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Acadomia

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Acadomia mis en cause pour avoir fiché ses clients. C'est une sanction très exceptionnelle. Le 22 avril, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) adresse un avertissement* à Acadomia, la société leader du soutien scolaire en France. Cet avertissement devrait d'ici peu être rendu public sur le site de la Cnil. Si le gendarme des libertés individuelles a décidé de lancer cette procédure rarissime « sur 120 à 150 contrôles chaque année, la Cnil ne sanctionne qu'entre 5 et 10 entreprises », rappelle son secrétaire général, Yann Padova , c'est que les faits reprochés sont nombreux et graves. Premier reproche : Acadomia, qui suit chaque année quelque 100 000 élèves, n'a pas demandé à la Cnil l'autorisation préalable de constituer des fichiers nominatifs sur les enseignants qui postulent.

Des jugements pas étayés Les 350 000 « clients » d'Acadomia, élèves mais aussi parents, ne sont pas épargnés par ces commentaires sortant largement du cadre d'une relation commerciale efficace. La CNIL adresse un avertissement à ACADOMIA pour des commentaire. Cette année encore, le smartphone sera en bonne place au pied du sapin de Noël. iPhone, Android, Windows Phone, BlackBerry… Ces "téléphones intelligents" ont déjà séduit 17 millions de Français grâce à leurs nombreuses fonctionnalités et aux tarifs alléchants proposés par les opérateurs. La CNIL a cherché à mieux comprendre les pratiques des Français avec ces nouveaux accessoires technologiques. Quelles données personnelles stockent-ils (photos, contacts, coordonnées bancaires, codes secrets, informations médicales) ? Ont-ils conscience de la sensibilité de ces données ? Comment les protègent-ils? Pour répondre à ces questions, la CNIL a demandé à Médiamétrie de réaliser une enquête en ligne auprès de 2 315 utilisateurs de smartphones et notamment auprès des 15-17 ans.

Principaux constats de l'Étude Le smartphone, un terminal universel qui s'adapte aux usages de chacun Un compagnon de chaque instant Des informations personnelles stockées en masse… … mais insuffisamment protégées. Gros con, il pue, salope, les drôles de fichiers d'Acadomia - PC. L’un des leaders du soutien scolaire, Acadomia, vient d’être épinglé par la CNIL pour sa curieuse gestion des fichiers du personnel et des clients. Une information révélée par le Parisien dans son édition du jour. La plaie est béante : selon le quotidien, l’entreprise n’a pas demandé d’autorisation préalable pour constituer ses fichiers nominatifs enregistrant 52 618 enseignants recrutés, 179 763 candidats non recrutés et 131 704 enseignants démissionnaires.

Ce n’est pas tout : cette plaie est aussi infectée, et pas qu’un peu. Acadomia n’a pas hésité à accompagner ce lot de fiches de commentaires pour le moins ahurissants. On apprend ainsi qu’un enseignant a été « hospitalisé en urgence pour une tumeur cancéreuse », un autre est « en liberté surveillée pour affaire de pédophilie », qu’un autre « pue »… L’entourage familial du prof n’est pas en reste (« père en prison », « maman a un cancer de l’utérus »).

Acadomia : gestion de crise et e-reputation. Acadomia pingl e par la Cnil. «Saloperie de gamin», «gros con», «en liberté surveillée pour affaire de pédophilie». C’est le genre de qualificatifs que l’on peut retrouver dans les fichiers constitués par Acadomia, aussi bien sur ses professeurs que sur ses élèves et leurs parents, rapporte Le Parisien ce jeudi, citant un rapport de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) disponible sur son site. Des centaines de milliers de fichiers C'est lors d'un contrôle effectué en novembre dernier dans une antenne d'Acadomia à Aix-en-Provence que la Cnil est tombé sur ces fichiers compromettants. Un premier problème se pose alors: si la société est en droit de posséder de tels fichiers nominatifs, elle aurait dû en faire une déclaration au préalable auprès de la Cnil. Les fichiers nominatifs d’Acadomia concernent ainsi 52.618 professeurs «recrutés» par la société, mais également 179.763 candidats «non recrutés» et 131.704 enseignants «démissionnaires».

Corentin Chauvel. La CNIL épingle Acadomia.