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QI : Les chimpanzés plus intelligents que les enfants américains moyens ? Lundi 3 septembre 2012 1 03 /09 /Sep /2012 13:39 Intelligence : chimpanzé vs lycéen américain Voici un texte de Mike Adams, de NaturalNews qui, comme à son habitude égratigne avec humour les américains...

QI : Les chimpanzés plus intelligents que les enfants américains moyens ?

Une chimpanzée de génie s’est avérée plus intelligente que des lycéens américains. (NaturalNews) Un « singe génial » d’une vingtaine d’années nommée Natasha a démontrée avoir plus d'intelligence qu'un élève américain typique du secondaire. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Philosophical Transactions of the Royal Society B. Comme l’article l'explique, Natasha montre à plusieurs reprises des compétences et un raisonnement qui échappent à des élèves actuels du secondaire. « Les gardiens considéraient Natasha comme le chimpanzé le plus intelligent, et c'est justement la même chimpanzée que nos tests avaient révélés exceptionnelle, » écrivent les auteurs Esther Herrmann et Josep Call de l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste.

Le bébé, le singe et l'homme. Dans l'ouvrage qui l'a rendu célèbre, L'Esprit de Sarah, David Premack (voir son entretien, Sciences Humaines, n° 80, février 1998) montrait, grâce à de nombreuses expériences, que son chimpanzé vedette pensait, et qu'il arrivait parfois à résoudre des problèmes qu'on eût pu croire hors de la portée d'un animal.

Le bébé, le singe et l'homme

Dans le présent ouvrage, il étend le champ de ses préoccupations à la genèse de la pensée humaine. Le singe pense, le bébé pense : qu'est-ce qui rapproche ou distingue ces deux formes de pensée ?

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Le singe, un homo économicus irrationnel comme les autres. Contrairement à ce qui est fréquemment supposé en science économique, l’être humain se comporte bien souvent de façon irrationnelle.

Le singe, un homo économicus irrationnel comme les autres

De nombreuses expériences mettent en évidence notre irrationnalité, mais bien peu cherchent à expliquer son origine. Dans cette veine, des chercheurs de l’Université de Yale se sont demandés si notre irrationnalité humaine était de nature culturelle (et donc acquise), ou bien d’origine biologique (et donc innée). Pour tenter de répondre à cette question, ils ont analysé les choix économiques…d’une colonie de singes !

Et ces derniers se révèlent tout aussi faillibles que nous ! Monnaie de singe Le Laboratoire de Cognition Comparée de Yale est spécialisé dans l’étude du comportement des singes capucins. Pour cela, ils ont d’abord introduit une monnaie, sous la forme de petits disques métalliques. Un cas simple où les singes sont rationnels Dans une première expérience, on soumet les singes à la situation suivante. L’effet de renversement En 1981, D. Références : Capsule histoire : L'isolation et ses effets dévastateurs sur le comportement social. Capsule histoire : L’isolation et ses effets dévastateurs sur le comportement social.

Capsule histoire : L'isolation et ses effets dévastateurs sur le comportement social

La façon la plus claire de mettre en évidence l’importance de certaines stimulations sensorielles ou sociales pour le développement normal d’un enfant est de le priver de ces stimulations et d’observer les carences qui surgissent. Bien entendu, il serait impensable de procéder de la sorte. Mais de telles privations surviennent parfois accidentellement, comme dans le cas d’enfants abandonnés à eux-mêmes dans la nature. Quelques uns de ces cas sont célèbres, comme celui du petit Victor découvert en 1800 dans une forêt en France et dont le cinéaste François Truffaut a tiré la matière de son film « L’enfant sauvage ». Malgré tous les soins de ceux qui les recueillent, ces enfants demeurent souvent muets et sont incapables d’apprendre à parler et à avoir des comportements sociaux harmonieux.

Dans les années 1960, Harry Harlow a développé un modèle expérimental pour pousser plus loin les études de Spitz. Les jeunes chimpanzés femelles jouent à la poupée. Deux éthologues américains ont aussi observé que si les jeunes primates jouent tous avec des bâtons, les femelles aiment les porter et les bercer.

Les jeunes chimpanzés femelles jouent à la poupée

Les petites filles adorent s'amuser avec leurs poupées. Elles en profitent pour y projeter toutes sortes d'actes de la vie quotidienne de l'ordre du maternage, avec amour, éventuellement domination, parfois sadisme. Les petits garçons, eux, font vrombir leur camion et bâtissent les plus grands univers possibles avec leurs Lego. Cette vision ne traduit-elle que des stéréotypes sociaux? Les étalages de jouets pour Noël illustrent en tout cas ces divergences irréductibles.

Dans ce débat, un élément intéressant vient d'être apporté par deux éthologues américains qui ont observé pendant quatorze ans la vie des chimpanzés de la communauté Kanyawara dans le parc national de Kibale en Ouganda.