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Cancel culture

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La mairie de New York retire une statue de Jefferson en raison de son "passé esclavagiste" Comme d’autres pays, les États-Unis procèdent depuis plusieurs années à une remise en cause globale de leur histoire, notamment au regard de leur passé esclavagiste.

La mairie de New York retire une statue de Jefferson en raison de son "passé esclavagiste"

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la mairie de New York a pris une décision radicale à ce sujet, lundi 18 octobre. La statue de Thomas Jefferson ne trônera plus dans la salle du conseil de la municipalité. Cette œuvre du sculpteur français Pierre-Jean David d'Angers devrait être déplacée dans une salle de la Société historique de la ville, consacrée à l’histoire de New York et plus largement des États-Unis. Le conseil municipal, réuni en commission, a adopté à l’unanimité cette décision de retrait. Thomas Jefferson est connu pour avoir activement participé à la rédaction de la déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776 et pour avoir été le troisième président du pays. La mairie de New York déboulonne une statue de Thomas Jefferson pour son passé esclavagiste. Sa statue aura présidé la salle du conseil de la municipalité new-yorkaise pendant plus d’une centaine d’années.

La mairie de New York déboulonne une statue de Thomas Jefferson pour son passé esclavagiste

La municipalité de New York a approuvé lundi 18 octobre le retrait de la statue de Thomas Jefferson, un des pères fondateurs des Etats-Unis, qui préside depuis plus d’un siècle la salle de son conseil, en raison de son passé esclavagiste. Une commission du conseil municipal a adopté à l’unanimité le principe du retrait de Jefferson, qui fut également un des auteurs de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Il détenait dans sa plantation de Virginie plus de 600 esclaves. Il a eu six enfants d’une de ces esclaves. La suite après la publicité Le retrait de la statue était demandé depuis plusieurs années par des conseillers municipaux latinos et noirs, et la statue devrait désormais rejoindre une salle de la société historique de la ville de New York. Profitez de l'offre 1€ pour 3 mois avec Google. "Cancel culture" : une nouvelle tyrannie ?

"Cancel culture" : une nouvelle tyrannie ? "Cancel culture" : une nouvelle tyrannie ? Tyrannie des minorités, appel à la censure, intolérance, ostracisme, culture de l’élimination : que n’entend-on depuis des mois sur les dérives liberticides dans le débat public américain et français ?

"Cancel culture" : une nouvelle tyrannie ?

La dérive que certains prêtent à une certaine gauche radicale tient dans une expression fétiche, comme l’image de l’enfer du politiquement correct : la "cancel culture", qui prolonge la querelle autour de l’appropriation culturelle dans le domaine de la création. Importé des Etats-Unis, terre d’élection d’une nouvelle vague de penseurs combattifs, rattachés à divers mouvements (anticolonialistes, antiracistes, féministes, anti-homophobes, anti-appropriationnistes…), le mot "cancel culture" résonne aussi en France.

Une nouvelle guerre culturelle serait ainsi à l’œuvre, avec un large registre d’actions – de la critique à l’insulte, du cyberharcèlement au boycott, du sit-in au déboulonnage de statues -, qui traduit la violence d’un moment fracturé et irrespirable de la vie civique. L'Église d'Angleterre envisage de retirer ses monuments célébrant l'esclavage. Temps de lecture: 2 min — Repéré sur The Guardian Avec ses fracassants déboulonnages de statues, le mouvement Black Lives Matter avait initié à l'été dernier une réflexion sur l'héritage colonial et sa glorification ou sa normalisation dans l'espace public.

L'Église d'Angleterre envisage de retirer ses monuments célébrant l'esclavage

Monarques, marchands d'esclaves ou politiques figés dans le bronze depuis des décennies avaient été descendus de leur piédestal ou gribouillés, aussi bien par des activistes antiracistes que par des riverains désireux d'en finir avec la célébration de personnalités ayant mis en œuvre ou cautionné des politiques racistes. De l'Amérique à l'Europe, ces actions n'ont pas manqué d'animer le débat public, suscitant tantôt enthousiasme, tantôt indignation, tantôt incompréhension: il fallait repenser nos façons de faire Histoire, et réinterroger des «évidences» toutes relatives. Récemment, c'est l'Église d'Angleterre qui s'est saisie du sujet. Assumer le passé colonial de l'Église Repenser un héritage commun Repenser un héritage commun. Etats-Unis : des écoles veulent se débarrasser du nom d’un explorateur français - Le Point. Espagne: la dernière statue de Franco déboulonnée.

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Espagne: la dernière statue de Franco déboulonnée

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Multiplier les mémoires contre la cancel culture.