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Penser l'après-crise. *Le point de départ.

Penser l'après-crise

Musique classique et nouvelles technologies : il ne faut pas avoir peur du progrès! Si l’on prend le temps d’y penser, qu’est-ce qui a vraiment changé depuis l’époque de Beethoven dans la présentation des concerts classiques?

Musique classique et nouvelles technologies : il ne faut pas avoir peur du progrès!

Parce que si les concerts rock se sont adaptés aux différentes époques et aux changements technologiques en intégrant ceux-ci dans leur mise en scène, on peut difficilement en dire autant du milieu classique, qui peine à gérer ces bouleversements dont il pourrait se servir pour transformer l’expérience du spectateur lors d’un concert. Pourtant, certaines initiatives intéressantes sont déjà en place.

Les applications s’invitent au concert Le Boston Symphonic Orchestra (BOS) offre, depuis le printemps dernier, l’application ConcertCue qui propose en temps réel des informations relatives à la prestation de l’orchestre à des spectateurs assis dans une zone particulière de la salle, appelée Concert Cam. L'ARTISTE, LE NUMÉRIQUE ET LA MUSIQUE Comment exister dans la jungle d’Internet ? Article Il n’y a jamais eu autant de projets artistiques.

L'ARTISTE, LE NUMÉRIQUE ET LA MUSIQUE Comment exister dans la jungle d’Internet ?

Un tour sur les réseaux sociaux généralistes et spécialisés suffit à s’en convaincre. Les raisons sont multiples : démocratisation de la pratique musicale, multiplication et professionnalisation des écoles, explosion des cours particuliers, offre pléthorique de tutoriels, vidéos, partitions en ligne, baisse du prix des instruments… Et le numérique y est évidemment pour quelque chose : démocratisation des moyens de production (avec les home studios), multiplication des canaux de communication, et désormais de nombreuses plateformes de financement participatif. 8c86c9 3620ae743196495f9ba760c03966cdb5. Une importante étude sur la numérisation du spectacle voit le jour.

Litterature numerique GSirois. Opera et numerique taille reduite. Litterature numerique GSirois. De quoi l'industrie musicale a-t-elle besoin? L'aide de 15 millions de dollars sur deux ans réclamée par l'ADISQ aux gouvernements provincial et fédéral serait réservée au « développement de savoir-faire, d'expertises spécialisées et de pratiques d'affaires adaptées à l'environnement numérique ».

De quoi l'industrie musicale a-t-elle besoin?

Mais des voix s'élèvent pour se demander ce qui est réellement en jeu ici. Qui est cette industrie? Nellie Brière, consultante en communications numériques et réseaux sociaux auprès d'entreprises culturelles, se demande si les acteurs de l'industrie cherchent le bien de l'artiste autant qu'on le pense. De quoi l'industrie musicale a-t-elle besoin?

Le Petit Québec contre l'Internet  Le «  streaming  », c'est l'avenir de l'industrie musicale, selon Diane Tell. Un texte de Gérald Fillion L'artiste québécoise, aujourd'hui établie en France, est d'avis que le problème se situe ailleurs et qu'il faut plutôt s'adapter à la nouvelle donne économique qui s'installe dans l'industrie et saisir les occasions qui se présentent. « Ce que je regrette, a-t-elle dit à RDI économie, c'est que, souvent, dans les contrats, le streaming est laissé pour compte. » Selon Diane Tell, les jeunes se font dire que la diffusion en ligne ne vaut pas la peine, que ce n'est pas payant. « Moi, je dis : faux.

Le «  streaming  », c'est l'avenir de l'industrie musicale, selon Diane Tell

Revenus tirés de la diffusion en continu : l'ADISQ réplique à Diane Tell. Un texte de Gérald Fillion La chanteuse dit avoir touché 904 $ tirés des redevances d'un peu plus de 245 000 écoutes, en août dernier.

Revenus tirés de la diffusion en continu : l'ADISQ réplique à Diane Tell

Le Devoir affirmait le printemps dernier que Jean Leloup n'avait touché que 30 $ pour 540 000 écoutes sur Spotify. « On ne peut pas comparer les deux sommes et affirmer que les intermédiaires sont responsables de la différence entre ces deux sommes. Jean Leloup reçoit des redevances aussi à titre d'auteur-compositeur, entre autres. » Musique enregistrée: qui doit-on aider ? Dans le contexte de la mutation des habitudes d’écoute musicale et du déclin dramatique des ventes de musique numérisée, l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) a exigé jeudi une aide gouvernementale d’urgence de 15 millions de dollars répartie sur deux ans, rapportait la Presse canadienne.

» Musique enregistrée: qui doit-on aider ?

Ma collègue Émilie Côté a aussi rédigé un blogue sur la question, c’est dire l’intérêt qu’y portent les journalistes de musique. On en discute depuis quelques jours, le modèle d’affaires de la vente ou de l’écoute en continu (streaming) de la musique enregistrée ne lève pas, il ne cesse de s’écrouler. À l’évidence, ce modèle ne décollera pas pour de bon tant et aussi longtemps que des redevances faméliques de l’enregistrement resteront ce qu’elles sont, et que la concentration hallucinante des revenus restera telle qu’elle est aujourd’hui.

Mais… qui doit être aidé à court terme ? D’abord les artistes ou d’abord les producteurs ? Le signal de prix de la musique. Les applications de musique en continu ont détruit la chaîne de valeur traditionnelle de l’industrie musicale.

Le signal de prix de la musique

Dans ce contexte, l’aide de 15 millions demandée par l’ADISQ ne serait qu’une goutte d’eau dans l’océan.