Le Galopin | Restaurant de Romain & Maxime Tischenko | Paris > Accueil. Restaurant Izakaya Issé à Paris. « Izakayer » c’est tapasser à la nippone. Dans cette échoppe un peu brutasse et graffée de papier journal, on débite du donburi, ces grands bols de riz recouverts de bœuf mijoté, de travers de porc (kakuni-don) ou d’anguille grillée (una-don) ou des sashimis dans une formule qui passe à l’aise sous la barre des 20 €. De quoi faire une place aux sakés, sacrément bien sourcés par Toshiro Kuroda, le meilleur ambassadeur du vin de riz à Paris.
Dans une sélection qui oscille entre 60 et 120 € la bouteille (et 7 € le verre), on pioche un Dewazakura Omachi, parfait saké de découverte, ou pour les amateurs de sensations fortes, un étonnant Tatenokawa Dakuryu non filtré, plus crémeux et légèrement effervescent… Sans oublier la petite crème brûlée au thé vert, sakément chouette. Formule 12-19 € (midi), tapas le soir, compter 25-35 €. // C.P.O’C. . x X Septime X x . Restaurant Guilo Guilo à Paris. Prix de la nouvelle vague nippone Guide 2009 Après Tokyo et Honolulu, Eiichi Edakuni a débarqué il y a quatre ans sur la planète Montmartre, vite considéré comme un extra-terrestre. Son vaisseau nippon se distribue en comptoir carré, les horaires de décollage font fi des habitudes parisiennes, et l’équipage mixte prend des allures de laborantins s’affairant sur des mets microscopiques. Débute un voyage soigneusement répété, mis en place, exécuté, et proposé en vaisselle de poupée : gaspacho crabe-caviar, multiples apprêts en amuse-bouche (igname aux algues, gombos farcis à la prune, terrine de thon…), bouillon aux couteaux, navets et yuzu, gelée au dashi aux œufs et tempura de maïs (fracassant), sushi de bar et coulis de céleri, cheesecake au lait de soja et glace à la prune salée… Et l’on reste sonné par cette dînette pour grands enfants !
Flûte de délicieux Billecart-Salmon à 9 €, saké Bijôbu Junmaï Ginjô à 10 € le verre, thé oolong froid 4 €. Menu 45 €. // G.D. A Noste.