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Le renseignement britannique va décrypter BlackBerry Messenger. La justice tunisienne confirme l'interdiction des sites pornographiques. L'anonymat de l'internaute fait débat en Corée du Sud. Quelle gouvernance appliquer à Internet ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvie Kauffmann Fin juin à Dublin, une conférence a réuni, pendant trois jours, chercheurs, politologues, spécialistes des technologies de l'information, terroristes repentis et extrémistes en herbe, autour de la question : comment éviter la radicalisation des jeunes ? Et comment "déradicaliser" ceux qui ont déjà basculé dans la violence ?

Heureuse initiative. Mais, au-delà du débat sur le fond, l'origine de ce "Sommet contre l'extrémisme violent" ouvre des perspectives intéressantes sur la manière dont les acteurs de l'Internet font irruption dans des domaines qui, traditionnellement, relèvent de la compétence des Etats. Car ce n'était ni une officine de l'ONU ni une obscure institution intergouvernementale qui organisait ce sommet, mais Google, le géant du Web. Pour diriger ce "think-do tank", Google a débauché une jeune pousse de l'équipe d'Hillary Clinton : Jared Cohen, 29 ans. Kauffmann@lemonde.fr Directrice éditoriale. Hitler.fr, mutilation.fr, satan.fr... 30 000 noms de domaine "sensibles" deviennent légaux. "Hitler", "islam", "genocide" ou encore "rabbin" : trente mille noms de domaines Internet jusqu'à présent interdits car jugés sensibles, peuvent désormais être achetés par toute personne ayant un motif "légitime", terme qui doit être défini par décret.

Parmi ces 30 000 noms de domaine mis en vente depuis vendredi, certains sont plus innocents que d'autres : "Entreprise", "email", "Internet", ou encore "webmaster", qui sont d'ailleurs les plus demandés. D'autres, jugés plus sensibles, sont répartis en plusieurs catégories. Dans Crimes, on trouve "camp-de-concentration", "hitler", "xenophobie", "nazisme". Dans Libertés sont classés "coran", "mosquee", "syndicat", "satan", "dieu" ou encore "eglise". ou encore dans Valeurs : "esclave", "maison-close", "mutilation".

En octobre, le Conseil constitutionnel avait censuré la loi de 2004 encadrant l'attribution des noms de domaine sur Internet et fixé au 1er juillet la date limite pour revoir la législation. L'extrême droite a renforcé sa présence sur Internet. WikiLeaks publie des documents sur les prisonniers de Guantanamo. Mort de Paul Baran, l'un des fondateurs de l'Arpanet. Piégés par de faux lobbyistes, trois eurodéputés acceptent de déposer des amendements contre de l'argent. Trois députés européens et anciens ministres – un Roumain, un Slovène et un Autrichien – se sont dit prêts à "vendre leurs services", pour des sommes allant jusqu'à 100 000 euros, à des journalistes du journal britannique The Sunday Times.

Le journal britannique estime (lien payant) que cette affaire est "l'un des plus gros scandales" qu'ait connu le Parlement européen en 53 ans d'existence. Les reporters du journal dominical se sont présentés comme lobbyistes. Ils ont proposé à plusieurs députés de les payer 100 000 euros par an en échange d'amendements qu'ils pourraient faire adopter. Deux des amendements, concernant la protection des consommateurs de l'Union européenne, "apparaissent dans les documents officiels de l'UE et sont sur le point de devenir des lois", explique le journal britannique, précisant que le texte est identique à celui qu'ils ont soumis aux parlementaires en tant que faux lobbyistes.

Après que le Sunday Times a dévoilé la véritable identité des faux lobbyistes, M. Le co-créateur du Web appelle les FAI à respecter la neutralité du Net. Sarkozy veut se séparer de MAM d’ici à lundi - L’Elysée côté jardin - Blog LeMonde.fr. Libye : Al-Qaida au Maghreb apporte son soutien total aux manifestants. Washington défend l’Internet libre…mais sous surveillance. Bruxelles souhaite protéger la neutralité du Net. Internet : un enjeu de politique internationale, par Bernard Kou. Parti Corsaire.