Authologies: Italo Calvino. A l'est d'Eden (John Steinbeck) / Tortillalivres. Entrer dans un livre de Steinbeck n’est pas entrer dans n’importe quel livre. Il est de ces auteurs qui ont cette capacité exceptionnelle de vous cloîtrer dans leur univers et de vous y laisser. A l’Est d’Eden est de ces livres qui se lisent et qui se relisent.
On se surprend à relire certains passages tellement le plaisir de la découverte est immense. Publié en 1952, A l’Est d’Eden est un livre retraçant l’histoire de deux familles vivant dans la vallée de Salinas en Californie. Il serait difficile de résumer en quelques lignes l’ensemble de ce livre. Difficile donc de résumer tout cela. C’est tout simplement un livre extraordinaire. Ainsi, A l’Est d’Eden s’inscrit dans la lignée de ces livres de Steinbeck qui a puisé son inspiration dans sa Californie natale. Jérémie Conde. T. S. Eliot. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. T. S. Eliot T. S. Eliot en 1934 par Lady Ottoline Morrell. Œuvres principales Signature T. Biographie[modifier | modifier le code] Famille et enfance[modifier | modifier le code] Éducation[modifier | modifier le code] Il travaille sur sa thèse qu'il envoie à Harvard et qui est acceptée.
Durant ses années estudiantines, il côtoya George Santayana, Irving Babbitt, Henri Bergson, C.R. Période britannique[modifier | modifier le code] Dessin de Simon Fieldhouse Dans une lettre à Conrad Aiken en décembre 1914, Eliot se plaint d'être toujours vierge, ajoutant « je suis dépendant des femmes. Admirateur de Charles Maurras, il fut déçu par sa condamnation par Pie XI en 1926 ; elle le détourna du catholicisme comme nombre de partisans de la High Church[1]. Eliot se sépare de sa femme en 1933. Son second mariage, bien que presque aussi court, fut heureux. Son œuvre[modifier | modifier le code] T.S. Poésie[modifier | modifier le code] Dans la peau de Curzio Malaparte. Inutile de tourner autour du pot : Curzio Malaparte (1898-1957), l'auteur génial de Kaputt et de La Peau, a été fasciste.
Même si "les Français ont beaucoup de mal à l'accepter", ironise son biographe, Maurizio Serra. Cet élégant diplomate, ambassadeur d'Italie auprès de l'Unesco, nous avait comblés, il y a trois ans, avec une brillante biographie croisée des "frères séparés", Aragon, Malraux, Drieu la Rochelle. Il récidive - ultime délicatesse, en français - avec un pavé de plus de 600 pages : Malaparte. Vies et légendes. L'empathie, l'affection même, du biographe pour le maudit Toscan est palpable, mais sa volonté de débusquer le vrai du faux, opiniâtre. "Il est aussi réducteur d'affirmer que Malaparte est de droite que Pasolini est de gauche", corrige Serra. A noter, la réédition, à la Table ronde, dans la collection la Petite Vermillon, des Frères séparés, par Maurizio Serra (325 p., 8,50 euros), et de Monsieur Caméléon, par Curzio Malaparte, (318 p., 8,50 euros).
Le paradoxe de Malaparte. Enfin, une biographie de Malaparte ! Non que la découverte de son œuvre exige d’être aussitôt complétée par celle de sa vie. Le Contre Sainte-Beuve de Proust ayant fait les ravages que l’on sait, nous nous sommes si puissamment persuadés que le moi social n’avait rien à voir avec le moi créateur que nous avons longtemps fait l’économie de certaines « Vies » dès lors que l’œuvre paraissait se suffire à elle-même tant elle nous en imposait.
Le cas de celle de cet homme né Kurt-Erich Suckert en 1898, mort Curzio Malaparte en 1957, grâce ou à cause de Kaputt, de La Peau et de Technique du coup d’Etat. Or dans ce cas précis, cette absence dans nos rayons était d’autant plus étrange que peu d’existences auront été aussi intenses, actives, flamboyantes et romanesques que la sienne. De la chair à biographie ! Poste à Paris, si naturellement italofrançais que l’on se plaît à l’écrire sans la nécessité du trait d’union. Dans une mythologie poétique. Nul ne saura jamais dire ce qu’on y a perdu.