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Écriture histoire

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Pour que la carte mentale soit un véritable outil de mémorisation : un essai d'explicitation de ma nouvelle procédure en classe. Comment des élèves ont écrit l’histoire de l’Estaque. En 2009, le CVUH, sur la suggestion de l’association ACT à Marseille, et en partenariat avec le centre de ressources Ancrages, s’associait à un projet d’envergure intitulé « Quartiers de mémoires » portant sur le patrimoine et les mémoires de l’immigration. C’est à cette occasion que je croisai la route de l’école de l’Estaque et de ses enseignant.e.s investi.e.s dans le projet. Parmi elles et eux, Jacques Vialle, qui impulsa un atelier historique avec ses élèves de CM2 sur le patrimoine industriel, histoire de mettre les mains dans la terre argileuse et d’interroger les traces du passé : traces laborieuses d’industries disparues, traces des habitations de fortune pour les migrants dont certains enfants sont aujourd’hui les héritiers, traces des vies anciennes dont le paysage garde encore jalousement le secret.

Ce fut l’opportunité aussi de faire de l’histoire (et de la géographie !) Laurence De Cock Rédacteur : Jacques Vialle, professeur des écoles NB : . L’entrée par le territoire. Écriture longue et travail sur le brouillon. L'exécution de Saïgon : quand le photographe devient l'ami du tueur. Pour la troisième année consécutive, "l'Obs" revient cet été sur plusieurs photos qui ont marqué l'histoire. À la une des journaux, dans les pages de nos livres d'école ou arborées fièrement sur nos tee-shirts, elles ont fait le tour du monde. Mais connaissez-vous l'histoire secrète de ces clichés mythiques ? Ce que montre la photo L'homme au pistolet presse la détente. Le prisonnier grimace tandis que la balle s'enfonce dans son crâne et le tue. Voilà, au 500e de seconde près, le moment photographié par Eddie Adams dans une rue de Saïgon. Elle fait partie de ces images de violence comme le Vietnam en a tant produit : nous sommes en 1968, quelques années après l'immolation du moine bouddhiste Quang Duc (en 1963), et quelques années avant le déluge de napalm subi par la petite Kim Phuc (1973).

L'immolation de Thich Quang Duc, le moine qui a fait basculer l'histoire du Vietnam Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Une balle à l'impact mondial Le pizzaïolo de Dale, Virginie. Marcel Dorigny : «A Paris, il faudrait redonner du sens plutôt qu’effacer les noms» Spécialiste de l’histoire et de la mémoire de l’esclavage en France, Marcel Dorigny est l’auteur, entre autres, de l’Atlas des esclavages, de l’Antiquité à nos jours, (éditions Autrement), qui contient une carte des principaux lieux de l’esclavage à Paris. Des traces qu’il vaut mieux, selon lui, expliquer plutôt qu’effacer.

Faut-il débaptiser les rues rappelant la période coloniale ? La question se pose à Bordeaux, qu’en est-il à Paris ? On ne peut pas changer tous les noms. Pour «purifier» la capitale de toute trace d’esclavage ou de massacres coloniaux, il faudrait passer une énorme éponge sur tout Paris et tout effacer. Le général Dugommier a par exemple une rue et une station de métro… Pour l’instant, il bénéficie de l’ignorance ou de l’oubli. Le Palais des colonies à Porte dorée, qui accueille aujourd’hui le musée de l’Histoire de l’immigration, est aussi un très bon exemple. Il y a aussi dans Paris d’autres traces de ce passé, commerciales ou privées… Catherine Calvet. A Sartrouville, l’encombrant général Richepanse. A Basse-Terre, en Guadeloupe, la tombe du général Richepanse regarde vers l’océan. C’est un sarcophage de pierre, gravé d’une mention exaltée : «Mais combien n’a-t-il pas vécu pour la gloire et la patrie !»

Hommage à un grand militaire de la Révolution française et de l’avènement de Bonaparte, dont le nom est aussi buriné sous l’Arc de triomphe à Paris. Problème : Antoine Richepanse (1770-1802), parfois orthographié Richepance, fut envoyé par le consul Bonaparte sur cette île des Antilles pour y rétablir l’esclavage. A la tête de 3 500 hommes partis de Brest, il s’est battu contre une population qui avait été affranchie par les lois de la République en 1794 et qui, si elle continuait parfois à travailler auprès de ses anciens maîtres, refusait de porter à nouveau les chaînes.

