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« Nothing to hide » : n'avoir « rien à cacher » n'est pas un argument. « Je n’ai rien à cacher », « je n’ai rien de fait de mal ni d’illégal donc peu importe si on m’espionne ». C’est l’argument auquel se heurtent systématiquement les défenseurs de nos libertés numériques. Mais n’avoir « rien à cacher », et accepter de livrer toutes ses données à Facebook, Google et à une multitude de services « gratuits » tout en sachant, de façon plus précise depuis les révélations d’Edward Snowden, que ces données alimentent directement la surveillance de masse : est-ce vraiment un raisonnement tenable sur le long terme ? Est-ce la société que nous voulons ? Diffusé en salles depuis quelques mois, avant une mise en ligne sous licence Creative Commons prévue pour le 30 septembre, le documentaire « Nothing to Hide » de Marc Meillassoux est une réponse passionnante à cette question cruciale pour notre avenir.

Juin 2013. La société et ses données d'abord Un Mister X pour cobaye L’autre fil rouge du documentaire est l’expérience de surveillance à laquelle se livre Mr. « Nothing to hide » : n'avoir « rien à cacher » n'est pas un argument. Boîte à outils pour protéger la vie privée sur son smartphone. Ce n’est plus un secret pour personne, nos données personnelles sont de plus en plus exposées quand nous surfons sur Internet. Le développement majeur des smartphones contribue à accentuer le risque d’exploitation de nos précieuses données. Heureusement, tout cela n’est pas inéluctable et il existe des stratégies pour limiter l’exploitation de données personnelles et l’irruption dans notre vie privée des GAFAM mais aussi des pouvoirs publics.

Des bibliothécaires américains ont rapidement compris que les bibliothèques avaient un rôle à jouer pour sensibiliser les usagers à ces questions et accroître leurs compétences en littératie numérique. A ce titre on peut citer, le Library Freedom Project dont j’ai déjà parlé. Alison Macrina du LFP a publié un Mobile Privacy Toolkit pour aider à protéger sa vie privée en utilisant un smartphone.

Vous trouverez ci-dessous une adaptation en français de cette boîte à outils qui, je l’espère, vous aidera auprès de vos usagers. 28/1 journée de la protection des données personnelles : Conseils aux bibliothécaires – Biblio Numericus. Si vous avez l’habitude de lire mon blog, vous savez que j’accorde une grande importance à la question de la vie privée et de la protection des données personnelles en ligne. Je pense que les bibliothèques ont un rôle important à jouer dans ce domaine et plus particulièrement dans un contexte de renforcement de lois liberticides votées ces dernières années.

Je vous invite d’ailleurs à lire le récent communiqué de l’Association des bibliothécaires de France sur la capacité des bibliothèques à être des lieux où on peut s’informer librement. On entend parfois des phrases aussi profondes que la réflexion d’un légumineux qui défendent l’idée que si on n’a rien à cacher, il n’y a pas de problème à ce que les GAFAM et les agences de renseignements gouvernementales observent nos moindres faits et gestes. A ce raisonnement fallacieux, Edward Snowden avait répondu : Des bibliothécaires s’organisent déjà pour promouvoir le respect de la vie privée des utilisateurs des bibliothèques.

Vidéos. Cryptobib - Sensibiliser les usagers des bibliothèques à la protection de leur vie privée et veiller à la confidentialité des données personnelles dans les systèmes d'information documentaires. Subject: Sensibiliser les usagers des bibliothèques à la protection de leur vie privée et veiller à la confidentialité des données personnelles dans les systèmes d'information documentaires Cette liste doit permettre à ses abonnés d'échanger autour des problématiques de vie privée au sein des établissements documentaires (fonction publique territoriale, enseignement supérieur et secondaire...). En effet, les services de documentation gèrent des abonnements à des services et ressources hébergés sur des serveurs distants.

L'accès à ces services ou ressources est souvent conditionné pour le lecteur à une inscription ou dans certains cas au téléchargement de logiciels destinés à gérer les verrous numériques et demandant la création de comptes individuels. D'où la nécessité de sécuriser les contrats passés avec ces fournisseurs dans les articles concernant la gestion des données personnelles et de partager entre services de documentation et référents CNIL des références communes à ce sujet.

Données personnelles : les Français de plus en plus inquiets. Un sondage réalisé par l’institut CSA montre que, contrairement aux idées reçues, les plus jeunes sont au moins aussi inquiets sur ce point que leurs aînés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Les Français s’inquiètent du sort réservé à leurs données personnelles sur Internet, selon un sondage réalité par l’institut CSA, publié mercredi 20 septembre. Neuf Français sur dix se disent « préoccupés par la protection des données personnelles sur Internet », en hausse de cinq points depuis 2014, date d’une étude similaire réalisée par l’institut. Selon CSA, cela peut s’expliquer par « la couverture médiatique consacrée au hacking et aux cyberattaques, mais aussi à l’activité de plus en plus intense des Français sur la Toile ». Défiance envers les réseaux sociaux Le sondage a été réalisé en ligne sur un échantillon représentatif de la population française. Les banques sont l’institution dans laquelle les Français ont le plus confiance pour protéger leurs données personnelles.

