler. La mission CoRoT Le premier satellite de recherche d’exoplanètes à être entré en opération est CoRoT (Convection, Rotation et Transits planétaires), qui a été lancé le 27 décembre 2006. A l’origine, cette mission fut proposée par le centre nationale d’études spatiales, mais elle est devenue entre-temps une collaboration avec l’agence spatiale européenne et d’autres partenaires internationaux. La mission CoRoT était initialement prévue pour ne durer que 2 ans et demi, mais elle a été rallongée et devrait durer au moins jusqu’en mars 2013. Le satellite est muni d’un télescope de 27 centimètres de diamètre et se trouve sur une orbite polaire circulaire. Il observe tour à tour différentes zones du ciel en passant jusqu’à 150 jours sur chacune d’elles.

La méthode utilisée par CoRoT est celle du transit planétaire, l’observation de la baisse temporaire de luminosité d’une étoile due au passage d’une planète devant son disque . La mission Kepler. Les observations d'exoplanètes. La première détection prouvée d’une planète extrasolaire ne fut pas en orbite autour d’une étoile classique mais autour d’un pulsar, PSR 1257+12, en 1992. L’étude de ce pulsar mit en évidence de faibles variations de période de son rayonnement radio. Celles-ci ne pouvaient s’expliquer que par des perturbations gravitationnelles provoquées par trois petits corps en orbite. Ces planètes se sont probablement formées après l’explosion de l’étoile originale en supernova car il est difficile d’imaginer que des planètes classiques puissent survivre à un tel cataclysme. La détection de 51 Pegasi La première détection prouvée d’une planète en orbite autour d’une étoile normale fut faite par Michel Mayor et Didier Queloz de l’observatoire de Genève vers la fin 1995.

En observant avec une très grande résolution spectrale l’étoile 51 Pegasi, située à 50 années-lumière de nous, ils purent mettre en évidence de très faibles oscillations de la position des raies spectrales. Une profusion d’exoplanètes. Plus de planètes que d'étoiles. Les exoplanètes les plus abondantes seraient les «super-Terres» et les «géantes glacées». Une ou deux planètes, en moyenne, orbitent autour de chacune des 100 milliards d'étoiles de notre galaxie, la Voie lactée, ont annoncé cette semaine des astronomes dans la revue britannique Nature. Cette incroyable abondance augmente grandement les chances que la vie soit apparue sur l'un des milliards d'objets célestes, plus ou moins semblables à notre Terre, qui existent dans l'Univers. Depuis la découverte de la première exoplanète (tournant autour d'une étoile autre que le Soleil), en 1995, on savait que les huit planètes de notre système solaire ne sont pas des exceptions.

Mais l'abondance des planètes dans l'Univers restait un mystère. Un effet de loupe Les précédentes estimations statistiques étaient déjà optimistes, avançant qu'au moins 20 % des étoiles devaient être entourées de planètes, mais elles étaient très handicapées par les techniques d'observation utilisées.