Or la métropole n’est plus du tout encline à encenser le général, surtout depuis la loi Taubira de 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage comme des crimes contre l’humanité. Reste Sartrouville. Pierre Carrey. Esclavagisme : en France aussi, la mémoire à la rue. La poussée de violences de l’alt-right aux Etats-Unis ces deux dernières semaines, nourrie par sa volonté de préserver des symboles racistes et colonialistes comme la statue du général Lee que des manifestants progressistes voulaient déboulonner à Charlottesville (Virginie), ne doit pas faire oublier que la France, elle aussi, possède ses monuments et rues à la gloire de quelques esclavagistes notoires. «La persistance de ces honneurs, malgré l’évolution des consciences et du droit, installe, dans l’esprit de beaucoup de citoyens, une impression de banalisation d’une histoire qui est non seulement aux origines de la mondialisation mais aussi nourrit les mouvements d’extrême droite», déplorait lundi Mémoires & Partages dans un communiqué.

Au centre de Bordeaux, il existe ainsi une rue David-Gradis, non loin de la place de la Victoire. «Travail pédagogique» Dans les villes françaises naguère dopées par le commerce triangulaire, pas question pour le moment de changer les plaques. Exploiter l’univers cinématographique d’Assassin’s Creed en classe d’histoire | LeDidacticien. Publication originale : Yelle, F. et Joly-Lavoie, A. (2017).

Exploiter l’univers cinématographique d’Assassin’s Creed en classe d’histoire. Enjeux, 12 (4), 5 p. Présentation faite à l’AQEUS 2017 Présentation faite au Sommet du numérique 2018 Présentation faite au e-colloque 2018 de la CSMB 2017 marque le 10e anniversaire d’Assassin’s Creed (AC) et l’arrivée, dans les salles de cinéma, d’une aventure inédite. Assassin’s Creed (AC) met en scène le conflit éternel entre la confrérie des Assassins (qui défendent les libertés individuelles) et les Templiers qui cherchent à établir une société où l’ordre et la loi prennent préséance sur la liberté des individus. Assassin’s Creed du film au jeu vidéo Pour répondre à notre première question, nous montrerons comment AC le film n’est pas vraiment un film historique et pourquoi les cinématiques des jeux peuvent être considérées comme de bons équivalents lorsque nous voulons exploiter la vidéo. Assassin’s Creed en classe d’histoire Conclusion WordPress:

«En contexte de guerre, le fondement de l’école n’a jamais été d’apprendre à se protéger d'un ennemi intérieur» Nul besoin d’être analyste politique pour savoir que les attentats du 13 novembre 2015 ont marqué une rupture majeure. Oserais-je m’avancer à dire que, pour beaucoup de français, le terrorisme est né à leur esprit ce soir-là? Ils semblaient alors bien loin les 65 attentats revendiqués par le groupe anarcho-communiste Action Directe entre 1979 et 1987, elle paraissait anecdotique la prise d'otage de 1993 par «Human bomb» dans une école maternelle de Neuilly, ils avaient une allure de dérisoire les 9 attentats perpétrés entre juillet et octobre 1995 par le Groupe islamiste armé (GIA).

C'est cette nuit du 13 novembre 2015 que la peur d'être victime d'un attentat est collectivement passée de possible à probable, donnant soudainement corps à cet impossible concept de «guerre contre le terrorisme», emprunté au vocabulaire post-World Trade Center de l'ancien président américain Georges W. Bush et réintroduit dès les premiers temps de la présidence de François Hollande. De nouveaux exercices. #NoConfederate : sur Twitter, la grogne monte contre l'uchronie controversée de HBO. Comment aborder un document en cours d histoire. Sunny Side 2017 : Le numérique augure-t-il de nouvelles manières de raconter l’Histoire ? - Le Blog documentaire. [Cet article a été initialement publié le 29 juin 2017, mais a disparu après un important problème technique chez l’hébergeur de ce site]Et si au lieu des problématiques strictement professionnelles, nous évoquions les projets documentaires présentés à La Rochelle cette année ?

Le « Sunny Side », on l’a vu, a mis l’Histoire en vedette pour cette 29ème édition, avec une question : comment renouveler le genre, à l’ère des narrations sur téléphone et de la réalité virtuelle ? Panorama signé Xavier de la Véga. Des Histoires à réinventer A quoi peut bien ressembler « le futur de l’histoire » ? Mais commençons par les continuités. La session de pitch des films historiques proposait pour sa part un éventail plus riche de sujets. Mais l’Histoire, lors de ce Sunny Side 2017, c’était parfois un fil plus ténu qui reliait deux films pitchés lors de sessions différentes.