Médiateurs numériques : Informons sur le #PJLRenseignement – Loïc Gervais. Il ne vous aura pas échappé qu’en ce moment se discute un projet de loi très controversé à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi renseignement fait l’objet d’un compte rendu sur le site de NextImpact (à lire et à suivre ici ). Il y a un point sur lequel je souhaite particulièrement insister c’est ce sondage CSA/Atlantico qui indiquerait que les français seraient favorables à ce texte. De quoi parle t’on ? C’est un peu le problème seuls 28% des sondés savent de quoi parle le projet de loi et encore faudrait il entrer dans les détails pour s’en assurer. Combien d’entre nous ont ils déjà expliqué comment se connecter à Internet par un VPN ?

Combien d’entre nous ont ils déjà organisé une présentation autour de la déclaration d’indépendance du cyberespace ? C’est typiquement l’argument que vous proposera une personne de bon sens. Veiller, Accompagner, Guider… Ce sont les trois premiers mots-clefs que j’ai défini pour le médiateur numérique. Veiller. Mon positionnement de Médiateur Numérique. Médiateurs numériques : Informons sur le #PJLRenseignement – Loïc Gervais.

Commémoration, héritage, suppression : comment fonctionne la « mort numérique » ? Par quels moyens s'assurer, en cas de décès, que nos différents comptes en ligne -- Facebook, Twitter, Google... -- seront gérés de manière conforme à notre volonté ? Retour sur la mort en ligne, un principe consacré depuis peu en France par la loi mais qui pose encore de nombreuses questions pratiques et morales. Qu’adviendra-t-il de vos comptes Facebook, Twitter ou Google après votre décès ? Souhaitez-vous voir vos profils rester en ligne, les transformer en espace de commémoration ou les faire disparaître grâce à vos proches ? Loin d’être plaisante, la thématique bénéficie pourtant d’une solution dédiée sur chacune de ces plateformes.

Reconnu depuis 2016 en France par la loi pour une République numérique, ce principe de « mort numérique » permet à « toute personne [de] définir des directives relatives à la conservation, à l’effacement et à la communication de ses données à caractère personnel après son décès » ou à ses héritiers d’exercer ces mêmes droits après sa disparition. Bibliothécaires debout pour le droit à la vie privée et la liberté d’expression – Biblio Numericus. Ce billet est une transcription synthétique de l’article publié initialement sur le site Public libraries online « La vie privée est source de tous les droits. » Ces mots ont été prononcés, il y a quelques temps, par Edward Snowden via Skype au cours d’une table ronde à l’Université d’Arizona . « La vie privée est la garantie d’un esprit libre. Sans vie privée, vous ne pouvez rien avoir d’intime. Dire qu’on se fiche du droit à la vie privée sous prétexte de n’avoir rien à cacher, ce serait comme dire qu’on se fiche du droit à la liberté d’expression parce qu’on n’a rien à dire ».

Ces mots puissants évoquent ce que font les bibliothécaires depuis longtemps. Dans un récent incident, un bibliothécaire de la ville de Kansas City a été arrêté pour avoir défendu le droit à la vie privée d’un usager lors d’un événement impliquant un ancien diplomate américain. Et en France ? La question de la protection de la vie privée émerge également en France. See full screen. « Nothing to hide » : n'avoir « rien à cacher » n'est pas un argument. On n’a rien à cacher sauf… – Biblio Numericus. A l’occasion de la récente mise à disposition du documentaire Nothing to Hide de Marc Meillassoux, j’ai eu envie de remettre une couche sur la question de la vie privée en ligne et de la protection des données personnelles.

J’en profite pour vous rappeler que Nothing to hide a été placé sous licence Creative Commons par son réalisateur. Autrement dit, cela offre la possibilité de le diffuser et de le partager librement. C’est une occasion rêvée pour organiser des projections-débats dans nos médiathèques. La problématique de la vie privée sur Internet et de la surveillance de masse fait écho à l’actualité politique et médiatique. Ainsi, les bibliothèques ont l’opportunité de participer et d’impliquer les usagers dans des débats qui ont lieu actuellement sur le projet de société que nous souhaitons défendre. Mais je voudrais ici revenir sur l’argument qu’on nous oppose souvent quand on parle de protection de la vie privée à savoir « Je n’ai rien à cacher ». On n’a rien à cacher sauf… – Biblio Numericus. Bibliothécaires debout pour le droit à la vie privée et la liberté d’expression – Biblio Numericus.