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Pure player

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Succès en demi-teinte pour le New York Times à péage. Sur le papier, (enfin disons plutôt en théorie, pour éviter les mauvais jeux de mots…) la mise en place d’une formule à péage il y a tout juste un an sur le site du New York Times est un succès.

Succès en demi-teinte pour le New York Times à péage

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Après avoir consulté 20 articles par mois, près de 390 000 internautes ont accepté de s’abonner à l’édition numérique du quotidien américain (ou à sa déclinaison internationale, l’IHT, International Herald Tribune), pour en savoir plus. Des résultats qui place le Times juste derrière le champion historique de la presse en ligne payante le Wall Street Journal, qui selon l’Audit Bureau of Circulation (l’équivalent américain de l’OJD) rassemble toujours 537 469 abonnés. 86 millions de dollars de revenus De plus la publicité en ligne a progressé de 10% en 2011 et représente désormais 27,7% du total des recettes publicitaires du groupe média américain. Voilà pour les bonnes nouvelles. . © Crédit Photos Philippe Crouzillacq.

Interview : Edwy Plenel, co-fondateur et co-directeur de Mediapart. Quelle est la génèse du projet Mediapart ?

Interview : Edwy Plenel, co-fondateur et co-directeur de Mediapart

Sur Mediapart, nous sommes partis de 3 convictions. C’est de ces 3 convictions que découle le modèle économique de Mediapart. La première est la valeur de l’information. La fin d'un quotidien national, symptôme d'une presse malade. Et de deux.

La fin d'un quotidien national, symptôme d'une presse malade

Après « France-Soir » en décembre, au tour de notre journal « La Tribune » de publier sa dernière édition papier. Ces deux arrêts, coup sur coup, témoignent de la violente crise qui s'est abattue sur la presse quotidienne nationale depuis quelques années. Tous les titres souffrent : « Les Échos » et « L'Équipe », qui furent longtemps les seuls à gagner de l'argent, sont dans le rouge. « Le Monde » a dû sacrifier son indépendance pour éviter le dépôt de bilan, et appartient désormais à trois acteurs économiques, Xavier Niel (Free), Matthieu Pigasse (banque Lazard) et Pierre Bergé.

Mediapart : le modèle payant a gagné. Quoi ? Un nouveau « pure player » ? 70 éditeurs pure-players francophones. Tous les éditeurs « pure players »… Nous recensons ici, par ordre alphabétique, 42 éditeurs pure-players, de livres ou de BD 100% numériques.

Tous les éditeurs « pure players »…

Liste mise à jour en mai 2011. Un éditeur pure-player est un entrepreneur qui publie des livres dans des formats numériques à destination des nouveaux dispositifs de lecture. Par extension il peut s’agir d’une société fournissant des logiciels applicatifs dédiés à l’édition de livres numériques enrichis et/ou qui propose ses services à des éditeurs de livres imprimés. Actialuna se présente comme spécialiste en design éditorial. Sise à Paris, l’entreprise explore : « les approches éditoriales originales propres aux différents supports numériques, dans la dynamique des nouveaux comportements de lecture. ». Amontour (Littérature, France) Angle mort (Nouvelles de SF, fantasy, fantastique, France) Aquafadas L’entreprise montpelliéraine Aquafadas conçoit des applications pour la lecture de BD numériques coéditées par Ave! Les petits citoyens.

Quoi.info : L'actualité expliquée » Actualités - Informations & News en Questions » QUOI - Actualités. Pure players d'information. Mediapart. Slate. Owni. Les nouveaux éditeurs d'information en ligne toujours déficitaires. Internet, la panacée pour la presse ?

Les nouveaux éditeurs d'information en ligne toujours déficitaires

Ce n'est pas si simple, comme le montrent les comptes, tous dans le rouge, des sites d'information « pure players » créés de zéro, sans être adossés à la notoriété d'un journal papier. À l'exception de Mediapart, seul site à avoir choisi le modèle payant par abonnement, à raison de 9 euros par mois hors promotions, et sans aucune publicité. Lancé en mars 2008 par Edwy Plenel et d'anciens journalistes du « Monde », le site a profité de ses scoops sur l'affaire Bettencourt en 2010 pour s'imposer : il compterait plus de 55.000 abonnés et a dégagé un bénéfice de 500.000 euros en 2011 pour un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros. Gratuits, les autres sites ont tous misé sur la publicité, mais les recettes ne permettent pas pour l'instant de supporter les coûts d'une rédaction suffisamment étoffée. Malgré cette difficulté à monétiser l'audience, les nouveaux projets foisonnent.

La difficile mutation des journaux à l'étranger. Si le paysage de la presse française a ses particularités et ses lourdeurs spécifiques, l'ensemble des quotidiens dans le monde souffre de cette érosion des ventes papier, comme de la contraction des recettes publicitaires, et se cherche un modèle à l'heure du numérique.

La difficile mutation des journaux à l'étranger

Et la crise n'améliore pas les choses. Ainsi en Italie, une centaine de journaux risquent la fermeture en raison du non-renouvellement de certaines aides à la presse en 2012, décidé dans le cadre des mesures d'austérité. En Espagne, le quotidien « Publico » est en cessation de paiements depuis début janvier. En Grèce, la crise de la dette a provoqué la fermeture de deux quotidiens et l'un des historiques, « Elefthérotypia », est menacé de faillite.