Autre fil, l’affirmation des identités noires. Xavier de la Vega Notre dossier Sunny Side. Pour que vive l'histoire : les écrits de Madeleine Rebérioux | Fondation Jean-Jaurès. À l’occasion de la parution d’un volume regroupant, dans le cadre d’un partenariat entre les Éditions Belin, la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation Gabriel Péri, les nombreux articles, conférences et contributions de Madeleine Rebérioux, une rencontre a réuni des historiens de différentes générations pour rendre compte de l’apport de Madeleine Rebérioux à l’historiographie du socialisme.

Ouverture par Vincent Duclert (« Histoire d’un livre »), Marion Fontaine (« Madeleine Rebérioux à travers ses œuvres »), Gilles Candar (« L’économie du livre »), éditeurs de Pour que vive l’histoire Histoire politique Table ronde animée par Christophe Prochasson, directeur d’études à l’EHESS, directeur de Mil Neuf Cent, revue d’histoire intellectuelle : « Madeleine Rebérioux, un nouveau regard sur l’histoire du socialisme » Histoire sociale Table ronde animée par Michelle Perrot, professeure émérite à l’Université Paris Diderot Histoire culturelle Conclusions.

Le choc des mémoires au mépris de l'histoire, par Jean-Arnault Dérens (Le Monde diplomatique, décembre 2016) Les Balkans produisent-ils vraiment « plus d’histoire qu’ils ne peuvent en consommer », selon la célèbre formule attribuée à Winston Churchill ? Durant l’été 2016, la Serbie et la Croatie ont encore polémiqué sur ce terrain. Belgrade accuse Zagreb de procéder à une réhabilitation du régime fasciste des oustachis (1941-1944), qui élimina en masse Juifs, Roms et Serbes. Tous les gouvernements nationalistes de la région utilisent, déforment ou manipulent les faits historiques afin de justifier ou d’asseoir leur propre pouvoir. Tous tentent de reformuler des récits nationaux qui éludent ou relativisent la mémoire de la lutte antifasciste, fondement de la Yougoslavie socialiste et fédérale (1945-1991). Une étrange et tardive « révolution nationale » est en cours en Croatie. Néanmoins, le régime oustachi n’a jamais fait l’objet d’une reconnaissance officielle.

. « La collaboration n’est pas un crime » Le révisionnisme n’épargne pas la Serbie. Histoire de France : comment l’enseigner aux enfants ? | lhistoire.fr. L’Histoire : Certains souhaitent revenir à un « roman » ou à un « récit national ». Est-ce bien raisonnable ? Dominique Borne : Commençons par rappeler comment fonctionnait le roman national aux origines, disons au XIXe siècle. Il y avait alors un accord parfait entre le politique et le scolaire, entre Jules Ferry et Ernest Lavisse, aussi bien sur les Gaulois que sur la colonisation ; le discours était cohérent entre ce qui passait dans les classes et au sommet de l’État, à la différence d’aujourd’hui. Je voudrais rappeler aussi que, contrairement à ce qu’on répète souvent, il n’y a jamais eu un seul « roman national » mais deux, une histoire que l’on peut appeler providentielle d’une part, celle d’un royaume aimé de Dieu, et une histoire républicaine de l’autre, célébrant la nation et la Révolution, les deux n’ayant jamais cessé de se combattre.

Dans la plupart des manuels, les pires moments correspondent évidemment aux guerres civiles. L'Histoire : Que préconisez-vous, alors ? Patrick Boucheron. «La France, un pays comme les autres et pas comme les autres» - Livres - LeTelegramme.fr. En Angleterre, les films classés en fonction de leur exactitude historique. VIDÉOS - Le site britannique Information Is Beautiful a publié une étude inédite.

Celle-ci classe en effet les longs-métrages nommés ou récompensés aux Oscars en fonction de leur véracité historique. Les films «tirés d'une histoire vraie» le sont-ils vraiment? S'accommode-t-on un peu trop parfois de la réalité? La réponse apportée par une nouvelle étude, publiée par Information Is Beautiful, laisse songeur. Le site y dresse une liste de films nommés aux Oscars, classés en fonction de leur exactitude historique.

