background preloader

ENGAGEMENTS/ OBJECTIFS/ POLITIQUES

Facebook Twitter

Écoresponsabilité. Réforme de la gouvernance mondiale. Financements innovants. Les financements innovants du développement ont été évoqués pour la première fois dans le cadre des Nations Unies, lors de la Conférence de Monterrey en 2002. En quelques années, le sujet s'est installé au cœur de l'agenda international. Il suscite un intérêt croissant de la part de nombreux Etats, de la société civile et de l'opinion publique. L'intérêt pour les financements innovants du développement procède d'un double constat : l'aide au développement traditionnelle des Etats, malgré son importance (environ 120 milliards de dollars par an), ne permettra pas de faire reculer l'extrême pauvreté conformément aux objectifs du millénaire pour le développement ni de lutter efficacement contre le changement climatique, le marché et les flux privés sont d'abord attirés par les pays et les secteurs rentables, et ne peuvent donc pas répondre aux besoins des pays les plus vulnérables.

Ces financements sont innovants à plusieurs égards : Développement. Pourquoi un agenda développement au G20 ? - Alors que les niveaux de pauvreté globaux se sont considérablement réduits ces deux dernières décennies, . - : seuls 20 % de la population mondiale bénéficient d'une couverture sociale globale. Le total des dépenses publiques de sécurité sociale se limite à 4,1 % du PIB dans les pays à faible revenu contre 19,4 % dans les pays à haut revenu (21 % en France). Lutte contre la corruption. Contexte La corruption est un fléau qui revêt plusieurs formes et qui concerne l'ensemble de la communauté internationale.

Dans une économie mondialisée, elle a par nature une dimension transnationale. D'après la Banque Mondiale, l'argent illégal circulant dans le monde représenterait chaque année entre 1.000 et 1.600 milliards de dollars. La corruption limite la croissance économique en empêchant une concurrence équitable. Elle détourne les ressources vers des activités moins productives ou frauduleuses. La corruption mine la confiance que les citoyens peuvent avoir envers leurs autorités et, plus généralement, leur pays. Emploi et dimension sociale de la mondialisation. À Pittsburgh, le G20 a affirmé son engagement sur l'emploi, la protection sociale et le renforcement de la dimension sociale de la mondialisation. Une première réunion des ministres du Travail et de l'Emploi du G20 s'est tenue en avril 2010. Sur cette base, la présidence française du G20 s'est fixé 4 objectifs prioritaires : 1.

Cadre pour la croissance. Pourquoi un cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée ? La crise économique et financière a en partie pour origine l'existence de déséquilibres mondiaux. Certains pays accumulent de larges excédents parce que leur stratégie économique est tournée vers l'exportation, au détriment parfois de leur croissance interne. D'autres pays financent à l'inverse leur croissance interne par un fort endettement extérieur. Le creusement de ces déséquilibres pèse sur la croissance mondiale en la faisant reposer sur des bases fragiles et instables. Le G20 a décidé lors du Sommet de Pittsburgh en septembre 2009 de renforcer la coordination des politiques économiques pour réduire ces déséquilibres et favoriser la croissance mondiale à travers un cadre pour une croissance forte équilibrée et durable. Comment ça marche? Ce processus doit conduire le G20 à recommander des choix de politiques économiques nationales à ses membres afin d'atteindre : Quelles perspectives pour 2011 ?

Régulation financière. La situation avant la crise financière La crise récente a été provoquée par l'accumulation de risques dans le secteur financier échappant au contrôle des superviseurs car nos systèmes de régulation présentaient de nombreuses failles : - ; certains produits financiers comme les dérivés de gré à gré (OTC) échappaient à toute forme de surveillance ; les rémunérations dans le secteur financier, facteurs de prises de risque excessives dans les entreprises, ne faisaient l'objet d'aucun encadrement. Lutte contre les juridictions non-coopératives.

Quelle est l'action du G20 en matière de lutte contre les juridictions non coopératives? En réponse à la crise, le G20 a entrepris de réformer en profondeur le secteur financier. L'efficacité de ces actions dépend notamment de la capacité du G20 à assurer une mise en œuvre effective des règles universelles qui existent dans ce domaine. Pour cela le G20 a décidé en avril 2009 à Londres d'un plan de lutte contre les juridictions dites non coopératives, ces territoires qui n'appliquent pas les standards agréés au niveau international.

Quels résultats ? Ce plan d'action approuvé au Sommet du G20 de Londres en avril 2009 se décompose en 3 volets : Volatilité des prix des matières premières. Pourquoi évoquer la volatilité des prix des matières premières au G20? La volatilité des prix des matières premières est devenue un sujet central pour l'économie mondiale à la suite des fortes et brutales variations des cours observées depuis 2007 sur les marchés des matières premières, et notamment les marchés pétroliers et agricoles. Ce sujet recouvre trois principaux enjeux : Sécurité alimentaire. Le monde compte aujourd'hui près d'un milliard de personnes souffrant de la faim.

Sécurité alimentaire

Réduire de moitié, d'ici à 2015, la proportion de la population mondiale qui souffre de la faim est un défi. C'est le premier des objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Les évolutions démographiques estimées (neuf milliards d'habitants en 2050, d'après les Nations Unies) et le changement climatique font peser de lourdes incertitudes sur la capacité de la planète à nourrir le monde. Les prix agricoles restent très instables et la compétition pour l'accès aux ressources foncières agricoles n'a jamais été aussi vive. Mais l'insécurité alimentaire n'est pas seulement un problème de production agricole, c'est aussi une question d'accès à la nourriture et de lutte contre la pauvreté.

La sécurité alimentaire comporte en effet quatre dimensions : disponibilité des produits alimentaires, grâce à une production agricole suffisante ; accès aux denrées alimentaires, avec des moyens de subsistance adéquats ;