Pour cela chaque scène a été notée sur une échelle en cinq points («vrai», «plus ou moins vrai», «plus ou moins faux», «faux» et «inconnu»), donnant un pourcentage d'«exactitude» pour tous les films sélectionnés. Il en ressort que Selma, le biopic sur Martin Luther King réalisé par Ava Duvernay serait 100% fiable, tandis que seuls 41,4% des scènes d'Imitation Game, qui retrace une partie de la vie du mathématicien britannique Alan Turing, sont jugées «fidèles à la réalité». Quels acteurs de l’histoire intére... Scientists Trace Society's Myths to Primordial Origins. The Greek version of a familiar myth starts with Artemis, goddess of the hunt and fierce protectress of innocent young women. Artemis demands that Callisto, “the most beautiful,” and her other handmaidens take a vow of chastity.

Zeus tricks Callisto into giving up her virginity, and she gives birth to a son, Arcas. Zeus’ jealous wife, Hera, turns Callisto into a bear and banishes her to the mountains. Meanwhile Arcas grows up to become a hunter and one day happens on a bear that greets him with outstretched arms. Not recognizing his mother, he takes aim with his spear, but Zeus comes to the rescue. He transforms Callisto into the constellation Ursa Major, or “great bear,” and places Arcas nearby as Ursa Minor, the “little bear.” As the Iroquois of the northeastern U.S. tell it, three hunters pursue a bear; the blood of the wounded animal colors the leaves of the autumnal forest. Although the animals and the constellations may differ, the basic structure of the story does not. « Roman national », « récit national » : de quoi parle-t-on ? Les hommes politiques s’intéressent à l’enseignement de l’histoire, considérant qu’elle forge l’identité nationale. L’histoire doit-elle être enseignée comme un « récit national » ?

Cette conviction exprimée depuis la rentrée par plusieurs candidats à la primaire de la droite, notamment par Nicolas Sarkozy, qui vantait les racines gauloises de la France, vient d’obtenir un soutien inattendu sur la gauche de l’échiquier politique, en la personne de Jean-Luc Mélenchon. Mais cette querelle n’est pas toujours simple lorsqu’on n’est pas spécialiste.

Quelques clés pour comprendre. Ce qu’ils ont dit : François Fillon (Les Républicains), candidat à la primaire de la droite, a d’abord critiqué l’enseignement de l’histoire, le 28 août à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) : « Les jeunes Français ignorent des pans de leur Histoire ou, pire encore, apprennent à en avoir honte. De quoi parle-t-on ? Le « récit national », pour unifier France La dénonciation d’un « roman national » trop parcellaire. Les controverses d'«Un village français» Nos ancêtres les Gaulois... | lhistoire.fr. Nos ancêtres* les Gaulois : la chanson de Boris Vian, interprétée avec humour dans les années 1950 par Henri Salvador, d'origine antillaise, a durablement marqué les esprits. Ses quatre premiers mots condensaient et concluaient une recherche identitaire qui avait duré un siècle et demi. Désormais la formule s'imposait dans l'opinion publique comme une vérité banale.

Quant aux historiens, qui n'y voyaient qu'une idée reçue, ils semblent s'être désintéressés de la question. Le XIXe siècle a popularisé les Gaulois à la suite d'Amédée Thierry, dont la colossale Histoire des Gaulois publiée en 1828 fait non seulement des anciens habitants de la Gaule nos plus lointains ancêtres, mais aussi de véritables pères : « Une race* de laquelle descendent les dix-neuf vingtièmes d'entre nous Français. » Mais, après 1945, les Gaulois, omniprésents dans la production historique du XIXe et de la première moitié du XXe siècle, désertent tout à coup la scène.

Enfant du ghetto de Varsovie

Oliver : L’internet guidant le peuple. "La fille de la photo" : l'incroyable destin de Kim Phuc, la survivante du napalm - 10 août 2016. Mindmap Histoires – FlipMusicLab.fr. Quand la carte se fait atout pour l’histoire – Mondes Sociaux. Frédéric Abécassis : Régimes d’historicité, panacée contre les chagrins d’école ? Histoire : Des dialogues virtuels, mais pour quoi faire ? Horizontal History. Timescope : l'outil virtuel qui vous fera remonter le temps à Paris. Bernard Corvaisier : Créer une fiction historique au collège. The Man In The High Castle – Une intéressante adaptation de Philip K. Dick.